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les origines chrétiennes

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  • Quelle est l'origine du christianisme ?

    Après le judaïsme, le christianisme est la 2ème grande religion monothéiste.
    Il prend naissance en Palestine, là où le judaïsme s'est développé.
    Il en est issu mais s'en détache au Ier siècle après Jésus-Christ au point de devenir une nouvelle religion qui va progressivement se constituer en une Église.

  • Quel sont les 3 types de chrétiens ?

    Les Églises chrétiennes sont regroupées en différentes branches, dont les principales sont le catholicisme, le christianisme orthodoxe et le protestantisme (avec sa branche évangélique) représentant respectivement 51 %, 11 % et 37 % du total des chrétiens en 2017.

  • Qui sont les premiers chrétiens ?

    Premiers disciples et premiers chrétiens
    Les quatre premiers apôtres nommés par l'Évangile de Marc sont des pêcheurs : André et son frère Simon-Pierre, ainsi que Jacques et son frère Jean, tous deux fils de Zébédée.

  • Les religions n'ont pas toujours existé, mais elles sont des inventions et des produits humains, avec des origines qui, dans leurs grandes lignes, peuvent être établies historiquement.
    Les religions se sont formées à l'époque du Néolithique.
Les chrétiens et les juifs Jésus était juif, les premiers (groupes) chrétiens étaient un groupe de juifs qui se distinguait des autres juifs par la croyance en la messianité de Jésus. Pendant longtemps, les chrétiens d'origine juive ont été plus nombreux que les chrétiens d'origine polythéiste.

les origines chrétiennes
UN APERÇU DE L'HISTOIRE DE L'ÉGLISE ET DE L'ECCLÉSIOLOGIE
HISTOIRE DE L'EGLISE DANS LA PLÉNITUDE DES TEMPS
2 000 ans d'histoire de l'Église
HISTOIRE DE L'ÉGLISE (1)"
Histoire générale de l'Église
Thème 14 Histoire de l'Eglise
HE 201: Histoire de l'Église 1 Cahier de l'enseignant Institut
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Cours d'électronique numérique
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les origines chrétiennes

HISTOIRE GÉNÉRALE DE L"ÉGLISE TOME PREMIER - LES ORIGINES CHRÉTIENNES PAR FERNAND MOURRET.

PROFESSEUR D'HISTOIRE AU SÉMINAIRE DE SAINT-SULPICE PARIS - BLOUD ET GAY - 1928 INTRODUCTION. PREMIÈRE PARTIE. - LA PREMIÈRE EXPANSION.

CHAPITRE PREMIER. - JÉSUS-CHRIST ET L'ÉGLISE. CHAPITRE II. - JÉRUSALEM, L'ÉGLISE NAISSANTE ET LE MONDE JUIF (30-42).

CHAPITRE III. - ANTIOCHE, LE PREMIER CONTACT DE L'ÉGLISE NAISSANTE AVEC LE MONDE GRÉCO-ROMAIN (40-62).

CHAPITRE IV. - ROME, L'ÉGLISE NAISSANTE ET LE MONDE GRÉCO-ROMAIN (42-70). CHAPITRE V. - ÉPHÈSE ET ALEXANDRIE, L'ÉGLISE NAISSANTE ET LE MONDE ORIENTAL (68-100).

CHAPITRE VI. - LE PREMIER CONTACT DE L'ÉGLISE NAISSANTE AVEC LES PEUPLES BARBARES. DEUXIÈME PARTIE. - LA LUTTE.

CHAPITRE PREMIER. - DE L'AVÈNEMENT DE TRAJAN À LA MORT D'HADRIEN (98-138).

CHAPITRE II. - DE L'AVÈNEMENT D'ANTONIN LE PIEUX À LA PERSÉCUTION DE SEPTIME-SÉVÈRE (138-202).

CHAPITRE III. - LA VIE ET LES INSTITUTIONS CHRÉTIENNES AU COMMENCEMENT DU IIIe SIÈCLE.

CHAPITRE IV. - DE L'ÉDIT DE PERSÉCUTION DE SEPTIME-SÉVÈRE À L'ÉDIT DE PERSÉCUTION DE DÈCE (202-250).

CHAPITRE V. - DE LA PERSÉCUTION DE DÈCE À L'AVÈNEMENT DE DIOCLÉTIEN (250-284).

CHAPITRE VI. - DE L'AVÈNEMENT DE DIOCLÉTIEN À L'AVÈNEMENT DE CONSTANTIN (284-306). TROISIÈME PARTIE. - LA PAIX CONSTANTINIENNE.

CHAPITRE PREMIER. - L'ÉDIT DE MILAN (313). CHAPITRE II. - LE DONATISME. CHAPITRE III. - LA POURSUITE DE L'UNITÉ RELIGIEUSE. APPENDICES ET PIÈCES JUSTIFICATIVES.

INTRODUCTION. L'histoire de l'Eglise, a dit Pascal, doit être proprement appelée l'histoire de la vérité1. Dans son Sermon sur la divinité de Jésus-Christ, Bossuet a magnifiquement développé cette pensée.

La vérité est une reine qui habite en elle-même et dans sa propre lumière Toutefois, pour le bien des hommes, elle a voulu régner, et Jésus-Christ est venu au monde pour établir cet empire Parmi les fureurs du monde entier conjuré contre elle, elle n'a point mendié de secours humain.

Elle s'est fait elle-même des défenseurs intrépides et dignes de sa grandeur J'appelle ainsi l'histoire de l'Eglise : c'est l'histoire du règne de la vérité.

Le monde a menacé, la vérité est demeurée ferme ; il a usé de tours subtils et de flatteries, la vérité est demeurée droite.

Les hérétiques ont brouillé, la vérité est demeurée pure. Les schismes ont déchiré le corps de l'Eglise, la vérité est demeurée entière2.

La vérité dont parlent ici Pascal et Bossuet est seulement la vérité religieuse ; mais c'est elle qui nous éclaire sur nos origines, sur nos destinées et sur nos devoirs ; c'est elle qui est le tout de l'homme.

En un sens, l'histoire de cette vérité remonte aux premiers temps du monde, car Dieu, seul révélateur de nos origines et de nos destinées, nous a parlé par ses prophètes, avant de nous parler par son Fils Jésus-Christ3, et l'on peut donner le nom d'Eglise à l'ensemble de tous ceux qui ont vécu de ces révélations, de tous ceux mêmes qui, souffrant d'une ignorance invincible touchant les dogmes révélés, mais suivant les préceptes de la loi naturelle et prêts à obéir à Dieu en toutes choses, ont pu, selon les expressions du pape Pie IX, par la vertu de la lumière divine et de la grâce, acquérir la vie éternelle4.

Si l'on entend par Eglise, dit Hurter, l'ensemble des appelés qui ont cru au vrai Dieu, l'Eglise a toujours existé5. A ce point de vue, on a pu considérer l'Eglise comme se présentant successivement sous trois formes. La première, universelle en principe, mais faite pour durer seulement jusqu'à Jésus-Christ, c'est l'Eglise patriarcale, c'est-à-dire l'ensemble des hommes qui, sans autre organisation que celle de la famille, sans autre secours que des débris de révélations plus ou moins altérées et des grâces plus ou moins conscientes, ont conservé la tradition de la vérité religieuse.

La deuxième, essentiellement locale, c'est l'Eglise mosaïque, société spirituelle et temporelle tout à la fois, imposée au seul peuple juif, et dotée d'une organisation spéciale pour conserver efficacement la vérité jusqu'à Jésus-Christ.

La troisième enfin, universelle et perpétuelle, c'est l'Eglise chrétienne proprement dite, ou catholique, société spirituelle, organisée pour embrasser tous les peuples et tous les siècles, et continuellement assistée pour l'accomplissement infaillible de sa mission6. 1 PASCAL, Pensées. 2 BOSSUET, Sermon sur la divinité de Jésus-Christ, Ier point. 3 Hebr., I, 1.

L'Eglise catholique, dit Bossuet, réunit en elle toute l'autorité des siècles passés et les anciennes traditions du genre humain jusqu'à sa première origine.

BOSSUET, Disc. sur l'hist. univ., IIe partie, ch.

XXXI. 4 PIE IX, Encyclique Quanta conficiamur, du 10 août 1863, dans DENZINGER-BANNWART, n. 1677. 5 HURTER, Theologiae dogmaticae compendium, 7e édit., t.

I, p. 209. 6 BRUGÈRE, Tableau de l'histoire et de la littérature de l'Eglise, t. I, p. 3-4.

Il sera toujours difficile, même en profitant des grands progrès accomplis pendant ces derniers temps dans l'histoire des religions, de réaliser le vaste plan d'histoire religieuse rêvé par Frédéric Ozanam et consistant à dégager des traditions de chaque peuple l'élément immuable, universel, primitif1 qui est la vérité.

Le chrétien sait que des restes des vérités primitives subsistent encore, mêlés à de multiples erreurs, chez les peuples étrangers au christianisme.

Il sait que ces peuples ont une âme comme les peuples chrétiens eux-mêmes, des désirs, des aspirations religieuses bâties sur le même plan, faites pour la même fin.

Il ne s'étonne pas, en conséquence, de voir ces désirs, ces aspirations se traduire par des institutions, par des rites analogues.

Ce que lui-même cherche et trouve en vérité dans les dogmes, les rites, les sacrements chrétiens, les autres peuples le cherchent aussi sans le trouver, et ils tâchent de suppléer par des essais, par des efforts, à la grande Miséricorde qu'ils n'ont pas reçue dans sa plénitude2. Mais par là-même que la vérité religieuse se trouve fragmentée, dispersée et mêlée à toutes sortes de corruptions, son histoire offre des difficultés pratiquement insurmontables. Il n'en est pas de même de l'histoire de l'Eglise entendue dans son sens le plus strict et le plus ordinaire, c'est-à-dire de l'histoire de la propagation et du développement de la société visible fondée par Jésus-Christ.

Cette histoire se divise naturellement en trois âges, déterminés par les trois sociétés que l'Eglise a eu successivement à pénétrer de son esprit : l'âge gréco-romain, le moyen âge et l'âge des temps modernes.

Pendant l'âge gréco-romain, de Jésus-Christ à la chute de l'empire, l'Eglise grandit à travers les luttes qu'elle a à livrer contre la violence et contre l'hérésie.

L'empire s'affaisse, comme un moule déjà trop étroit, et les Barbares se précipitent pour s'en arracher les débris.

Pendant le moyen âge, de la chute de l'empire romain à la Réforme protestante, l'Eglise travaille à former, puis à unir les peuples nouveaux ; mais son oeuvre est contrariée par la résistance des passions humaines, et elle-même s'affaiblit à leur contact.

L'oeuvre de l'unité européenne restera inachevée et aura besoin d'être suppléée par le système de l'équilibre européen.

Pendant l'âge moderne, de la Réforme protestante à nos jours, la résistance éclate, repousse l'action de l'Eglise de l'ordre temporel, l'attaque même, en plus d'un pays, dans l'ordre spirituel, et va remontant de l'Eglise à l'Evangile, puis de l'Evangile à Dieu.

D'utiles progrès extérieurs s'accomplissent, mais les âmes se vident et s'agitent.

L'Eglise se retrempe, se resserre et attend3. C'est en considérant ces diverses phases de la vie de l'Eglise que les Pères du Concile du Vatican ont pu voir en elle et nous engager à y admirer un 1 OZANAM, Lettres, éd. de 1891, t.

I, p. 5-6, 12, 16-22. 2 Léonce de GRANDMAISON, Préface à Christus, manuel d'histoire des religions, Paris, 1912, p. 43-44.

Ce manuel, et un ouvrage plus étendu, paru en même temps, Où en est l'histoire des religions, fournissent les éléments les plus complets d'uns histoire religieuse universelle. 3 BRUGÈRE, Tableau de l'histoire et de la littérature de l'Eglise, t.

I, p. 3témoignage irréfragable de notre foi1.

Ce témoignage de l'Eglise est multiple : il est dans ses triomphes ; il est dans ses bienfaits ; il est dans son admirable adaptation à la vie des sociétés qu'elle a traversées ; il est dans son immortelle survivance.

Que l'Eglise ait, dans le cours des siècles, triomphé de tous les obstacles de la force, de la ruse et de l'intelligence, par des moyens qui eussent perdu toute autre société ; qu'elle ait discipliné et ennobli tout à la fois l'individu, la famille et la société ; c'est ce que ne conteste plus un homme de bonne foi, tant les faits qui le montrent sont éclatants.

Ce qui est admirable, dit Pascal, incomparable et tout à fait divin, c'est que cette Eglise, qui a toujours duré, a toujours été combattue.

Mille fois elle a paru à la veille d'une destruction universelle ; et toutes les fois qu'elle a été dans cet état, Dieu l'a relevée par des coups extraordinaires de sa puissance2.

On connaît, d'autre part, la page célèbre de Taine, montrant dans le christianisme, à la lumière de l'histoire impartialement étudiée, la grande paire d'ailes indispensables pour soulever l'homme au-dessus de lui-même, au-dessus de sa vie rampante et de ses horizons bornés, et, chaque fois que ces ailes défaillent ou qu'on les casse, les moeurs publiques et privées se dégradant, la cruauté et la sensualité s'étalant, la société devenant un coupe-gorge et un mauvais lieu3.

Un troisième caractère de la vie de l'Eglise, moins apparent au premier abord, a été plus récemment indique par le célèbre professeur protestant Adolphe Harnack.

L'Eglise catholique, dit-il, possède dans son organisation une faculté unique de s'adapter au cours historique des choses, en restant toujours l'ancienne Eglise4.

Un rapide coup d'oeil d'ensemble sur l'histoire de l'Eglise montre la parfaite justesse de cette observation.

Dans les trois âges qu'elle a parcourus jusqu'à nos jours, on a vu, en effet, l'organisation extérieure de l'Eglise s'assouplir et passer, suivant les lois des organismes vivants, par les trois phases successives de la formation, de l'apogée et du déclin ; mais son dogme, sa morale et sa hiérarchie, en sont toujours sortis avec leurs caractères identiques et une vitalité rajeunie.

Du Ier au VIe siècle, en présence du monde gréco-romain, l'Eglise catholique porte d'abord son effort de propagande sur les grandes capitales : Athènes, Alexandrie, Rome, et sur les provinces romaines : Gaule, Afrique, Grande-Bretagne.

C'est l'oeuvre de ses missionnaires.

En même temps, ses apologistes et ses docteurs traduisent son dogme dans le langage philosophique des Grecs, exposent sa morale et organisent sa discipline en s'aidant des formules juridiques de Rome.

Le IVe siècle marque l'apogée de cette oeuvre.

La liberté de l'Eglise est proclamée en 313 par l'Edit de Milan ; le symbole catholique est fixé, en 325, au concile de Nicée ; la pensée chrétienne est exprimée dans les oeuvres des Pères de l'Eglise : saint Athanase, saint Basile, saint Ambroise, saint Jean Chrysostome, saint Augustin, saint Jérôme. Mais au Ve et au VIe siècle, le monde romain se désagrège sous les coups des Barbares et sous l'influence de sa propre corruption.

C'est le déclin. Saint Jérôme, saint Augustin, saint Grégoire 1 Concil. Vatic., sessio III, cap.

III, DENZINGER-BANNWART, n. 1794. 2 PASCAL, Pensées. 3 TAINE, les Origines de la France contemporaine, 22e édit., t.

XI, p. 146-147. 4 A.

HARNACK, l'Essence du christianisme, p. 159-160. le Grand sont les témoins inquiets de cette décadence, et néanmoins travaillent à préparer l'avenir.

L'avenir est aux Barbares. Du Ve au XVIe siècle, une société nouvelle se forme, grandit et tombe à son tour. L'organisation extérieure de l'Eglise suit ces phases diverses.

Après s'être fortifié à Rome, dans son centre, avec Léon le Grand et Grégoire le Grand, le christianisme rayonne vers les diverses nations par ses évêques et par ses moines.

Saint Remi convertit les Francs, saint Augustin de Cantorbéry évangélise la Grande-Bretagne et saint Boniface la Germanie.

L'Eglise couronne son oeuvre en groupant dans une vaste unité les peuples convertis ; c'est le Saint-Empire, inauguré par Charlemagne et Léon III, continué sous les auspices de Grégoire VI et d'Innocent III, par les souverains de Germanie.

L'organisation religieuse, sociale et politique du mue siècle marque l'apogée de cet âge. C'est l'époque des croisades, de la chevalerie, des arts roman et gothique, des grandes universités, des grands ordres religieux, de saint Dominique, de saint François d'Assise, de saint Thomas d'Aquin et de saint Louis.

Ces noms disent tout.

Mais voici que, sous l'influence de causes multiples, du schisme grec, du schisme d'Occident, de la Renaissance, et, il faut le reconnaître, d'abus intérieurs trop nombreux, la société du moyen âge, la Chrétienté, comme on l'appelle, se démembre à son tour.

Par ses papes et par ses docteurs, l'Eglise cherche alors, comme elle l'a fait à la chute de l'empire romain, à sauvegarder le bien du monde qui s'écroule, et à pénétrer en même temps de son esprit l'âge nouveau qui va lui succéder.

C'est l'âge des temps modernes.

La formation des diverses nations européennes par les débris du Saint-Empire, l'élargissement des relations commerciales par la découverte de l'Amérique, la diffusion plus rapide de la pensée par l'invention de l'imprimerie, la pénétration de l'esprit antique dans les lettres et dans les arts de l'Europe par la venue des savants Grecs, chassés de Constantinople : tels sont les éléments qui ont formé le monde moderne. Il débute par une formidable hérésie, le protestantisme, qui arrache à l'Eglise catholique une grande partie de l'Allemagne, en détache l'Angleterre, agite violemment la France.

Le premier soin de l'Eglise est de lutter contre l'erreur. Par la fondation de nouveaux ordres religieux, dont la Compagnie de Jésus est le plus illustre, par le concile de Trente, par une expansion nouvelle des missions étrangères, par la réforme de son clergé sous l'action de saint Charles Borromée, par les congrégations nouvelles de l'Oratoire, de Saint-Lazare et de Saint-Sulpice, par la diffusion des doctrines de la vie spirituelle sous l'influence de saint François de Sales, l'Eglise s'applique, tout à la fois, à combattre l'hérésie et à christianiser le monde moderne.

Un moment, en France, sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV, avec saint François de Sales et saint Vincent de Paul, Bossuet et Fénelon, Petau et Thomassin, on peut croire que l'apogée des temps modernes est venu.

Mais des erreurs issues, plus ou moins consciemment, du protestantisme :