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La communication politique

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  • Comment définir la politique de communication ?

    Votre politique de communication est un document qui va vous permettre de définir et mettre en place votre communication.
    Vous pourrez y retrouver toutes les informations concernant votre charte graphique, mais aussi tous les éléments qui concernent votre cible.
    On y retrouvera donc : Votre/ Vos persona (cible)

  • Comment travailler dans la communication politique ?

    Pour devenir responsable de communication, un niveau master (bac + 5) est indispensable.
    Les formations recommandées sont les sciences de l'information, de la communication, mais aussi le droit, les sciences économiques, les sciences politiques (IEP), etc.

  • Quel est le principe de la communication ?

    Le principe de communication d'un émetteur vers un récepteur engendre une série d'interactions provoquées par la compréhension, le ressenti, l'appropriation du récepteur, ce que l'on appelle le feedback.
    Le récepteur est à son tour émetteur.

  • On peut distinguer trois formes de communication :

    - la communication interpersonnelle qui met en relation deux individus. - La communication de groupe qui met en relation plusieurs individus. - La communication de masse qui est un ensemble de techniques qui permettent à un acteur de s'adresser à un public nombreux.
« Communication politique » est un euphémisme pour parler de la propagande, terme devenu extrêmement négatif à la fin des années 1970, car lié à la notion de totalitarisme.

La communication politique
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La communication politique
© 2003- Presses de l'Université du QuébecÉdifice Le Delta I, 2875, boul.

Laurier, bureau 450, Sainte-Foy, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 - www.puq.uquebec.caTiré de : La communication politique, Anne-Marie Gingras (dir.), ISBN 2-7605-1218-5© 2003 - Presses de l'Université du QuébecÉdifice Le Delta I, 2875, boul.

Laurier, bureau 450, Sainte-Foy, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 - www.puq.uquebec.caTiré de : La communication politique, Anne-Marie Gingras (dir.), ISBN 2-7605-1218-5VIIILa communication politique1.2.

5) Les perspectives de la recherche critique:l'enchevêtrement des déterminationset l'autonomie relative des audiences 54Conclusion 64CHAPITRE 2Le langage politique 67 Maurice Charland2.

1) La rhétorique, une nécessité pour la politique 702.1. 1) Les éléments de rhétorique, le combatet le jugement 702.1.2. Le statut épistémique du discours politique 752.2. La place du pouvoir dans le discours 772.2.1. L'idéologie, le mythe et la constitution des identités 782.2.2. La tropologie constitutive d'un ordre symbolique 802.2.3. L'imposition de tropes pour favoriserune perspective politique 812.2.4. Les genres de rhétorique, des marqueursde stratégies et d'exigences 822.3. Les styles politiques . 832.3.1. Le style réaliste: une communicationinstrumentale qui prétend dire vrai 842.3.2. Le style courtois: l'incarnation symboliqueet incontestée du pouvoir 852.3.3. Le style bureaucratique: la logique administrativeen action 862.3.4. Le style républicain: la valorisation du débatet de la raison 872.4.

La pragmatique ou la pratique de l'égalitéet la rationalité 88Conclusion 90CHAPITRE 3L'image politique 93Estelle Lebel3.1.

Les imaginaires politiques de l'image 963.1.1. Imaginaires passés 963.1.2. Imaginaires actuels . 983.1.3.

L'emprise des modèles de communication . 101© 2003 - Presses de l'Université du QuébecÉdifice Le Delta I, 2875, boul.

Laurier, bureau 450, Sainte-Foy, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 - www.puq.uquebec.caTiré de : La communication politique, Anne-Marie Gingras (dir.), ISBN 2-7605-1218-5Table des matièresIX3.2.

La complexité de la réception des messages 1023.2.1. L'empreinte du réel dans les images 1033.2.2. L'image ni plus concrète ni plus facileque le langage politique 1053.2.3. L'image apolitique 1083.2.4. La télévision comme lien social 1123.2.5. La connaissance des téléspectateurset téléspectatrices . 1153.2.6. La réception et la dilution du politique . 1183.3. Le contrôle des images 1193.3.1. La dimension langagière 1193.3.2. La dimension communicationnelle 1253.3.3. La dimension marchande 1293.4. Des images qui résistent . 1313.4.1. Le détournement 1313.4.2. La caricature . 132Conclusion 133CHAPITRE 4L'opinion publique 137Loïc Blondiaux4.1. L'essence critique du concept d'opinion publique 1414.1.1.

Un critère de rationalité: l'opinion publique est(ou devrait être) une opinion conscienteet informée 1424.1.2.

Un critère de publicité: l'opinion publique est(ou devrait être) une opinion concertée 1434.1.3.

Un critère d'effectivité: l'opinion publique est(ou devrait être) une opinion organisée 1434.1.4.

Un critère d'authenticité: l'opinion publique est(ou devrait être) une opinion spontanée 1444.2.

L'essence historique de la notion d'opinion publique 1464.2.1. L'opinion éclairée contre l'opinion commune(fin XVIIIe siècle) 1464.2.2. La démocratie contre les foules(Bryce versus Lippmann) 1474.2.3.

Les publics contre les masses(de Blumler à Habermas) 148© 2003 - Presses de l'Université du QuébecÉdifice Le Delta I, 2875, boul.

Laurier, bureau 450, Sainte-Foy, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 - www.puq.uquebec.caTiré de : La communication politique, Anne-Marie Gingras (dir.), ISBN 2-7605-1218-5XLa communication politique4.3.

Ce que les sondages font à l'opinion 1504.3.1. L'intérêt pratique des sondages 1524.3.2. La mesure sondagière de l'opinion 1534.3.3.

La force du sondage: nombre démocratiqueet nombre statistique 157CHAPITRE 5La communication électorale 159Richard Nadeau et FrŽdŽrick C.

Bastien5.1. L'émergence d'une discipline . 1625.1.1. La communication de masse 1625.1.2. La communication politique 1645.1.3. Les outils de la communication politique 1655.1.4. La communication électorale . 1665.2. L'évolution des campagnes et de la communicationélectorale 1695.2.1. Vers un nouvel âge de la communicationélectorale 1695.2.2. La professionnalisation et l'américanisationdes campagnes électorales 1705.2.3. La montée du marketing politique 1725.3. Les contenus et les effets de la communication électorale . 1735.3.1. Les grands modèles sur les effetsde la communication 1735.3.2. Les sondages électoraux 1765.3.3. La publicité télévisée 1785.3.4. Les débats télévisés . 1815.3.5. Les nouvelles télévisées 1825.3.6.

L'Internet 185Conclusion 187CHAPITRE 6Internet et les pratiques politiques 189Thierry Vedel6.1.

Les potentialités politiques de l'Internet . 1926.1.1. Une meilleure information des citoyens 1926.1.2. La stimulation du débat politique 1936.1.3. Des mobilisations politiques plus aisées 1946.1.4.

Des relations plus étroites entre gouvernéset gouvernants . 195© 2003 - Presses de l'Université du QuébecÉdifice Le Delta I, 2875, boul.

Laurier, bureau 450, Sainte-Foy, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 - www.puq.uquebec.caTiré de : La communication politique, Anne-Marie Gingras (dir.), ISBN 2-7605-1218-5Table des matièresXI6.2.

Les théories de la démocratie et Internet 1966.2.1.Les flux d'information dans les systèmes politiques 1966.2.2.

Le modèle élitiste 1976.2.3. Le modèle pluraliste 1986.2.4. Le modèle républicain 1996.3. Les usages politiques d'Internet 2016.3.1. Le gouvernement électronique: les parlementset l'administration 2016.3.2. Les villes numériques 2026.3.3. Les partis en ligne et les net-campagnes 2036.3.4. Les mobilisations politiques: les mouvementssociaux et les communautés citoyennes 2056.4. Les enjeux et problèmes . 2076.4.1.

La fracture numérique . 2076.4.2. À la recherche d'une citoyenneté active et éclairée 2086.4.3.

Une société sans médiateurs? 2106.4.4.

Une société de transparence ou de surveillance? 212Conclusion 213CHAPITRE 7La réception des messages 215Serge Proulx et Danielle Bélanger7.1.

De la tradition des effets directs au paradigmedes effets limités . 2187.1.1. La tradition des effets directsdes communications de masse 2187.1.2. La rupture: l'émergencedu paradigme des effets limités 2207.2. Les fondements de l'analyse de réception 2267.2.1. L'apport des Cultural Studies à l'analysede la réception . 2297.2.2. L'ethnographie de la réception 2357.3. L'état du champ de recherche: débats et controverses . 2487.3.1. Le modèle "texte - lecteur» 2487.3.2. Les représentations du public 2497.3.3. Retour sur les méthodes ethnographiques . 2517.3.4. La place du chercheur dans l'observation . 2527.3.5.

Y a-t-il convergence entre traditions opposées? . 253Conclusion 254© 2003 - Presses de l'Université du QuébecÉdifice Le Delta I, 2875, boul.

Laurier, bureau 450, Sainte-Foy, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 - www.puq.uquebec.caTiré de : La communication politique, Anne-Marie Gingras (dir.), ISBN 2-7605-1218-5© 2003 - Presses de l'Université du QuébecÉdifice Le Delta I, 2875, boul.

Laurier, bureau 450, Sainte-Foy, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 - www.puq.uquebec.caTiré de : La communication politique, Anne-Marie Gingras (dir.), ISBN 2-7605-1218-5ace à l'indétermination d'un champ de recherche interdiscipli-naire, certains bilans théoriques empruntent la voie optimistede l'ouverture productrice de richesse conceptuelle ou au contrairela voie tourmentée de l'incompréhension entre universitaires induitepar la multitude de méthodes et l'absence de fondements normatifsunificateurs du champ.

En 1981, la première attitude avait guidé DanNimmo et Keith Sanders dans leur évaluation enthousiaste de l'étatde la recherche en communication politique.

Dix ans plus tard, c'està regret que Dan Nimmo et David Swanson (1990) constatent l'étatde fragmentation dans lequel se trouve ce champ interdisciplinaire.Une forte volonté unificatrice émane de leur bilan et les auteurstentent d'identifier les bases conceptuelles propres à la communica-tion politique, ses préoccupations dominantes et ses méthodes derecherche - variées, il va sans dire.

Nimmo et Swanson en appellentà une jonction entre des traditions de recherche opposées, l'approche[libérale] behavioriste et l'approche critique; ils soulignent qu'il y achez les premiers un renouveau d'intérêt pour les explications àcaractère social, alors que chez les tenants de l'analyse critique, larecherche sur les auditoires comme collectivité activement partici-pante dans les processus de communication constitue l'une des nou-velles avenues les plus prometteuses.

Ils laissent aussi entendrequ'avec un peu de bonne volonté des intellectuels, les contours de lacommunication politique pourraient être cernés et les fondementsdéfinitivement établis (Nimmo et Swanson, 1990, p. 22).Si on peut, comme Philippe Breton et Serge Proulx (1989,p. 246), suggérer un travail de convergence sur des "objets intermé-diaires [ ] entre des traditions autrefois distinctes et même oppo-sées», il nous apparaît tout à fait irréaliste de penser à une "grandethéorie» explicative et de vouloir ainsi intégrer les fondementsconceptuels "contraires» de l'école libérale et de l'école critique, carcela évacuerait les visions du monde et la cohérence théorique associéesà chacune d'elles.F14La communication politique© 2003 - Presses de l'Université du QuébecÉdifice Le Delta I, 2875, boul.

Laurier, bureau 450, Sainte-Foy, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 - www.puq.uquebec.caTiré de : La communication politique, Anne-Marie Gingras (dir.), ISBN 2-7605-1218-5En effet, s'il faut reconnaître l'état fragmentaire et éclaté de larecherche en communication politique, il faut aussi savoir lire, à tra-vers le non-dit, les présupposés et les visions du monde qui fondentles travaux de recherche.

Cet exercice s'appuie sur des distinctionshistoriquement et politiquement intelligibles qui traversent lessciences sociales; nous reprenons la division officialisée en quelquesorte en 1941 par Paul Lazarsfeld entre la recherche administrative(ou libérale) et la recherche critique, d'inspiration néo-marxiste.

Cettedivision fait ressortir la divergence fondamentale dans les orientationsde recherche de l'époque: philosophique, globalisante et ouvertementidéologique pour la recherche européenne en sciences socialeset empirique, quantitative et se voulant neutre1de la rechercheaméricaine.

Robert Merton avait élaboré ces différences en 1947 encomparant les deux.[L]a recherche américaine étudie des fragments d'informationisolés de leur contexte.

La recherche européenne pense à unestructure totale de la connaissance.

Les Américains mettent enrelief un agrégat d'informations, alors que les Européens offrentdes systèmes complets de doctrines.

Pour les Européens, l'essen-tiel est d'analyser un système de principes dans toutes leursinterrelations complexes, en tenant compte de l'unité concep-tuelle, des niveaux d'abstraction et de catégorisation, etc. (tra-duction de Beaud, 1984, p. 25).La distinction entre traditions de recherche opposées s'estincarnée dans la relation entre deux Allemands émigrés aux États-Unis, chassés par le nazisme, Paul Lazarsfeld et Theodore Adorno.

Lepremier devient le patron du Bureau of Applied Research de Princetonet se spécialisera dans le développement de méthodes de recherchesempiriques, alors que le second, un des chefs de file de l'école critique,verra plutôt dans le modèle américain une forme d'autoritarismedifférente de celle de la société allemande, mais tout aussi efficace,et s'emploiera à le dénoncer dans des essais spéculatifs.Les expressions "libéraux» et "critiques» renvoient à desconsidérations d'ordre théorique et idéologique alors que les termes"empiriques» et "critiques», utilisés par Dominique Woltonet Jean-Louis Missika (1983) ou Philippe Breton et Serge Proulx(1989) se rapportent à la méthode ou à la théorie.

Si, à l'époque, des1. "[C]et "athéorisme" est un confortable paravent idéologique», écrit PaulBeaud (1984, p. 51).

L'empirisme repose sur une illusion: "croire que l'onpart de faits pour parvenir à une conclusion, alors que c'est cette conclusionqui est prise comme point de départ pour la sélection des faits qui la confor-teront tautologiquement».Les théories en communication politique15© 2003 - Presses de l'Université du QuébecÉdifice Le Delta I, 2875, boul.

Laurier, bureau 450, Sainte-Foy, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 - www.puq.uquebec.caTiré de : La communication politique, Anne-Marie Gingras (dir.), ISBN 2-7605-1218-5considérations de nature à la fois méthodologique et théoriquedistinguaient les deux courants, aujourd'hui, les méthodes ne dis-tinguent plus les courants; aussi préférons-nous2les expressions"libéraux3» et "critiques4».La division entre libéraux et critiques permet d'identifier lesfondements normatifs des diverses théories.

En effet, même impli-cites, des orientations de recherche et des postulats différents animentles auteurs, transpirent des modèles présentés et offrent une visiondu monde qu'il nous incombe d'identifier.Par ailleurs, ceci ne signifie aucunement que nous tentions declasser malgré eux des chercheurs et chercheuses qui se situent enmarge des grands courants théoriques.

Notre volonté d'insuffler unpeu d'ordre dans un champ de recherche éclaté atteint des limitescertaines devant les constructions intellectuelles de plusieurs.1.1.

La recherche libéraleNotre parcours emprunte tout d'abord la voie dominante dans larecherche depuis plusieurs décennies, soit les théories libérales.

Nousétablirons la cohésion de cette école et distinguons plusieurs courants:le béhavioralisme, le systémisme, le fonctionnalisme et les théories àcaractère psychologique.

Un survol de la recherche actuelle complé-tera la section.1.1.1.

Le béhavioralisme ou la recherchesur les comportementsLa plus importante école de pensée libérale, le béhavioralisme, estégalement la plus ancienne, et sa popularité des six dernières décen-nies s'explique par l'intérêt qu'ont les acteurs politiques et écono-miques à persuader, une nécessité pour comprendre les effets desmessages dans la formation des opinions individuelles.

L'étudedes attitudes et des comportements individuels s'appuie sur l'indivi-dualisme méthodologique, c'est-à-dire sur l'idée que les phénomènes2.

Comme Beaud (1984), Hackett (1991) et Curran, Gurevitch et Woollacott(1992).3.

Paul Beaud traite brillamment de l'empiricité libérale dans La société deconnivence (1984, p. 21-51).4.

Hackett (1991) explique les nouvelles en fonction de l'approche libérale et detrois variantes de l'approche critique.20La communication politique© 2003 - Presses de l'Université du QuébecÉdifice Le Delta I, 2875, boul.

Laurier, bureau 450, Sainte-Foy, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 - www.puq.uquebec.caTiré de : La communication politique, Anne-Marie Gingras (dir.), ISBN 2-7605-1218-5Maxwell McCombs et Donald Shaw font partie de ceux quin'avalisent pas cette idée de faible influence des médias.

En tentantd'identifier l'impact des médias, ils élaborent la théorie de l'agendasetting (établissement de l'ordre du jour ou mise sur agenda); lesmédias ne dictent pas la pensée des gens, croient-ils, mais indiquentles sujets sur lesquels les citoyens et les citoyennes doivent pouvoiropiner.

L'agenda des médias, c'est-à-dire la liste des préoccupationssocialement ou politiquement importantes, devient l'agenda desindividus (McCombs et Shaw, 1972).L'expression agenda setting, destinée à cerner l'influence desmédias sur la formation des opinions individuelles, sera par la suitereprise par quantité de chercheurs et de chercheuses qui étudientl'agenda setting des gouvernements et celui des médias.Durant les années 1980, Shanto Iyengar et Douglas Kinder ontrevitalisé la recherche sur l'agenda setting.

Leurs travaux mettenten lumière l'existence de l'effet priming, selon lequel les sujets traitéspar les médias deviennent en quelque sorte les critères de référenceà l'aune desquels les personnages publics et les gouvernements sonttraités.

Ce concept - quelquefois traduit par effet d'amorçage -s'appuie sur l'idée voulant que la prise de décision politique ne sefasse pas en fonction de l'ensemble des connaissances accumuléessur une question, mais que certains sujets surdéterminent la décision.Par exemple, si les problèmes économiques font l'objet d'une couver-ture dense durant une campagne électorale, les jugements descitoyens et des citoyennes sur la compétence générale et la perfor-mance des membres de la députation se fera en fonction de leurcompétence spécifique à régler ces questions économiques.En réaction à l'agenda setting, jugé trop mécaniste, Kurt etGladys Lang (1983) élaborent la théorie de l'agenda building.

Alorsque l'agenda sett