L'intensification de la production animale dans le cadre du développement peut, si elle n'est pas convenablement réalisée, contribuer à la dégradation des terres en raison du surpâturage, de la réduction de la fertilité des sols, de l'érosion et de la désertification.
L'élevage contribue donc à trois voies principales pour sortir de la pauvreté: (1) accroître la résilience (2) améliorer la productivité des petits exploitants et des pastoralistes et (3) améliorer leur accès aux marchés (ILRI, 2007).
L'élevage intensif est enfin très néfaste pour la planète : il constitue la plus grosse source d'émission des gaz à effets de serre, devant le secteur des transports.
Il engendre de la déforestation, pollue l'eau et les nappes phréatiques, et nécessite cinq fois plus d'eau que l'élevage traditionnel en pâture.