Les droits de l'homme sont inhérents à nous tous, indépendamment de notre nationalité, sexe, origine nationale ou ethnique, couleur, religion, langue ou toute autre situation ... Les droits de l'homme sont les droits que nous avons tout simplement car nous existons en tant qu'êtres humains ; ils ne sont conférés par aucun État.
Ils entrent en conflit de sorte que le premier fruit des droits de l’homme est « la guerre perpétuelle de tous contre tous, l’insécurité, la peur, la misère » . Pour empêcher cet état, les hommes abandonnent, au terme d’un contrat social, leurs libertés à un despote omnipotent.
Tous les individus et tous les peuples ont le droit de bénéficier de façon active, libre et significative de la participation, de la contribution et de la jouissance liées au développement civil, économique, social, culturel et politique grâce auquel les droits de l’homme et les libertés fondamentales peuvent se matérialiser.
Le principal objet des droits de l’homme, à savoir imposer des limites à l’activité de l’État, serait selon Moyn une idée étrangère aux droits de l’homme « qui visaient à définir la citoyenneté et non à protéger l’humanité » 28.