Les entreprises du secteur informel sont des clients importants pour le secteur formel. C’est le cas par exemple des matières premières pour le travail des métaux, d’une catégorie de la production de matériaux de construction, de cigarettes ou encore de matériel informatique (voir encadré 2).
Le secteur informel joue désormais un rôle social vital en ce sens qu’il est supposé receler des possibilités inépuisables de créations d’emploi, de revenus en période de crise, qui lui permettent de se substituer à la crise de l’emploi officiel. Il est considéré à présent comme pouvant être le ferment du développement en raison de son dynamisme.
Le secteur informel représentait ainsi 40 % de l'emploi au dernier trimestre de 2019. Qui plus est, la main d'uvre sous-utilisée sur le marché du travail [3] restait très importante fin 2019 (26,2 millions de personnes contre 15,1 millions début 2014), attestant d'un contingent toujours élevé de chercheurs d'emploi potentiels.
Les groupes de travail informels sont basés sur un soutien et un raisonnement socio-psychologiques et dépendent de l’interaction, de la communication, des goûts personnels et des aversions des membres et des contacts sociaux à l’intérieur comme à l’extérieur de l’organisation.