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Macroéconomie

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  • Quel est le but de la macroéconomie ?

    La macroéconomie analyse la performance des économies et l'évolution de la production, de l'inflation et de la balance des paiements.
    Il n'est possible de réduire la pauvreté et d'assurer une croissance durable qu'en poursuivant des politiques monétaires et budgétaires rationnelles.26 avr. 2022

  • Quelles sont les trois grandes questions de la macroéconomie ?

    Trois thèmes ont constitué au xxe siècle des objets de préoccupation autour desquels se sont constitués des chapitres importants de la théorie macroéconomique : le sous-emploi, les fluctuations conjoncturelles et les facteurs de la croissance.

  • Pourquoi la macroéconomie ?

    La macroéconomie, elle, étudie les interactions et le comportement des économies de pays dans leurs entièreté, telles que les raisons d'une récession, ce qui provoque la croissance économique et comment les pays peuvent bénéficier de la spécialisation ou du commerce.

  • Trois courants de recherche se sont développés à partir du modèle de l'équilibre général (Arrow-Debreu), concurrent de la macroéconomie keynésienne : le courant anti-keynésien de Chicago avec les modèles RBC, le courant de Bewley et les modèles à prix fixes prolongeant la tradition keynésienne.
La macroéconomie a pour objet l'étude globale de l'économie à partir de grands agrégats (somme des grandeurs économiques de même nature en valeur ou en volume) comme la consommation, la production, l'emploi, le revenu, l'investissement, l'inflation, le taux de chômage, etc.

Macroéconomie
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Macroéconomie

PréfaceLa scienceéconomique estune scienceplurielle etcomple xe qui,comme lef aisaitdéjàremarquer JohnMaynard Ke ynes,sesitueauconfluentde lamathématique, del"histoire et dela philosophie.Le but desauteurs decemanuelest defournir àl"étudiant unoutil utile etdidactique pouracquérir l"essentielde cebag agede compétenceshétéroclites dansl"une desdeux branchestraditionnelles dela discipline,la macroéconomie.A quis'adr essecelivr e? Le contenude celi vrerecoupe unegrandepartiedu programmedu premierc ycleuni- versitairefrançais desciences économiquesen abordantles principauxenjeux etmodèles macro-économiques (IS-LM,AS-AD etIS-LM BP).Cet ouvragese destinedonc d"abordaux étudiantsde licenceset d"AES,mais également auxétudiants declasses préparatoiresou auxétudiant sdesIUTsouhaitant poursuivre leursétudes ensciences économiques.De même,ce manuelpeut constituerun outilprécieux pourcertains étudiantsde secondcyclequi auraientbesoin dese constituerou réactiv erun bagage théoriquesolide enma-croéconomie envue dela préparationd"un concours.Quelle estl'appr ocheadoptéedansce livr e? Les auteursont voulu écrirelemanuelqu"ils auraientaimé av oiren tantqu"étudiant, c"est-à-dire unmanuel recourantprincipalement àl"intuition, l"ex empleet laperspecti vehistorique.

Lesauteurs dece livre sonten effetconv aincusque l"acquisitiondes com-pétences nécessairesà l"analyseéconomique nepeut sef airesans unecertaine formed"incarnation historiqueet empirique,c"est-à-dire enécho av ecle monderéel, afindemieux comprendreet saisirl"intérêt (etles limites)des raisonnementséconomiques.

Le présentouvrage déclinecette perspectiv ehistorique etempiriquededeuxfaçons.

Danssa structuregénérale d"abord,en retraçantle contexte desgrands modèlesthéoriques ma-croéconomiques eten lesarticulant lesuns auxautres dansune perspectiv ehistorique.

Faceà ladi versité desargumentsthéoriquesetconclusions normativ esdeséconomistes,l"étudiant peutparfois seretrouv erperdu ennesachantplus quoiretenir nipenser .En res-tituant lesmodèles dansleur contexte eten identifiantlesproblèmespratiques etenjeux théoriques auxquelsleurs auteurssouhaitaient répondre,ce manuelpermettra àl"étudiant de mieuxapprécier lacohérence internede chaquethéorie etde comprendreleur articu-lation aucours dutemps, facilitant ainsil"apprentissage etl"acquisitiond"uneculture gé-nérale économiquequi fait parfoisdéfautdans lecursus universitairefrançais ensciences économiques.

Reprenantl"adage duphilosophe dessciences EtienneKlein selonlequel tout véritablesa voirscientifiquesupposepréalablement"une bonneconnaissance denos 9Préface9782340-065154_001-288.indd 59782340-065154_001-288.indd 510/01/2022 13:02:2810/01/2022 13:02:28connaissances", lesauteurs decet ouvragepartagent lacon victionque cedétour parl"his- toire permettraà l"étudiantd"acquérir lerecul critiqueindispensable àtoute démarchescientifique.Ensuite, cemanuel adopteune démarcheprogressi ve dansla façond"aborderlesmodèlesen recourantsystématiquement àl"e xemple etlesfaitséconomiques.L "étudiantpeu àl"aise aveclesmathématiques peutainsi acquérirl"essentieldesraisonnements etintui- tions clefsdechaque modèlesans dev oirétudier leursaspects formalisés.Deplus,chaquefin dechapitre s"accompagnede cashistoriques etactuels permettantde mettreen lienles concepts ducours av eclaréalitééconomiquepasséeet contemporaine.Comment eststructuré celi vre ?L"ouvrages"ouvre surun chapitredétaillant lesdif férentsagrég atsmacroéconomiques quipermettra àl"étudiant decomprendre laconstruction statistiquedes principalesgrandeurs et variableséconomiquesutilisées dansle raisonnementmacroéconomique (Chapitre1).

Il estsui vid"unchapitreintroductif d"Histoirede laPensée Économique,permettant desaisir àla foisl"intérêt, ladi versité etl"unité delathéoriemacroéconomique(Chapitre2).

La premièreet principalepartie duli vreest consacréeau modèlekeynésien IS-LM.

Celui-ci estdétaillé étapepar étape,en abordantd"abord laconstruction dela courbeIS (Cha-pitre 3)et lacourbe LM(Chapitre 4)puis l"équilibredu modèleet l"analyseque cemodèle propose despolitiques macro-économiquesconjoncturelles (Chapitre5).

Laseconde par- tie duli vreestconsacréeau modèleAS-AD, intégrantla modélisationd"un bloc"of fre"émanantducomportementdeproductiondesentreprises,laflexibilitédesprixetlacourbede Phillips(Chapitre 6).Enfin, ladernière partiese consacreà l"étudede l"économieou- verteet l"influencedes échangesfinanciers etcomm erciauxsur l"activité économiqued"un payset l"efficacité despolitiqueséconomiques(Chapitre 7).Chaque chapitrede l"ouvrage,à l"exception duChapitre 2,estorg aniséde laf açonsui- vante: — Unesection decours quie xpliquepas àpas lesdifférentséléments dumodèle théo-rique enrecourant auxe xemples etàl"intuitiondel"étudiant.— Unesection constituéede cashistoriques etactuels permettantà l"étudiantde saisirle contexteetenjeux contemporainsdes modèlesdu cours.— Unesection d"ex ercicesavecleurcorrigé ,permettantàl"étudiantdes"approprier les modèleset des"entraîner pourdes examens. 106 9782340-065154_001-288.indd 69782340-065154_001-288.indd 610/01/2022 13:02:2810/01/2022 13:02:28Chapitre1 Les agrégatséconomiques Étudier lamacroéconomieconsis teà analyseretmanipulerdes grandeurséconomiques (inflation, PIB,chômage, monnaie,déficit public,et c.)afin derépondre àdifférentespro- blématiques depolitiques publiques.P are xemple:quel estl"effetdesréglementationsfinancières internationalessur leséchanges decapit aux? Quelest l"effetdesréformesdel"assurance chômagesur letaux d"emploides jeunes? Ouencore, quelssont lesdéter-minants dela croissanceéconomique ?Ainsi, comprendrelesprincipauxenjeux etmé- canismes macroéconomiquespermet àchacun d"êtreplus éclairé lorsqu"ilprend desdé- cisions importantes(créer uneentreprise, inv estirdans desactifsfinanciers,acheterunevoiture)et àchaque citoyen dedisposer d"outilspourévaluer leprogramme descandidats une foisv enueletempsdes élections.La macroéconomiese distinguede lamicroéconomie, quiconsiste àétudier commentles individusetles entreprisesprennent leursdécisions dansun mondeoù les ressourcessont rares.Combien detra vailleurs uneentreprisedoit-elleembaucherafind"a voir leplus grand profitpossible ?Quelestle panierde consommation optimalpour unconsomma- teur?Quels sontles déterminantsqui poussentun individu àf airedes étudessupérieures ?Quel estl"ef fetd"unetaxe surles boissonssucréessurla consommationde sodaspar les adolescents?Toutes cesquestionssontanalysées àl "aidede modèlesthéoriques re-présentant lecomportement desagents économiquesconcernés ouà l"aidede donnéesindividuelles(des donnéessur lessalaires desindi vidus,leur niv eaud"étude, leurâge,etc.)Cependant, lafrontière entremacroéconomie etmicroéconomie sembleaujourd"hui s"étioler dansbeaucoup dechamps d"études.Ceci s"explique d"abordpar lef aitquedenombreux modèlesmacroéconomiques sefondent sur desbases théoriquesmicroécono-miques, àtra verslamodélisationducomportement d"unagent économiqueindi viduel,considéré commereprésentatif detous lesautres agentsdu mêmetype dansl"économie.

D"autre part,la majoritédes trav auxéconomiques sontaujourd"huidenatureempirique,c"est-à-direqu"ilsreposentsuruntravaildedonnéescherchantàétablirdesliensdecausa-lité entredeux phénomènes.Or ,beaucoup decestrav auxrépondent àdes problématiquesmacroéconomiques enutilisant desdonnées microéconomiques(données d"entreprises,de ménages,etc.). 11Chapitre 1Les agrégats économiques9782340-065154_001-288.indd 79782340-065154_001-288.indd 710/01/2022 13:02:2810/01/2022 13:02:28CHAPITRE1LE COURSDE BASE 1.

1) Indicateursde larichesse crééeet desprix 1.1.

1) Lepr oduitintérieurbrut(PIB) Pourévaluerlacapacitéd"uneéconomieàcréerdesrichesses,leséconomistesmesurentleProduitIntérieur Brut(PIB) .

Ilrecense larichesse crééesur unepériode donnée(année, trimestre, etc.)et unpérimètre géographiquedonné (pays,région, etc.).Il s"agitdonc d"une variabledeflux, exprimée enuni tédetemps,puisqu"elle estmesurée aucoursd"unepériode donnée1.

Elles"oppose àune variable destock, quicorrespondà unegrandeur économique mesuréeà uninstant tdonné2.

Ladistinction entreflux etstock estsouv entillustrée parune baignoiretrouée etdont lerobinet estouv ert: l"eaucoulant dansla baignoire depuisle robinetet cellecoulant horsde labaignoire parle troureprésentent des flux(par ex emple,3litresparminute),alors quela quantitéd"eau dansla baignoireà un instantt correspondau stock(par ex emple,125 litres).Revenons-enàl"indicateur duPIB.

Cedernier peutse calculerpar troisapproches diffé- rentes :1. l"approchepar laproduction ;2. l"approchepar lesdépenses ;3. l"approchepar lesre venus.

Lacomptabilité nationale3permet demontrer queles troisapproches sontéqui valentes.

Elle définitune identitémacroéconomique comptablestipulant quedans uneéconomie donnée :Production=Dépenses=Revenus1.

Exemplesdev ariablesde ux:nombrede licenciementsen Franceen 2020,salaire annueld'un ménage, le décitpublic françaisen 2020.Il estimportant decomparer deuxv ariablesde uxcalculées surla même période (comparerun PIBtrimestriel àun PIBannuel apeu desens). 2.

Exemplesdev ariablesde stock:nombrede chômeursen Franceau 31décembre 2020,patrimoine im-mobilier d'unménage, ladette publiquefrançaise le31 décembre2020.

Lesv ariablesde stockcitées icicorres -pondent àla sommedes variables deux prisescommeex empledans lanote debas depage n°1.Eneffet,la dette publiqueau 31décembre 2020n'est riend'autre quel'accumulation desdécits publicsdes annéesqui précédent.3.

Lacomptabilité nationalea pourobjectif detenir descomptes agrégésd'une nationet s'estréelle mentdéveloppéeà lasuite dela SecondeGuerre mondiale.Elle représenteschématiquement etde manièrequanti éel'activitééconomique d'unenation. 128Chapitre 1Le cours de base1.

1) In dicateurs de la richesse créée et des prix1.1.

1) Le p roduit intérieur brut (PIB)9782340-065154_001-288.indd 89782340-065154_001-288.indd 810/01/2022 13:02:2810/01/2022 13:02:28LESA GRÉGATSÉCONOMIQUES Pour lecomprendre, prenonsl'e xemple d'uneéconomiesimpleetreprésentonsles échanges decette économieà l'aided'un schéma desflux circulair es.

Onsuppose quedans cetteéconomie unseul bienest produitpar lesentreprises :des téléviseurs.Chaque année, lesentreprises dupays produisent2 millionsde téléviseursv enduà 1000C l'unité.Le paysest peupléde 2millions deménages, quine consommentque destéléviseurs pourvivre.P armices2millions d'habitants,1,5 millionssont destra vailleurs employés ausein des entreprisesdu pays(ils apportentle trav ailpermettant deprodui re)et0,5millionssontactionnaires desentreprises (ilsapportent lecapital permettantde produire).La richessecréée danscette petiteéconomie peutaussi biense calculerpar l'approchepar laproduction, lesre venus, ouencorelesdépenses.Par lasuite, nousferons parfoisallusion auPIB àl'aide dela variable Y.Approcheparla production - Elleconsiste àcalculer lav aleurmarchande totalede la productionannuelle endéduisant lesi ntrantsutilisés pourles produire,appeléslesconsommations intermédiaires.Le PIBreprésente ainsila sommedes valeurs ajoutées(VA),qui correspondentà ladif férenceentre leprix deventeet leprix desconsommations intermédiaires.Y=PIB=∑VADans lecas denotre petite économie,les entreprisesn"utilisentaucunintrant pourpro- duire lestéléviseurs etn"ont doncpas deconsommation intermédiaire.La valeur ajoutéetotale produiteest égale à:2 millionsde téléviseurs×1000C=2milliardsCLe PIB(calculé parl'approche dela production)de notrepetite économieest ainsiég alà 2 milliardsC.

Attention,il s'agitdes bienset servicesnaux, signiantque seulle pro-duit nald'une chaînede productionest prisen comptedans lecalcul.

Celasignie queles consommationsintermédiaires (nousa vons supposéqu'iln'yenav aitpas dansnotre exemple),quisont desbiens ouservices utilisésdans leprocessus deproduction, sontintégrés dansle prixnal etnon comptésséparément, and'éviter undouble comptage! Pare xemple,sipourproduirechaque téléviseur, lesentreprises dupays av aientdûacheter200C deplastique àd'autres entreprisesdu pays,ces 200C nedoi ventpasêtrecomptés deux fois.Il nef autdonc pasadditionner200C deplastique produitspar l'entreprisede plastique et1000 C dutéléviseur ,puisqueles1000 C dutéléviseur comprennentdéjà les200C deplastique utilisésdans leprocessus deproduction dutéléviseur .139Les agrégats économiques9782340-065154_001-288.indd 99782340-065154_001-288.indd 910/01/2022 13:02:2810/01/2022 13:02:28CHAPITRE1Comme lesuggère notree xemple, lePIBestcalculéauprix dumarché.

Enef fet,il n'estpas possibled'additionner desbaguettes depain av ecdes voitures.

Leséconomistesvontdonc multiplierle nombrede baguetteset dev oituresproduites parleur prixde marchérespectifs, and'additionner deseuros av ecdes euros.Procéderainsiaunég alementautre avantage:leprix donneune indicationde lav aleurqu'accorde lasociété àun bienou unservice puisqueplus unbien estfortement désiréplus sonprix auratendance àêtre élevéet inv ersement.Approcheparles dépenses- Elleconsiste àcalculer lasomme desdépenses réaliséespar lesagents économiquespour acquérirdes bienset services.Les dépensestotales cor- respondent àla somme: — Desdépenses deconsommation effectuées parles ménages,lesinstitutionssans butlucratif auservice desménages (ISBLSM)4et lesadministrations publiques(APU)5.

Cesdépenses deconsommation sontgénéralement représentéespar lav a-riableCpour laconsommation desménages etdes ISBLSMet parla variable Gpour laconsommation desAPU. — Desdépenses d"inv estissementenformationbrutedecapital fixe (FBCF)6effec-tuées parles entreprises,les APU,les ménageset lesISBLSM.

Cesdépenses d"in-vestissementsont généralementreprésentées parla variable I7.— desdépenses effectuées parlesagentséconomiques étrangerspour acquérirdes biens nationaux(e xportations)auxquellessontsoustraites lesdépenses desagents économiques nationauxv ersdesbiensétrangers (importations).Les exportations sont généralementreprésentées parla variable Xet lesimportations parla variable M.— Desbiens etservices inv enduspar lesentreprises,quisontconsidéréscomme "achetés" parles entreprises.Ils sontainsi comptabiliséscomme unedépense, sousle nomde variation destoc k.4.

LesISBLSM fournissentdes bienset servicesaux ménagessans objectifde faire desprots.

Ellescom- prennent pare xempleleséglises,lesclubs desport (amateurs),les syndicats,partis politiquesou autresassoc ia-tions.5.

LesAPU comprennentl'administration centrale(ministères, etc.),les collectivités territoriales(conse ilrégional, conseildépartemental, mairie,etc.) etles servicesde sécuritésociale. 6.

LaFBCF correspondà l'acquisitionde biensdurables, commedes biensd'équipement parles entreprises pour augmenterleurs capacitéde production,l'achat/construction delogements parles ménages,la construction d'infrastructures publiques(bâtiments, routes,etc.) parl'État. 7.

Dansles chapitressui vants, l'investissementeffectuépar lesAPU,principalementl'État,serainclus dansla variableGet nonpas I.

Ainsi,Gdésignera aussibien lesdépenses deconsommation queles inv estissementsde l"État.1410Chapitre 19782340-065154_001-288.indd 109782340-065154_001-288.indd 1010/01/2022 13:02:2910/01/2022 13:02:29LESA GRÉGATSÉCONOMIQUES Y=PIB=Dépenses enconsommation finale+Dépenses enformation brutede capitalfix e(in vestissement) +Exportations-Importations+Variationdes stocks=C+I+G+X-MDans lecas denotre petiteéconomie, admettonsque 1,8millions d"habitantsachètent un téléviseurchacun.

Deplus, onsuppose qu"iln"y ani exportation, niimportation.

Lavaleurdes téléviseursachetés parles ménagess"élèv edonc à: 1,8 millionde téléviseurs×1000C=1,8milliardCQu'en est-ildes téléviseursqui nesont pasv endus? Lesin vendus sontdétenusparlesentreprises etentrent dansleurs stocks(ils sontconsidérés comme"achetés "par lesen- treprises).

Lav aleurdestéléviseursstockés s'élève doncà :0,2 millionde téléviseurs×1000C=0,2milliardCAinsi, lesdépenses totalesen téléviseurss'élèv entà 1,8+ 0,2=2milliards C.

LePIB (calculé parl'approche parles dépenses)de notrepeti teéconomie estég alà 2milliardsC.

Nousretrouv onsbienl'égalité macroéconomique Production= Dépenses, autrementditY=C+I+G+X-M.Approcheparles re venus - Elleconsiste àcalculer lasomme desre venus perçuspar lesagents économiques.La richesseproduite etv endueest enef fetrépartieentrela rémuné-ration destra vailleurs,larémunérationde