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Précis de littérature italienne

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Précis de littérature italienne
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Retrouver ce titre sur Numilog.comPrécis de littérature italienne Retrouver ce titre sur Numilog.comRetrouver ce titre sur Numilog.comPrécis de littérature italienne sous la direction de CHRISTIAN BEC Professeur à l" Université de Paris-Sorbonne Presses Universitaires de France Retrouver ce titre sur Numilog.comOnt contribué à ce volume : PIERRE BLANC maître-assistant à l"Université de Paris-Sorbonne CHARLES BOULA Y professeur à l"Université de Paris-Sorbonne MICHEL DAVID professeur à l"Université de Grenoble III MARIUS PANTALONI maître-assistant à l"Université de Picardie ROBERT PERROUD professeur à l"Université de Strasbourg II RENÉ STELLA maître-assistant à l"Université de Provence MARIE-FRANCE TRISTAN-BARON maître-assistant à l"Université de Paris-Sorbonne ISBN 2 13 037014 4 1 édition : 1 trimestre 1982 © Presses Universitaires de France, 1982 108, Bd Saint-Germain, 75006 Paris Retrouver ce titre sur Numilog.comRetrouver ce titre sur Numilog.comRetrouver ce titre sur Numilog.comRetrouver ce titre sur Numilog.comRetrouver ce titre sur Numilog.comRetrouver ce titre sur Numilog.comRetrouver ce titre sur Numilog.comRetrouver ce titre sur Numilog.comAvant-Propos Les professeurs, les étudiants et le public cultivé français désireux de compléter ou de réviser leurs connaissances en matière de littérature italienne n"ont eu essentiellement jusqu"à ce jour que trois manuels français à leur disposition : l"un d"H.

Hauvette, datant de 1906 ; le deuxième de M.-T. Laignel, de 1926 ; le troisième de P. Arrighi (PUF, " Que sais-je ? », plus récent, mais très bref).

Aussi nous réjouissons-nous de l"occasion que nous fournissent les Presses Universitaires de France de combler un vide manifeste.

Destiné aux lecteurs que l"on vient de définir, le Précis de littérature italienne répond aux visées suivantes. 1 / fournir une information aussi vaste que possible, mais ni trop détaillée ni exagérément érudite, sur les étapes marquantes et les auteurs représentatifs de la littérature italienne ; 2 / procurer également une information (mais plus brève) sur les éditions de textes, les traductions françaises et les études critiques les plus importantes et les plus récentes ; 3 / proposer enfin un essai d"interprétation générale des moments et des écrivains, selon une clef commune, qui s"efforce de mettre en relation le culturel avec l"historique, le littéraire avec le culturel.

Une clef commune : s"il est apparu en effet nécessaire de confier l"étude des écrivains et/ou des périodes à des spécialistes différents, tous cependant - chacun à sa manière - ont participé à une lecture de la littérature italienne comme produit de son temps.

Retrouver ce titre sur Numilog.comUnité dans la diversité : telle nous semble être la première caractéristique de notre Précis, que l"on pourra soit lire comme un tout (qu"il est fondamentalement), soit consulter comme un recueil d"informations et de références.

ETUDES CRITIQUES : A. ALTAMURA, Avviamento allo filologia italiana, Napoli, Soc. edit. napoletana, 1977 ; C. CHIRICO et G.

PAPARELLI, Preliminari allo studio della letteratura italiana, Salerno, Libreria internazionale, 1973 ; F.

DEL BECCARO Guida allo studio della letteratura italiana, Milano, Mursia, 1975 ; R. NEGRI, Italianistica, lo studio e la ricerca, Milano, Marzorati, 1970 ; A.

V., Problemi e orientamenti critici di lingua e letteratura italiana, Milano, Marzorati, 1958-1961, 5 vol. ; A.V., Letteratura italiana, Orientamenti culturali, 1956-1974, 12 vol. ; Dizionario critico della letteratura italiana, diretto da V.

BRANCA, Torino, UTET, 1973, 3 vol. ; Dizionario enciclopedico della letteratura italiana, Bari, Laterza, 1966-1970, 6 vol. ; Dizionario della letteratura italiana, a cura di E.

BONORA, Milano, Rizzoli, 1977, 2 vol. ; A.

V., Storia letteraria d"Italia, Milano, Vallardi (volumes suivants : Le origini, Il Duecento, Dante, Il Trecento, Il Quattrocento, Il Cinquecento, Il Seicento, Il Settecento, L"Ottocento, Il Novecento) ; A.

V., Storia della letteratura italiana, Milano, Garzanti (volumes suivants : Le origini e il Ducento, Il Trecento, Il Quattrocento e l"Ariosto, Il Cinquecento, Il Seicento, Il Settecento, L"Ottocento, Dall"Ottocento al Novecento, Il Novecento) ; A.

V., La letteratura italiana, storia e testi, Bari, Laterza, 1970-1980 ; A. V., Storia e antologia della letteratura italiana, Firenze, Nuova Italia, 1972-1977 ; P. ARRIGHI, Littérature italienne, Paris, PUF, 1954 ; M.-T. LAIGNEL, La littérature italienne, Paris, Colin, 1943 ; J.-M. GARDAIR, Ecrivains italiens, Paris, Larousse, 1978 ; H.

HAUVETTE, Littérature italienne, Paris, Colin, 1906 ; Giornale storico della letteratura italiana ; La Rassegna della letteratura italiana ; Lettere italiane ; Italianistica ; Revue des Etudes italiennes ; P.

RENUCCI, Storia della cultura (dalla caduta dell"impero romano al sec. XVIII), in A. V., Storia d"Italia, Torino, Einaudi, II-2, 1974.

Retrouver ce titre sur Numilog.comPREMIÈRE PARTIE L"époque communale Retrouver ce titre sur Numilog.comV/ XIII SIÈCLE Caractères généraux Le XIII siècle offre une production qui contraste avec le vide des siècles précédents.

Jadis considéré, à tort, comme la " naissance » de la littérature italienne, ce développement rapide est lié à l"essor de la civilisation italienne, notamment dans le royaume des Deux-Siciles sous Frédéric II et dans le monde communal, qui est à son apogée.

Les progrès de l"expression en italien correspondent également au recul, général en Europe, du latin et des langues d"oïl et d"oc.

On voit apparaître un nouveau type d"intellectuel : poète courtisan à la cour de Palerme et laïc bourgeois dans le monde communal.

Les intellectuels bourgeois recueillent la culture élaborée par les clercs dans les Universités ainsi que les idéaux de la société féodale.

Ils s"expriment dans leurs parlers municipaux, qu"ils codifient en langues culturelles. La spiritualité connaît un profond renouveau. L" apparition des ordres mendiants marque la vie sociale, les lettres et les arts.

Le franciscanisme canalise les aspirations de la conscience laïque qui s"éveille, les inquiétudes sociales nées des nouvelles structures économiques et les anxiétés millénaristes.

Morcellement géographique et polyvalance linguistique caractérisent cette littérature.

De larges zones (Piémont, Sud de la péninsule) n"ont aucune activité littéraire, d"autres (la Sicile de 1230 à 1250) n"ont qu"une activité éphémère.

Trois zones, qui ne communiquent pas entre elles, fournissent l"essentiel des oeuvres : la Sicile, la Toscane et Bologne, pour la poésie lyrique et antiidéaliste ; l"Italie du Centre et de l"Est, et notamment l"Ombrie, pour la littérature religieuse ; le Nord des Apennins et du Pô, pour la littérature chevaleresque en langue d"oïl (Vénétie), la poésie courtoise en langue d"oc (cours féodales, Gênes) et la littérature morale et didactique (Lombardie, Emilie).

Les auteurs ont hésité entre diverses langues, qui ne sont pas toutes originaires de la péninsule et dont aucune ne parvient à s"imposer : langue d"oc (Rambertino Buvalelli, Lanfranco Cigala, l"école génoise, Sordello), langue d"oïl (Brunetto latini, Marco Polo, l"Entrée d"Espagne et la poésie chevaleresque franco-italienne), italien septentrional, ombrien, toscan et sicilien.

Les langues importées n"apparaissent pas plus étrangères que les langues autochtones.

Cette situation montre que la littérature n"est ni " nationale » ni " populaire » ni " spontanée » selon les acceptions romantiques de ces termes.

La littérature religieuse La poésie religieuse - et notamment la lauda - a une importance capitale.

Au Moyen Age les laudes étaient des formes liturgiques de louange, d"origine clunisienne.

Au début du XIII siècle les confréries de laïcs s"inspirent de ces laudes et répandent l"usage de la lauda : courte composition en vulgaire, en laisses monorimes, à la louange de la Vierge et de la Trinité, destinée à être chantée par la foule.

Les Laudes creaturarum, ou Cantico di frate Sole, composées en 1224 par saint François d"Assise (1182-1226), sont proches de la lauda archaïque.

Le poème de saint François exprime un aspect essentiel du message franciscain : Retrouver ce titre sur Numilog.comla louange de Dieu créateur à travers la reconnaissance de l"excellence de sa création, un sentiment de fraternité entre l"homme et la création entière, une joie profonde, une totale confiance en la bonté de Dieu.

Avec saint François, la poésie religieuse trouve son centre en Ombrie.

A l"initiative de la confrérie des Disciplinati, fondée en 1260 à Pérouse, la lauda adopte la structure métrique et strophique de la ballade profane régulière.

S"inspirant du mouvement politico-religieux de l" Alleluia, fondé en 1233, ainsi que des théories millénaristes de Joachim de Flore (1130-1202), les Disciplinati préparaient par des rassemblements de foule spectaculaires et par le chant des laude le dernier des âges de l"histoire, l"âge de l"Evangile éternel, que certains calculs faisaient commencer en 1260.

Au lieu de disparaître, la confrérie s"étendit, après 1260, répandant la pratique de la lauda dans toute l"Italie.

Jacopone da Todi (1236-1306) se détache de l"ensemble de la poésie religieuse, souvent anonyme.

Homme cultivé, probablement juriste, Jacopone entra dans l"ordre franciscain et appartint à la tendence rigoriste des Spirituels.

Outre une œuvre en latin, qui comprend la séquence Stabat mater, Jacopone a laissé un important recueil de laude, généralement composées selon le schéma de la ballade profane.

Avec Donna de Paradiso, que l"on intitule également Pianto de la Madonna et De planctu Dominae, Jacopone inaugure la lauda entièrement dialoguée, ou lauda dramatique, qui évolue en genre théâtral en Ombrie, au XIV siècle.

Les laude de Jacopone ont un ton souvent passionné, parfois violent. Sa poésie exalte l"amour mystique et condamne les mondanités.

Jacopone prend violemment parti contre le pape Boniface VIII et les Conventuels dans la querelle interne qui agita le mouvement franciscain.

Jacopone a été considéré, à tort, comme un poète " populaire », primitif, sauvage et sensuel.

En réalité, Jacopone est un poète savant, rompu aux techniques de la rhétorique et de la versification, alliant à une solide connaissance de la littérature mystique et ascétique médiévale une attention pour les réalités et la spiritualité de son temps.

Son recueil de laude, tout en étant très personnel, s"adresse à ses frères franciscains.

La littérature religieuse est également représentée par une production plus médiocre et plus traditionnelle, mais très abondante, qui illustre bien les mentalités du moment.

On connaît de nombreuses descriptions édifiantes de l"au-delà, qui s"inscrivent dans une longue tradition médiévale et préfigurent platement la Divine Comédie de Dante (cf. chap.

II, § 2). le franciscain Giacomino da Verona (deuxième moitié du XIII siècle) a décrit dans deux poèmes, De Jerusalem celesti et De Babilonia civitate infernali, les joies du paradis et les tourments de l"enfer, à l"intention de lecteurs simples et crédules.

Le milanais Bonvesin da la Riva (1240 ?-1313 ?) a décrit l"au-delà dans son Libro delle tre scritture, en se fondant sur une pédagogie de la terreur, un réalisme féroce et la recherche de symétries numérologiques.

La production la plus abondante est celle des traités de morale, dits, recueils d"exempla, Fleurs de vertus, bestiaires moralisés, œuvres ascétiques et hagiographiques.

Le De contemptu mundi de Jean Lotario, qui devint le pape Innocent III (1160-1216) fait figure de modèle ; il a inspiré notamment le Libro d"Uguccione da Lodi (début Retrouver ce titre sur Numilog.comdu XIII siècle).

Bonvesin da la Riva a composé une série de débats édifiants entre l"âme et le corps, la Vierge et Satan, etc.

Girardo Patecchio, de Crémone (première moitié du XIII siècle) est l"auteur d"un traité de morale, le Splanamento de li Proverbii di Salomone, qui prend la forme traditionnelle d"un recueil d"exempla et de sententiae bibliques ; il laisse également une chanson sur les Noie, ou énumération des choses désagréables, imitant l"enueg des provençaux.

Patecchio donne à une matière religieuse traditionnelle une expression bourgeoise et réaliste.

La poésie de type "populaire» D"origine romantique, la notion de " populaire » ne correspond à aucune réalité.

Longtemps prise à tort pour l"expression naïve de sentiments propres à la masse chantés par des hommes du peuple, la poésie dite " populaire » est en fait un genre littéraire savant, fondé sur des formes et des thèmes codifiés que l"on trouve dans la poésie en langues d"oïl et d"oc des XI et XII siècles : pastourelles, aubes, invitations, chants nuptiaux, plaintes de la mal mariée, débats, altercations (contrasti), cantilènes.

Une part importante est anonyme, ce qui ne prouve nullement que les auteurs sont issus des masses populaires : les auteurs inconnus étaient nécessairement instruits et cultivés pour maîtriser une thématique, une versification et des canevas précis.

Certains de ces textes sont l"œuvre de jongleurs ; or, au XIII siècle ceux-ci ne sont pas des hommes du peuple ignorants et naïfs, mais des professionnels du divertissement, à la fois poètes, musiciens et comédiens.

Nombre de ces poèmes anonymes ont été retrouvés dans les espaces laissés en blanc des registres (Libri Memorialium) de notaires bolonais.

D"autres imitent directement des modèles littéraires français : le Lamento della sposa padovana, cantilènes d"une jeune femme qui pleure sur son mari parti à la Croisade ; Rainaldo e Lesengrino, " branche » italienne du Roman de Renart.

La Danza mantovana est une ballade destinée à la danse.

Les sirventesi, poèmes historico-politiques imités des serventes en langue d"oc, sont des chroniques rimées des luttes et des passions politiques du XIII siècle.

Le Detto di Matazone da Calignano offre le premier exemple de polémique contre le vilain et de parodie du monde paysan.

On range souvent dans le genre " populaire » le débat Rosa fresca aulentissima, composé par Cielo d"Alcamo, qui écrit en Sicile entre 1230 et 1250.

Probablement destiné à la récitation mimée, le poème met en scène un jongleur et une jeune paysanne, selon un schéma tout littéraire, à saveur volontairement populaire, où l"apparente absence d"art est un effet d"art.

La poésie lyrique Initialement liée au chant et à la musique - d"où son nom - la poésie lyrique est, selon les Arts poétiques des XII et XIII siècles, la " grande » poésie, c"est-à-dire le genre qui implique les sujets ainsi que les degrés de langue et de style les plus élevés.

Jusque vers le milieu du XIII siècle, la poésie lyrique est en langue d"oc : des troubadours séjournent en Italie, des Italiens composent directement en langue d"oc ; les poèmes lyriques en langue d"oc circulent, sont recopiés et imités.

Vers 1230 cette imitation directe fait place à une adaptation en italien sous l"impulsion de Frédéric II Hohenstaufen (1194-1250).

Empereur germanique et roi des Deux-Siciles, il appuie par le mécénat l"instauration d"une monarchie absolue, Retrouver ce titre sur Numilog.comcentralisée et identifiée à une réalité nationale, la Sicile.

Il attire juristes, philosophes et savants, fait traduire Aristote, redonne de l"éclat aux études latines et invite les troubadours que la noblesse occitane - ruinée à partir de 1230 - ne peut plus accueillir.

La poésie courtoise, qui en est à la cinquième génération, compte encore une trentaine de troubadours.

C"est désormais une poésie finissante, incapable de se renouveler, qui se sclérose en formules et qui tourne le dos à la fin "amor courtoise : elle célèbre un amour éthéré, l"amour-vertu, la dame source de vertus selon un topos forgé par Guilhem de Montanhagol.

Les " poètes siciliens » ne forment pas une école, au sens moderne du mot, et ne sont pas tous originaires de Sicile, mais tous appartiennent à la cour ou au milieu intellectuel de Palerme.

Presque tous sont de grands person- nages : Frédéric II, lui-même, et son fils Enzo ; Jacopo da Lentini et Pier della Vigna, deux hauts fonctionnaires ; Guido delle Colonne et Stefano da Messina, deux notaires ; Percivalle Doria et Rinaldo d"Aquino, membres d"illustres familles ; Jacopo Mostacci, un familier de Frédéric II et de son fils Manfred.

Odo delle Colonne et Giacomo Pugliese sont moins connus.

Le premier à avoir transposé la poésie courtoise en italien est Jacopo da Lentini, que Dante saluait comme un chef de file, et qui passe pour avoir inventé le sonnet.

Rigoureusement fidèle à son modèle, la poésie courtoise finissante, la poésie sicilienne tourne autour d"un unique thème, l"amour pour la dame, et autour de formules fixes.

Poésie maniérée, elle brode sur un canevas de casuistique et de phénoménologie amoureuses compliquées et convention- nelles, où il serait vain de chercher une vérité humaine et un reflet de la réalité sicilienne du moment.

Cette " poésie de fonctionnaires » est " élégante et inoffensive » par obligation : elle ne doit pas heurter l"absolutisme de Frédé- ric II, mais le servir.

Elle le sert en se révélant une officine d"innovations linguistiques capitales. Le projet politique de Frédéric II impliquait une langue suprarégionale.

Les " Siciliens » ont forgé une langue dont le fond est un parler sicilien local, épuré de ses particularismes et ennobli par de nombreux emprunts aux langues d"oc et d"oïl ainsi qu"au latin.

Les " Siciliens » ont légué à la poésie toscane de nombreuses formes lexicales, grammaticales et stylistiques, devenant ainsi les fondat