Le soudage à la molette est en fait, une version continue du soudage par points. Les électrodes sont, ici, remplacées par deux roues (disques en cuivre ou molette) tournant en sens opposé, qui via une force appliquée, permet le transport des pièces à souder (principalement des tôles) en permettant la réalisation de soudures continues.
Le diamètre usuel des molettes est d’environ 300 mm. Les pièces doivent être propres, sans trace de rouille ou de calamine. La largeur du cordon de soudure sera (Fig 7-22 = essai destructif de déboutonnage) conservée constante avec une valeur proportionnelle à l’épaisseur au contact de la molette.
Le moletage est obtenu à l’aide de molettes qui exercent une pression contre la pièce jusqu’à ce que la matière flue entre les dents de façon à obtenir sur la pièce la forme inverse de celle gravée sur la molette. Le moletage provoque donc une majoration du diamètre de l’arbre de l’ordre de p/4 (p étant le pas usuel du moletage).
La spécification comprend les limites de composition et les propriétés mécaniques requises dans le processus de soudage. Des fils massifs recouverts de cuivre se détachent parfois du cuivre, ce qui peut créer des problèmes avec le mécanisme du rouleau d’entraînement en bouchant le revêtement ou la pointe de contact.