En effet, les sceptiques ont une vision plus « optimiste » de l’état de la biodiversité et privilégient le développement des activités humaines et le contrôle du développement de la nature. Pour autant, les sceptiques ne sont pas indifférents à la nature et sa dégradation.
Depuis la première stratégie nationale pour la biodiversité, une dynamique s’est développée pour informer, sensibiliser et mobiliser la société (des décideurs aux citoyens) sur les questions de biodiversité et de protection de la nature.
Plusieurs hypothèses peuvent être formulées. D’une part, ces discours, s’appuyant sur des corpus scientifiques peuvent aller à l’encontre d’autres formes de regards et/ou savoirs sur la nature (savoirs expérientiels et sensoriels détenus par ces individus plus au contact de la nature qu’une majeure partie de la population).
Enfin, l’idée que les citoyens eux-mêmes contribueraient à la protection de la nature est plus nuancée, elle n’est défendue que par un peu plus du tiers des Français sans écart significatif entre les groupes (37 % des convaincus, 39 % des sceptiques et 34 % des indécis).