La phase d’utilisation représente également une part conséquente de l’impact environnemental du numérique. En 2012, la consommation d’électricité due à l’utilisation des TIC était estimée à environ 4,7% de l’électricité consommée sur la planète et avait une empreinte carbone évaluée à 1,7% du total mondial9.
L’impact des réseaux de communication, des terminaux et des usages sur l’environnement est un sujet d’attention croissant. Selon les sources [1 et 2], le numérique représente aujourd’hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 2,5 % de l’empreinte carbone nationale [4].
La production et l'utilisation de ces objets numériques sont à l'origine de 81% des émissions françaises du secteur. Cette part importante dans l'impact environnemental du numérique s'explique principalement par la phase de fabrication qui nécessite des opérations très consommatrices d'énergies comme entre autres, l'extraction de minéraux.
Un chiffre non négligeable qui inclut la production des équipements (routeurs, antennes-relais, serveurs etc.) ainsi que leur consommation électrique. Le véritable enjeu de la pollution du numérique se situe donc essentiellement dans la fabrication de nos outils du quotidien.