La question éthique posée par les modifications ciblées du génome ne se borne pas à cette notion de temporalité mais soulève la question de savoir quel monde nous souhaitons léguer aux prochaines générations tant en ce qui concerne l'environnement et la biodiversité que la diversité génétique de l'humanité.
Ces risques sont au nombre de cinq : environnementaux, de perte de la biodiversité, pour les animaux, pour l'espèce humaine et enfin pour les producteurs.
Une modification génétique sur un humain aurait des conséquences sur toute sa descendance.
De plus, des dérives pourraient avoir lieu pour améliorer l'espèce, acte incompatible avec l'éthique scientifique.
Malgré ces avertissements, les premiers bébés génétiquement modifiés sont nés en novembre dernier, en Chine.