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Logique

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  • Quel ce que la logique ?

    1.
    Science du raisonnement en lui-même, abstraction faite de la matière à laquelle il s'applique et de tout processus psychologique. 2.
    Caractère logique, rationnel de quelque chose : Admirez la logique de son raisonnement.

  • Quelle est le synonyme de logique ?

    cartésien, cohérent, judicieux, juste, raisonnable, raisonné, rationnel, sage, sensé.

  • C'est quoi une personne logique ?

    En parlant d'une personne.
    Qui fait preuve de raison, de bon sens, qui agit ou se conduit de manière cohérente.
    Il se montre logique en réitérant son refus.

  • Les auteurs de la logique

    Il devient donc capable d'un début de raisonnement logique, mais toujours à partir d'un support concret, rattaché au réel ou à son vécu. à partir de 11-12 ans Stade des opérations formelles : Le jeune apprend à manipuler des concepts abstraits et à les mettre en relation.

Enchaînement cohérent d'idées, manière de raisonner juste. ➙ cohérence, méthode. La logique d'une démonstration. au figuré Suite cohérente d'évènements.

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Logique

Chapitre 1LogiqueUn scientifique étudie des objets, à propos desquels il énonce des faits (ou propositions).

Lalogique manipule de façon formelle les propositions.

Elle permet de modéliser les bases élémen-taires du raisonnement.Il est important de souligner que la logique est utile dans toute démarche scientifique.

En revanche, dans lelangage courant (dit langage vernaculaire), la logique ne s"applique pas toujours.

Cela peut poser problème carles livres et les articles scientifiques (ainsi que les copies des étudiants!) sont rédigés en langage vernaculaire, etpas dans un langage formel.

Il faut donc s"efforcer d"être parfaitement clair quand on rédige un texte scientifique.Définition.En logique, uneproposition(ou assertion) est une phrase à laquelle on peutattribuer une valeur de vérité (vrai ou faux).On note1le vrai, et0le faux.Exemple."πest un nombre entier » est une assertion fausse. " 18 est divisible par 3 » est uneassertion vraie.Remarque.a) La phrase " cette assertion est fausse » n"est ni vraie, ni fausse.

Ce n"estdonc pas une assertion logique.

Ce paradoxe est comparable à un individu affirmant " jemens » : il est logiquement impossible de savoir si cet individu dit ou non la vérité.

C"estle paradoxe du menteur.b) Mentionnons aussi le paradoxe de Berry : soitEl"ensemble des entiers naturels descriptiblespar une phrase (en français) de quinze mots ou moins.

AlorsEest un ensemble fini (iln"y a qu"un nombre fini de phrases de quinze mots ou moins). Soitn0le plus petit entiern"appartenant pas àE.

Alorsn0est défini de façon unique par la phrase" Le plus petit entier non descriptible par une phrase de moins de quinze mots ».Or cette phrase comporte14mots, doncn0appartient àE, ce qui constitue un paradoxe.Celui-ci ne dévoile aucune incohérence des mathématiques, mais prouve tout simplementque n"importe quelle phrase ne peut être considérée comme une assertion mathématique.1.

1) Connecteurs logiquesSoientPetQdeux propositions. Les connecteurs logiques sont :. 1) La conjonction : " et » (notée?)P?Qsignifie quePest vraie etQest vraie.3.

2) La disjonction : " ou » (notée?)P?Qsignifie que au moins l"une des deux propositionsPouQest vraie..

3) La négation : " non » (notée¬)¬Psignifie quePest fausse.. 4) L"implication (notée?)P?Qsignifie que siPest vraie, alorsQest vraie..

5) L"équivalence (notée?)P?Qsignifie quePetQont même valeur de vérité.Remarque.a) Dans le langage courant, " ou » a en général un sens exclusif (fromage " ou »dessert).

En mathématiques, le " ou » est toujours inclusif : siPetQsont toutes les deuxvraies, alorsP?Qest vraie.b) Le seul cas oùP?Qest fausse se produit quandPest vraie etQest fausse.

En mathé-matiques, un résultat vrai n"implique jamais un résultat faux.c) En revanche, siPest fausse, alorsP?Qest toujours vraie, quelle que soit la valeur devérité deQ.On raconte, qu"intrigué par ce résultat, un philosophe interpella ainsi Bertrand Russell : " Voulez-vous direque si2 = 1, alors vous êtes le pape? ». " Bien sûr », répondit Russell. " En effet, le pape et moi sont deuxpersonnes distinctes et deux égale un, donc le pape et moi sont la même personne ».Les connecteurs logiques permettent de combiner des assertions donnéesP,Q,R, pourconstruire de nouvelles assertions, ditescomposées, dont on peut déterminer la valeur de véritéà partir des valeurs de vérité deP,Q,R, 1.

2) Tables de véritéPour manipuler une assertion composée, on peut tout simplement parcourir la liste complètedes valeurs de vérité possibles des assertions qui ont servi à la construire, qui n"est en général pastrès longue.

Ceci permet de remplacer un raisonnement par une simple vérification mécanique,exécutable par ordinateur.Les tables ci-dessous, qui décrivent les connecteurs logiques, servent de point de départ à cesvérifications.PQP?QP?QP?QP?Q000011010110100100111111P¬P0110Exemple.SiPetQsont deux assertions, alorsP?Qest équivalente à(¬P)?Q.

En effet,on peut vérifier cela à l"aide d"une table de vérité :PQP?Q¬P(¬P)?Q00111011111000011101Ainsi l"assertion(P?Q)?((¬P)?Q)est toujours vraie, quelles que soient les valeurs devérité rattachées aux assertionsPetQ.

On qualifie un tel énoncé detautologie.41.

3) Règles logiquesIl existe en logique un certain nombre de règles qui établissent un calcul des propositions,semblable au calcul algébrique.

Après application de l"une de ces règles sur une assertion, onobtient une assertion équivalente, c"est-à-dire ayant la même valeur de vérité.Propriété.SoientP,QetRtrois assertions.

Alors :1.(¬(¬P))?P2.(P?P)?Pet(P?P)?P3.(P?Q)?(¬Q? ¬P)4.¬(P?Q)?(¬P? ¬Q)5.¬(P?Q)?(¬P? ¬Q)6.¬(P?Q)?(P? ¬Q)7.P?(Q?R)?(P?Q)?(P?R)8.P?(Q?R)?(P?Q)?(P?R)Démonstration.Ces règles sont des tautologies, qui se vérifient avec une table de vérité.Remarque.a) Étant donnée une implicationP?Q, on dit que :•l"implicationQ?Pest saréciproque;•l"implication¬Q? ¬Pest sacontraposée.La règle 3. affirme qu"une implication est équivalente à sa contraposée.

Par contre, il n"y aen général aucun lien logique entre une implication et sa réciproque : il se peut que l"unesoit vraie et l"autre fausse.b) Les règles 4. et 5. sont appelées lois de De Morgan en l"honneur du mathématicien britan-nique Augustus De Morgan (1806-1871).c) La règle 6. est très importante à retenir, car elle permet d"écrire la négation d"une impli-cation.1.

4) QuantificateursDéfinition.Unprédicat(ou formule à une variable) sur un ensembleEest un procédé quiassocie à chaque élément deEune assertion.Exemple.La phrase "xest pair » est un prédicat sur l"ensembleNdes entiers naturels.

Ceprédicat associe à l"entier4une assertion vraie, et à l"entier5une assertion fausse.Pour transformer un prédicat en proposition, on utilise un quantificateur.

SoientEun en-semble, etPun prédicat surE.(.

1) Quantificateur universel :?x?E,P(x)signifie que, pour tout élémentxdeE, l"assertionP(x)est vraie.(.

2) Quantificateur existentiel :?x?E,P(x)signifie qu"il existe au moins un élémentxdeEtel queP(x)soit vraie.Il convient également de signaler le quantificateur " d"existence et d"unicité », d"usage moinscourant que les deux précédents.5(3)?!x?E,P(x)signifie qu"il existe un unique élémentxdeEtel queP(x)soit vraie.Remarque.Les variables quantifiées sont muettes, c"est-à-dire que?x?E,P(x)est la mêmeassertion que?β?E,P(β).Exemple.L"assertion (vraie) " Tout nombre réel strictement positif a une racine cubique réellestrictement positive » s"écrit :?x?]0,+∞[,?y?]0,+∞[,y3=xAttention à l"ordre des quantificateurs.

En effet :?y?]0,+∞[,?x?]0,+∞[,y3=xest une assertion tout à fait différente de la précédente (et fausse).Remarque.a) SiEest vide, alors?x?E,P(x)est vraie, et?x?E,P(x)est fausse.b) SiE={x1, ,xn}est un ensemble fini, alors?x?E,P(x)est équivalente àP(x1)?··· ?P(xn).

De même,?x?E,P(x)est équivalente àP(x1)? ··· ?P(xn).c) Une assertion de la forme?x?E,P(x)peut être vraie sans qu"on ait aucun moyen deconstruire effectivement un élémentxdeEtel queP(x)soit vraie.

Par exemple, l"assertion" il existe des banquiers honnêtes » ne constitue pas une information très substantielle,car elle ne permet pas, à elle seule, de fournir un exemple.1.

5) Négation et quantificateursPropriété.SoientEun ensemble, etPun prédicat surE.

Alors :(1)¬(?x?E,P(x))?(?x?E,¬P(x))(2)¬(?x?E,P(x))?(?x?E,¬P(x))Exemple.L"assertion¬(?x?R,x2=-1)peut se réécrire(?x?R,x2?=-1).Le quantificateur universel pouvant être vu comme une généralisation de la conjonction et lequantificateur existentiel pouvant être vu comme une généralisation de la disjonction, ces règlesde négation des quantificateurs généralisent les lois de De Morgan.1.

6) DémonstrationsEn mathématiques, démontrer un résultat, c"est se convaincre de sa validité par applicationdes règles logiques, en s"appuyant sur les axiomes de la théorie considérée ainsi que sur lesthéorèmes déjà existants.1.6.

1) Démonstration directeL"énoncé d"un théorème est souvent de la formeP?Q(des hypothèses impliquent uneconclusion).

Une démonstration directe de cette implication est une suite finieP1, ,Pndepropositions telles que :(1)P1?PetPn?Q(.

2) Pour touti? {1, ,n},Pi?Pi+1.Il est clair que la donnée d"une telle suite d"assertions constitue bien une démonstration del"énoncé de départ.61.6.

2) Raisonnement par l"absurdeOn souhaite démontrer une certaine propositionP.

Pour cela on suppose que¬Pest vraie,puis on en déduit, par le raisonnement, un résultat faux (souvent sous forme de contradiction).Ceci montre que l"hypothèse de départ est fausse, donc quePest vraie.Exemple(Euclide).Il existe une infinité de nombres premiers.Démonstration.On suppose connu que tout entier strictement supérieur à1possède au moins un diviseurpremier.

Supposons (par l"absurde) que l"ensemble des nombres premiers soit fini, disons égal à{p1, ,pn}.Considérons alors l"entier :m= (p1× ··· ×pn) + 1Alorsmest strictement supérieur à1, donc admet au moins un diviseur premierp.

D"autre part,mn"estdivisible par aucun despi.

Doncpn"appartient pas à l"ensemble{p1, ,pn}, contradiction.Exemple.Il n"existe pas de solution réelle au système d"équations (y=x2+ 1etx+y= 0).Démonstration.Supposons qu"il existe un couple(x,y)de réels qui soit solution du système.

Alors, en re-portant, on voit quexest solution de l"équationx2+x+ 1 = 0. Donc cette équation a un discriminant positif,c"est-à-dire que l"on a :-3≥0, ce qui est faux. Cela montre que le système n"a pas de solution.1.6. 3) Démonstration par disjonction des casSoientEun ensemble, etPun prédicat surE.

On veut démontrer que?x?E,P(x)est vraie.Une démonstration par disjonction des cas consiste à trouver des sous-ensemblesE1, ,EndeEtels que :(1)E=E1? ··· ?En.(2) pour touti? {1, ,n}, l"assertion?x?Ei,P(x)est vraie,Alors l"assertion?x?E,P(x)est vraie.Dans la pratique, cette méthode consiste à montrer queP(x)est vraie quandxvérifiecertaines hypothèses supplémentaires, puis que chaque élément deEvérifie l"une au moins deces hypothèses.Exemple.Il existe deux irrationnelsaetbtels queabsoit rationnel.Démonstration.On suppose connue l"irrationnalité de⎷2.

Alors deux cas se présentent : ou bien⎷2⎷2estun nombre rationnel, auquel cas le résultat est démontré, ou bien⎷2⎷2est un nombre irrationnel.

Dans ce cas,on peut écrire?⎷2⎷2?⎷2=⎷2⎷2⎷2=⎷22= 2d"où le résultat en prenanta=⎷2⎷2etb=⎷2.Exemple.Pour tout entier natureln,n3-nest pair.Démonstration.On peut toujours écrire :n3-n=n(n2-1) =n(n+ 1)(n-1)Sinest pair, alors le produit est pair (carnest facteur).

Sinest impair, alorsn+1est pair donc le produitest pair.

Commenest forcément pair ou impair et que la propriété est montrée dans les deux cas, alors elle estmontrée pour toutn.71.6.

4) Le principe de récurrenceRécurrence simpleSoitPun prédicat surN, et soitn0un entier naturel. Supposons que l"on ait les propriétéssuivantes :(1)P(n0)est vraie.(.

2) Pour toutn≥n0,P(n)?P(n+ 1).Alors l"assertion?n≥n0,P(n)est vraie.Récurrence forteSoitPun prédicat surN, et soitn0un entier naturel.

Supposons que l"on ait les propriétéssuivantes :(1)P(n0)est vraie.(.

2) Pour toutn≥n0,(P(n0)? ··· ?P(n-1)?P(n))?P(n+ 1)Alors l"assertion?n≥n0,P(n)est vraie.Remarque.Une récurrence forte fonctionne exactement de la même façon qu"une récurrence,mais il faut faire attention à l"initialisation.

Si par exemple on a besoin d"utiliser l"hypothèse aurangn-1et au rangnpour montrer qu"elle est vraie au rangn+ 1, alors on devra vérifier audépart queP(n0)etP(n0+ 1)sont vraies.Exemple.Soit(un)la suite définie paru0= 1,u1= 1etun+1=un+un-1.

Alors cette suiteest à valeurs entières strictement positives.Démonstration.Ici le prédicat qui nous intéresse est "un>0».

La propriété est vraie pourn= 0etn= 1.Soitn≥1un entier. On suppose queP(m)est vraie pour toutmtel que0≤m≤n. En particulier,P(n-1)etP(n)sont vraies. C"est-à-dire queun-1etunsont des entiers strictement positifs. Mais alors, en considérantla formuleun+1=un+un-1, on voir queun+1est un entier strictement positif. Donc l"assertion?n?N,un>0est vraie.

8) Chapitre 2EnsemblesL"objectif des mathématiques est d"explorer l"intuition que nous avons d"un certain nombred"objets abstraits (comme les nombres ou les fonctions continues), ce qui nous permet d"endéduire de nouvelles propriétés de ces objets.Il existe bien sûr une grande variété d"objets mathématiques, dont certains sont de nature ensembliste, etd"autres non.

Cependant, il est agréable de constater que la théorie des ensembles fournit un cadre universeld"étude pour tous ces objets.

C"est ainsi qu"on peut représenter les nombres entiers, rationnels, ou réels, par desensembles.2. 1) Notion d"ensembleDéfinition.(. 1) Unensembleest une collection d"objets.(.

2) Les objets appartenant à un ensemble donné sont appelés seséléments.SiEest un ensemble et sixest un objet mathématique, alors :"x?E» signifie quexappartient àE."x /?E» signifie quexn"appartient pas àE.Exemple.a) L"ensemble n"ayant aucun élément s"appelle l"ensemble vide, noté∅.b) Sixest un objet, on note{x}l"ensemble dont le seul élément estx.

On appelle un telensemble un singleton.c) Plus généralement, six,y, est une liste finie d"objets, on note{x,y, }l"ensemble deces objets.

On dit qu"un tel ensemble estdéfini en extension.d) Quand on définit un ensemble en extension, l"ordre des objets et les redondances necomptent pas :{0,1}={1,0}={1,0,1}.Un ensemble est entièrement caractérisé par la collection des éléments qui lui appartiennent,ce qui se traduit par la propriété suivante, connue sous le nom d"extensionnalité :Propriété(extensionnalité).Deux ensembles sont égaux si et seulement s"ils ont les mêmeséléments.2.

2) Sous-ensemblesDéfinition.SoientAetBdeux ensembles. On dit queAest inclus dansB, et on noteA?B,si tout élément deAest élément deB.

9) On dit aussi queAest une partie deB, ou queAest un sous-ensemble deB.Propriété(transitivité de l"inclusion).SiA?Bet siB?C, alorsA?C.Propriété.SiEest un ensemble, et siPest un prédicat surE, alors l"ensemble des élémentsdeEsatisfaisantPest une partie deE, que l"on note{x?E|P(x)}.

On dit qu"un tel ensembleestdéfini en compréhension.On peut souvent décrire un ensemble de plusieurs façons : par exemple,{2,3,5}est l"ensembledes nombres premiers inférieurs à6.Définition.SiEest un ensemble, on noteP(E)l"ensemble des parties deE.Notons que l"ensemble vide est toujours contenu dansE, c"est-à-dire :∅ ?P(E).Exemple.P({0,1}) ={∅,{0},{1},{0,1}}2.

3) Opérations sur les ensemblesSoientAetBdeux parties d"un ensembleE. Les opérations ensemblistes sont :.