Malgré tout ce qui vient d’être avancé, il est difficile d’échapper à la constatation suivante : il n’existe pas de systèmes juridiques à traditions immuables et exogènes. Les frontières entre les différents systèmes juridiques ne sont pas étanches. Les comparatistes ne peuvent que le constater tous les jours.
Cependant, un système juridique est produit par des humains, notamment les législateurs ou les juges qui prennent appui sur la jurisprudence. Ce système est appliqué par des humains, les juges ou les jurés, suite à la plaidoirie d’humains, en l’occurrence les avocats et les personnes concernées.
D’ailleurs, il est impossible de nier le fait que les systèmes juridiques sont actuellement en compétition sur cette question sensible. Ils se confrontent, et une vraie rivalité existe entre eux. (C’est d’ailleurs, une des raisons de ce séminaire).
Actuellement, il convient d’introduire également le critère d’un système juridique adapté. Le droit continental, en perpétuelle évolution, remplit bien son rôle dans ce domaine. Le droit continental n’est nullement pas à la traîne comme certaines voix discordantes et analyses expéditives se plaisent, de temps en temps, à l’affirmer.