La place du scanner est indiscutable au cours des infections pulmonaires car la radiographie standard seule manque de spécificité, en particulier chez les sujets immunodéprimés. En cas d’immunodépression, une tuberculose, une aspergillose ou une pneumocystose sont recherchées en première intention.
L'auscultation pulmonaire est probablement la composante la plus importante de l'examen clinique. Les différentes parties du thorax doivent être auscultées, y compris les flancs, afin de détecter des anomalies au niveau de chaque lobe pulmonaire. Les signes à rechercher comprennent
Un examen pulmonaire complet comprend l'inspection, l'auscultation, la percussion et la palpation thoracique. Les patients qui ont une maladie pulmonaire doivent subir un examen clinique complet, comprenant un examen des ganglions lymphatiques, de la peau et du système musculo-squelettique.
Formation médicale continue : le point sur… La place de l’imagerie est essentielle au cours des infections pulmonaires. La TDM doit être effectuée en cas de forte suspicion clinique de pneumonie avec aspect radiographique normal, équivoque ou non spécifique, ce qui concerne particulièrement les sujets immunodéprimés.
La Haute Autorité de santé (HAS) publie, suite à la demande de pneumologues et de radiologues et dans le cadre du Plan cancer 2014-2019, un rapport sur lévaluation de la pertinence du dépistage du cancer broncho-pulmonaire (cancer du poumon) en France. Le rapport présente lanalyse critique et la synthèse des informations issues des publications sur
La HAS rappelle, par ailleurs, les difficultés à identifier de façon précise et fiable la population la plus à risque de cancer broncho-pulmonaire et souligne donc lintérêt dorienter les recherches autour de cette question. Elle rappelle également la nécessité dune maitrise de lirradiation, la répétition dexamens radiologiques entrainant un cumul d
Les données disponibles sur le dépistage du cancer broncho-pulmonaire sont synthétisées au regard des critères justifiant la mise en place dun dépistage définis par lOMS et actualisés par lAnaes/HAS en 2004. Il nexiste pas de méthode valide et reproductible pour le dépistage du CBP. La dose de rayons X effectivement reçue par les individus dépistés
Le nombre de cancers broncho-pulmonaires (CBP) a été estimé à 39 495 nouveaux cas diagnostiqués et le CBP est à lorigine de 29 949 décès en France en 2012. Retrouvé dans 71 % des cas chez des hommes, le CBP représente la 1ère cause de décès par cancer dans cette population (21 326 cas, taux de mortalité standardisé (monde) de 37 pour 100 000). Chez
De manière générale, le CBP est un cancer de mauvais pronostic, avec des taux de survie globalement stables et parmi les plus faibles pour les tumeurs solides (de lordre de 15 % à 5 ans). La possibilité de dépister une maladie à un stade précoce est dabord liée au temps de son évolution. Ainsi, le dépistage est dautant moins possible que la vitesse
Ni la gravité, ni la fréquence dune maladie ne peuvent à elles seules justifier du caractère opportun dun dépistage. Les caractéristiques de la maladie dépistée, du test envisagé comme méthode de dépistage, les options thérapeutiques efficaces disponibles pour modifier le cours de la maladie et améliorer létat de santé doivent également être prises
Des recommandations de bonne pratique clinique pour larrêt de la consommation de tabac sont disponibles sur le site de la HAS. Les bénéfices associés à un arrêt du tabac concernent les CBP ainsi que de nombreuses autres localisations de cancers et les maladies cardiovasculaires. Des interventions daide au sevrage tabagique ont montré leur efficacit
Dans les essais examinés, la séquence des examens complémentaires pour lexploration des nodules suspects à limagerie était non standardisée ou non décrite. See full list on has-sante.fr
La définition des populations des essais était liée à leur exposition au tabac et donc à leur niveau de risque. Plusieurs indicateurs ont été utilisés dans les essais pour estimer lintensité de lexposition (30 ou 20 paquets-année ou 15 cig./j pendant 25 ans ou plus de 10 cig./j pendant 30 ans, temps darrêt du tabagisme de moins de 15 ans ou de 10 a
La littérature est limitée à sept essais randomisés visant à montrer leffet du dépistage par tomodensitométrie thoracique (à dose de rayons X qualifiée de faible) sur la réduction de la mortalité par CBP (recrutement débuté entre 2002 et 2011) en comparaison à un groupe témoin : Parmi les six essais randomisés menés en Europe (NELSON, DLCST, ITALUN
Trois autres études (début des années 2000) étaient des études de faisabilité (LSS préalable à NLST et DEPISCAN, non aboutie) ou en cours dinclusion (UKLS), sans résultat disponible sur leffet du dépistage sur la mortalité. See full list on has-sante.fr
Les données recueillies aux États-Unis, il y a plus de 10 ans, ont fait lobjet de multiples analyses. Lessai est terminé et les analyses sur le critère de jugement principal publiées (New England Journal of Medicine 2011, 2013 et Cancer 2013). Plusieurs éléments sont à souligner : See full list on has-sante.fr
Limpact psychologique associé a été peu documenté dans les études examinées. Lattente, lannonce et la nature des résultats ne vont pas dans le sens dun effet bénéfique du dépistage. Les complications graves potentielles (pouvant aller jusquau décès) liées aux investigations consécutives à la découverte de nodules évocateurs de CBP figurent parmi le
Au vu de lanalyse critique des essais contrôlés randomisés sur le dépistage du cancer broncho-pulmonaire par tomodensitométrie thoracique à dose de rayons X qualifiée de faible et au regard des critères justifiant la mise en place dun dépistage définis par lOMS et actualisés par lAnaes/HAS en 2004, la HAS considère que les conditions de qualité, de