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Le défi énergétique : Les combustibles fossiles (charbon et pétrole)

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  • Quelle est la définition du mot énergie fossile ?

    C'est une énergie produite à partir d'un combustible fossile, lequel est un composé chimique riche en carbone.
    L'adjectif “fossile” fait référence à la lente décomposition sédimentaire dans le sol d'éléments vivants il y a plusieurs millions d'années.

  • Quelles sont les propriétés énergétiques du pétrole et du charbon ?

    Si l'on se réfère aux contenus énergétiques, soit 1 tep par tonne pour le pétrole, 1,3 tep par tonne pour le gaz naturel et 0,6 tep par tonne pour le charbon-vapeur, cela représente par MWh d'énergie de l'ordre de 50 euros pour le pétrole, 30 pour le gaz et 12 pour le charbon-vapeur.19 fév. 2014

  • Quelle est l'origine de l'énergie fossile sur terre ?

    Charbon, pétrole, gaz naturel : L'énergie fossile provient de l'exploitation de gisements, issus de la décomposition des organismes vivants (notamment des plantes) dans les sols sur plusieurs centaines de millions d'années.
    La combustion de ces ressources contribue au réchauffement climatique.25 oct. 2022

  • Le terme de «combustible fossile» est un terme générique désignant toutes les ressources énergétiques naturelles non renouvelables, telles que le charbon, le gaz naturel et le pétrole, formées à partir de plantes et d'animaux (biomasse) vivant dans le passé géologique (il y a des centaines de millions d'années, par
8 sept. 2023 · Énergie non renouvelable, on appelle « énergie fossile » l'énergie produite par la combustion du charbon, du pétrole ou du gaz naturel.Autres questions

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Le défi énergétique : Les combustibles fossiles (charbon et pétrole)

Chapitre II ²Le défi énergétique :Les combustibles fossiles (charbon et pétrole)Problématique : FRPPHQP MSSURYLVLRQQHU E PLOOLMUGV G·OXPMLQV HQ pQHUJLH ?- Que sont les combustibles fossiles et comment se forment-ils- Quels sont les avantages et inconvéQLHQPV GH O·XPLOLVMPLRQ GHV pQHUJLHV IRVVLOHV ?DM : La formation et prospection du pétroleI- Nature des combustibles fossiles1- Des composants très riches en carbone.Doc 1 : Composition chimique du pétroleLes combustibles fossiles sont représentés par le charbon, le gaz et le pétrole (et lesbitumes).

Ce sont des roches sédimentaires très riches en carbone (80%) et riche en hydrogène! 10 Ń·HVP SRXUTXRL RQ SMUOH G·O\GURŃMUNXUHVBNB1 : Ce terme ne convient pas au charbon qui est composé très majoritairement de C :O·MQPOUMŃLPH ŃRQPLHQP E2 j ED GH ŃMUNRQH.NB2 : FHPPH ULŃOHVVH HQ ŃMUNRQH HVP j O·RULJLQH GH OHXU ŃMSMŃLPp pQHUJpPLTXH : lors de leurcombustion, C + O2 AE CO2 HP XQH JUMQGH TXMQPLPp G·pQHUJLH ŃOMOHXU SRXYMQP rPUH PUMQVIRUPpH HQélectricité).2- Des composants issus de la matière organiqueDoc 2 : Les molécules carbonées présentes dans le pétroleLa présence de restes organiques (fossiles ou molécules proches des moléculesorganiques) dans les combustibles fossileV PRQPUH TX·LOV VRQP Lssus de la biomasse. LesŃRPNXVPLNOHV IRVVLOHV VRQP GRQŃ IRUPpV j SMUPLU G·rPUHV YLYMQPV.En effet, les charbons sont produits principalement j SMUPLU GH O·MŃŃXPXOMPLRQ devégétaux des forêts (notamment lors du Carbonifère il y a 345 Ma).

Le pétrole est produit àpartir du plancton marin ou lacustre rPUHV YLYMQPV GH SHPLPH PMLOOH IORPPMQP GMQV O·HMX GH PHU RXles lacs).Conclusion : Les combustibles fossiles sont donc des roches sédimentaires à fort pouvoirénergétique issus de la biomasse.

La biomasse est la quantité est la quantité totale de matièreorganique produite pMU O·HQVHPNOH GHV rPUHV YLYMQPV G·XQ pŃRV\VPqPHB La biomasse est forméeSMU OM SORPRV\QPOqVHB I·LPSRUPMQŃH GH OM SORPRV\QPOqVH HVP TXMQPLILpH SMU OM productivitéprimaire Ń·HVP OM TXMntité de matière organique formée au cours du temps par laphotosynthèse.Symbole del'élémentNom del'élément Pétrole AlguesC carbone 82 à 86,5 % 11,34%H hydrogène 10 à 13,6 % 8,75%O oxygène 0,01 à 3,50 % 77,90%N Azote 0,03 à 1,2 % 0,83%P Phosphore 0,02 à 1,0 % 0,71%S soufre 0,05 à 5,5 % 0,10%II- La formation des combustibles fossiles1.

Des gisements inégalement répartis dans le mondeDoc 3 : des gisements inégalement répartis dans le mondeLa répartition des gisements est très inégale avec des gisements très nombreux (etLPSRUPMQPV GMQV OHV SM\V PHOV TXH O·$UMNLH O·(J\SPH OM I\NLH SRXU OH SpPUROH PMLV MXVVLcombustibles fossiles sont systématiquement présents dans des bassins sédimentaires.

Lesbassins sédimentaires sont des dépressions (creux) de la croûte continentale qui se remplissentde sédiments (ex : Le bassin parisien, en Seine et Marne : Raffinerie de *UMQGSXLPV " OH NMVVLQAquitain (ELF Aquitaine)).2.

La formation du pétroleDoc 4 : la formation du pétroleLa formation du pétrole nécessite les étapes suivantes :- I·accumulation de matière organique est réalisée au niveau des bassins sédimentaires à forteproductivité primaire.- I·HQIRXLVVHPHQP GH OM PMPLqUH RUJMQLTXH SHUPHP G·échapper à la décomposition (lombric,ŃOMPSLJQRQV " HP pYLPH TXH OM PMPLqUH RUJMQLTXH GLVSMUMLVVHB Ceci est possible lors deO·HQIRXLVVHPHQP UMSLGH ŃRXOpHV GH NRXHV HQVHYHOLVVHPHQP "B- I·HQIRQŃHPHQP GH OM PMPLqUH RUJMQLTXH est réalisé par subsidence. En effet, le poids desVpGLPHQPV ŃRQPULNXH j O·HQIRQŃHPHQP GX NMVVLQ VpGLPHQPMLUHB- La transformation de la matière organique : A des profondeurs comprises entre 1000 et 4000m,la matière organique perd son oxygène et son hydrogène (cuisson) et se transforme en pétrole,en gaz ou en huile.

Ces conditions sont assez rares et on estime à 1% la quantitéG·O\GURŃMUNXUHV ILnalement piégés.3.

Le piégeage du pétroleLe pétrole HVP G·MNRUG IRUPp GH SHPLPHVgouttelettes qui sont très " légères » et qui vontremonter vers la surface HQ V·LQILOPUMQP j PUMYHUV OHVroches.

Pour former un gisement, ces combustiblesdoivent être piégés dans une roche réservoirporeuse recouverte par une couche imperméable(argile).La connaissance de ces mécanismes permetde découvrir les gisements et de les exploiter pardes méthodes adaptées.Doc 5 : Les étapes de la formation du pétroleIII- La prospection du pétrole1.

Identifier la structure du sous-sol : la sismique réflexionLa prospection pétrolière est notamment basée sur la technique de sismique réflexion.Des explosions sont réalisées en surface pour produire des ondes qui traversent les roches.FHUPMLQHV VRQP UpIOpŃOLHV ORUVTX·HOOHV HQPUHQP HQ ŃRQPMct avec des surfaces (contacts entredifférentes couches de roches).

Grâce à des capteurs, on peut réaliser un graphique montrantles différentes interfaces.2.

Trouver des pièges à pétrole et réaliser un forageLors de la prospection, on recherche des zones " pièges ª MYMQP GH UpMOLVHU G·MXPUHVétudes puis un forage.

Ces pièges correspondent à des dômes de roches poreuse (ici du sel" Salt ») surmontée de roches imperméables (roches de type argile présentes au-dessus).Les forages présentent toutefois des inconvénients : ils sont coûteux (0,5 à 15 MEuros),ils peuvent engendrer des pollutions et parfois dégrader les paysages ou les écosystèmes(artificialisation).Doc 6 : La prospectionPour aller plus loin :http://www.planete-energies.com/http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/layout/set/print/content/view/full/174IV- I·XPLOLVMPLRQ GHV pQHUJLHV IRVVLOHV et leurs conséquencesDM le cycle du carbone1.

I·pYROXPLRQ GX PMX[ GH F22 atmosphérique récentCharles Keeling a commencé à réaliser des mesures mensuelles précises de la concentration dedioxyde de carbone en 1958 au moyen de ballons-sonde.

Il fut le premier à le faire systématiquement et ainside ses données ont fini par être connues sous le nom "La courbe de Keeling.".

Les mesures ont ensuite étéeffectuées à l'observatoire astronomique de Mauna Loa qui est au sommet d'un volcan éteint d'Hawaï (OcéanPacifique).

Mauna Loa a été choisi parce qu'il est loin des principales sources ou de puits de dioxyde de carbone(pollutions).

Source : http://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/trends/- Décrire le document 1 afin de montrer quelles sont les variations de la teneur en CO2 depuis 1995.Proposer une cyclique obtenue à Mauna Loa et à Alert.- Décrire le document 2 afin de déterminer les variations du taux de CO2 depuis -10 000 ans.

Proposez unehypothèse explicative.Le taux de CO2 MPPRVSOpULTXH YMULH GH IMoRQ MQQXHOOHB HO GLPLQXH ORUVTXH O·OpPLVSOqUHnord est en été.

En effet, la surface des continents est plus grande en hémisphère nord.

Lors deO·pPp OHV YpJpPMXx sont donc présents en plus grande quantité : la photosynthèse est plus forte(consommation accrue de CO2) et le taux de CO2 diminue.On remarque également que le taux de CO2 augmente continuellement depuis lesannées 1960.

Son augmentation est très nette GHSXLV O·qUH LQGXVPULHOOH 18D0BNB : une légère inflexion est visible sur certains graphiques vers le début des années 1990(éruption du Pinatubo en 1991).2.

I·pYROXPLRQ GX PMX[ GH F22 atmosphérique ancienOn remarque également que le taux de CO2 VXLP GHV Ń\ŃOHV G·XQH GXUpH G·HQYLURQ100 000 ans.

Ces cycles sont appelés cycle glaciaires.

Les périodes froides sont les périodesglaciaires (faible taux de CO2) et les périodes chaudes sont appelées périodes interglaciaires(comme actuellement).Néanmoins, depuis 450 000 MQV MXŃXQH SpULRGH LQPHUJOMŃLMLUH Q·M ŃRQQX XQ PMX[ GH F22aussi élevé.3.

Le cycle du carbonea- Les réservoirs de carboneLe carbone (C) de la Terre est réparti entre 4 enveloppes principales :- La biosphère : c͛est l͛ensemble des animaux, des végétaux, bactéries et champignons.

Le carbone yest présent sous la forme de matière organique (glucose). Ce carbone est dit " réduit » car il est associé à del͛hydrogğne et de l͛odžygğne (C3H12O6).

La biosphère stocke environ 610 milliards de tonnes (Gigatonnes) decarbone.- L͛atmosphğre : Le carbone de l͛atmosphğre est dit oxydé et correspond à la matière minérale.

Ils͛agit principalement du CO2 (dioxyde de carbone) et du CH4 (méthane).

L͛atmosphğre stocke environ 770milliards de tonnes (Gigatonnes : Gt) de carbone.- L͛hydrosphğre : L͛hydrosphğre correspond à toute l͛eau de la Terre : océan, mers, lacs, fleuves ͙C͛est un important réservoir de carbone : elle stocke environ 39 000 Gt de carbone. le carbone est présent dansl͛eau sous la forme d͛ions carbonates (CO3-) et d͛ions bicarbonates (CO32-), associé avec des ions tels que lecalcium, le magnésium ͙- La lithosphère et le manteau : ce sont des enveloppes internes de la Terre.

La lithosphèrecorrespond aux 100 premiers kilomètres de profondeur alors que le manteau s͛Ġtend de 100 à 2900 km deprofondeur.

Ce sont les enveloppes qui contiennent la plus grande quantité de carbone.

Le carbone est présentsous la forme de roches comme les carbonates (calcaire) mais aussi les roches fossiles telles que le pétrole et lecharbon.

La lithosphère et le manteau sont les plus gros réservoirs de carbone : ils stockent de l͛ordre de 50000 000 Gt de carbone.b- Les flux de carboneIl existe des échanges variés entre ces enveloppes :- La photosynthèse : permet aux producteurs primaires (algues, plantes) de consommer le CO2 pour letransformer en matière organique (glucose C6H12O6) à raison de 61,9 Gt par an.- La respiration : permet à l͛ensemble des êtres vivants de consommer le glucose pour le transformeren matière minérale (CO2) à raison de 61,3 Gt par an.- La fossilisation : La matière organique produite est parfois fossilisée pour produire les charbons,pétroles et gaz.

Ces processus contribuent à capter du carbone et à le transférer dans la lithosphère.

Ceprocessus est TRES LENT et transfère 0,8 Gt de carbone par an.- Le volcanisme : Les éruptions volcaniques produisent des grandes quantités de CO2 et de CH4, ce quipermet des échanges de la lithosphère vers l͛atmosphğre à raison de 0,9 Gt par an.- La diffusion : correspond à la diffusion du CO2 depuis l͛atmosphğre dans l͛eau.

Ce processus permetde capter une quantité importante de CO2.

En effet, le flux est de l͛ordre de 91,9 Gt par an.- Le relargage : correspond à la réaction inverse : le CO2 s͛Ġchappe de l͛hydrosphğre pour aller dansl͛atmosphğre.

Le flux de relargage est de 90,9 Gt par an.- La précipitation des carbonates : correspond à la réaction chimique permettant de former lescarbonates (CaCO3) à partir de Ca2+ et de HCO3-.

Cette réaction consomme 0,4 Gt par an de carbone.- La dissolution des carbonates : correspond à la réaction chimique permettant de dissoudre lescarbonates (CaCO3) pour former Ca2+ et HCO3-.

Cette réaction consomme 0,4 Gt par an de carbone.

Ces 2dernières réactions sont très lentes.c- I·LPSMŃP GH O·ORPPH VXU OH Ń\ŃOH GX ŃMUNRQHL͛Homme interfère avec le cycle du carbone par ses activités en émettant environ 7,1 Gt de carbone par an(principalement sous forme de CO2) :- La combustion des énergies fossiles : consomme principalement des produits pétroliers et lecharbon.

Ces réactions produisent environ 5,4 Gt de carbone par an.

Elles sont réparties pour 26% dans lesdéplacements (automobiles, avions ͙), pour 20% dans les industries (cimenteries, acieries ͙), pour 19% dans lebâtiment et la construction, pour 19% dans l͛agriculture, pour 13% dans l͛Ġnergie (centrales au charbon) etpour 3% dans le traitement des déchets (recyclage, stations d͛Ġpuration).- La déforestation : est réalisée en brûlant les forêts, ce qui produit de grandes quantités de CO2 (1,7Gt par an).BILAN :I·XPLOLVMPLRQ GH ŃRPNXVPLNOH IRVVLOH UHVPLPXH UMSLGHPHQP j O·MPPRVSOère du dioxyde deŃMUNRQH SUpOHYp OHQPHPHQP HP SLpJp GHSXLV ORQJPHPSVB %U€OHU XQ ŃRPNXVPLNOH IRVVLOH Ń·HVP HQréalité utiliser une énergie solaire du passé.I·MXJPHQPMPLRQ UMSLGH G·RULJLQH OXPMLQH GH OM ŃRQŃHQPUMPLRQ GX GLR[\GH GH ŃMUNRQHCapacités :¾ Analyser, Extraire des informations (analyse de document) - TP4¾ Connaître les grandes lignes de la formation des combustibles fossiles¾ ConnaŠtre les aǀantages et inconǀĠnients de l͛edžploitation des combustibles fossilesDéfinitions :¾ Combustibles fossiles (charbon / pétrole), hydrocarbures, plancton, gisement, biomasse, productivitéprimaire, bassin sédimentaire, subsidence, sismique réflexion, piège à pétrole, roche mère, rocheréservoir, roche imperméable cycle du carbone, ͙