Tous ces éléments qui permettent de réparer ou de régénérer le corps humain ont en commun le fait d’être des biomatériaux. Synthétiques, vivants ou hybrides, en quelques décennies ils ont gagné tous les domaines thérapeutiques.
Dès la fin du 19ème siècle, l’utilisation des biomatériaux se généralisa grâce à la mise au point de procédures chirurgicales aseptiques (J. Lister, 1860). Les premiers biomatériaux métalliques utilisés comme attelles pour les os, datent de la fin du 18ème siècle. La première prothèse complète de hanche a été réalisée en 1938.
Les biomatériaux hybrides correspondent à l’association de matériel synthétique et de matériel vivant. Ils contiennent des cellules dont les fonctions sont variables : elles peuvent être destinées à produire des facteurs nécessaires à la réparation du tissu à produire une matrice extracellulaire servant d’échafaudage pour d’autres cellules
Dans les années 1950, les biomatériaux polymères font leur apparition. Ils sont utilisés pour les prothèses de cornée ainsi que pour les vaisseaux sanguins. Aujourd’hui les biomatériaux sont utilisés pratiquement partout au niveau du corps humain et leur utilisation est très largement répandue:
Un biomatériau, qu’est-ce que c’est ? Les biomatériaux sont des matériaux, synthétiques ou vivants, utilisables à des fins médicales pour remplacer une partie ou une fonction d’un organe ou d’un tissu. Ils doivent respecter plusieurs obligations : 1. être bien tolérés par le receveur, c’est à dire ne pas provoquer d’infection, d’inflammation, d’allergie, voire de réaction de rejet s’il s’agit de matériel vivant 2. ne pas contenir de substance toxique, comme des perturbateurs endocriniens ou des agents cancérigènes 3. répondre à d
Depuis un peu plus de vingt ans, on assiste à l’avènement de la fabrication additive – ou impression 3D – de biomatériaux. On procède pour cela par empilement de couches successives sur un support, comme avec de l’encre sur une feuille. L’impression 3D permet de produire des pièces en série à moindre coût, mais aussi de fabriquer des pièces sur mes
Biomatériaux : des pièces de rechange pour le corps humain– émission C la Santé, coproduite par l’AP-HM et LCM (Janvier 2014) – 26 minSite web du laboratoire d’ingénierie ostéo-articulaire et dentaire (LIOAD, unité Inserm 791)Site web du laboratoire de Bioingénierie et Bioimagerie Ostéo-Articulaire (B2OA, CNRS)Site web du laboratoire BioTis (unité 1026 Inserm/Université de Bordeaux) See full list on inserm.fr