L’évaluation des effets des polluants sur les organismes vivants fait classiquement appel à des bioessais en laboratoire, qui permettent de mesurer la toxicité de ces substances dans des conditions contrôlées. Principes, utilisations, classification, avantages et limites de ces outils : vous saurez tout (ou presque) grâce à cet article !
Il est désormais admis que le contenu chimique d’un échantillon ne renseigne pas, de façon systématique, sur sa toxicité vis-à-vis d’organismes vivants. Il est également reconnu que les actions combinées liées à la présence de mélanges de polluants ne peuvent pas être prévues à partir d’une liste de ces polluants (Angerville, 2009) .
On distingue classiquement trois grandes approches en écotoxicologie : les expérimentations de laboratoire, le terrain et la modélisation. Le mésocosme est généralement considéré comme l’intermédiaire entre le laboratoire et le terrain.
Résultats d’une batterie de bioessais appliqués sur différents échantillons d’un effluent hospitalier, prélevés à différents moments de la journée – On voit que l’algue P. subcapitata est globalement l’espèce la plus sensible aux polluants présents dans cet effluent – Crédit : d’après Boillot, 2009 – Licence : tous droits réservés