La Bruyère s'inspire des salons tenus par la noblesse de son époque, et dans lesquels les femmes de l'aristocratie se retrouvaient pour discuter et s'instruire.
Suivant ce modèle, il y aurait dans les mots de La Bruyère une volonté de créer une certaine intimité avec son lecteur, un désir de le séduire par la parole.
La Bruyère ébauche, en filigrane, le portrait de l'honnête homme.
Les portraits principaux du livre V sont ceux d'Acis, Arrias, Théodecte, Troïle, Cléon, Euthyphron, Cléante et Hermagoras.