Les femmes de la Rome antique, déclarées mineures vis-à-vis de la loi, en sont un parfait exemple. Il serait cependant réducteur et simpliste de vouloir dresser le portrait type de la femme romaine. En effet, si l'Histoire nous apprend bien une chose, c'est qu'il n'y a pas l'Homme et la Femme, mais des hommes et des femmes.
Cornélia, Livie, Agrippine… Les femmes puissantes jalonnent l’histoire romaine. Sans compter celles, plus anonymes, qui furent actrices de la vie de l’empire. Doit-on en déduire que les Romaines étaient plus libres que les autres femmes de l’Antiquité ? Sculpture représentant Junon, la déesse du mariage et de la vie mais aussi de la famille.
Une fille non encore mariée est par contre placée sous une tutelle masculine, dans la famille paternelle le plus souvent. Juridiquement, donc, une femme romaine ne devient jamais totalement indépendante, sui iuris. Il n’y a pas de statut de mater familias, parallèle au statut de pater familias.
Aux origines, les grands mythes politiques ont défini la place des femmes dans la société romaine. D’un côté, il y avait les femmes destinées au mariage. Leur rôle social était de mettre au monde des petits citoyens. De l’autre, il y avait les femmes de petite vertu destinées aux plaisirs des hommes, aux amours récréatives.
Rome est comme façonnée par des légendes. Sa fondation même, en 753 av J.C. par Romulus, a donné lieu à la naissance d'un mythe éternel, celui de Remus et Romulus, jumeaux qui luttèrent pour donner naissance à la plus célèbre cité latine. Si, de prime abord, l'on remarque une chose, c'est bien l'absence totale de femme aux commencements de Rome. La
Dresser le portrait type de la femme romaine semble inenvisageable aux vues des multiples caractéristiques que développe la gent féminine latine. De la matrone à la noble épouse, un monde les sépare. De plus, de la Royauté jusqu'à l'Empire en passant par la République, la condition de ces dernières n'a cessé de se modifier avec le temps. Au commenc
D'un point de vue juridique, la Romaine ne dispose pas du droit de vote, ni bien sûr de l'éligibilité. Elle « appartient » toujours à un homme de sa famille, tantôt à son père tantôt à son mari. Le rassemblement leur est formellement interdit. Si elles ont une requête à présenter c'est par l'intermédiaire de leurs époux qu'elles doivent passer. Ell
Les liens qui unissent mère et jeune enfant sont faibles, voire inexistants. La grossesse est vécue comme une véritable épreuve. Les naissances sont fréquentes. Les fausses-couches sont redoutées, surtout parce que la romaine craint qu'on ne la soupçonne d'avortement, véritable crime à Rome Les médecins n'assistent quasiment pas les femmes encein
Aux débuts de la Royauté, la population de Rome est relativement homogène. Mais, à mesure que la cité s'agrandisse, de nouveaux groupes émergent. Certains se hissent sur le haut du pavé, d'autres demeurent – comme toujours - dans la fosse. Ainsi voit-on apparaître des groupes aux mœurs et pratiques différentes. Les sources historiques dépeignent, e
D'un corps qu'on dissimule sous la Royauté à un corps qu'on expose sous l'Empire, l'évolution « physique » qu'ont connue les femmes est remarquable. La toilette de la femme romainedevient un art. Le maquillage et les parfums prennent de plus en plus de place dans l'attirail de beauté dont dispose la romaine. De même, l'habillement évolue et cherche
A Rome, le rapport femme/pouvoir a toujours été ambigu, en commençant par le foyer pour aller jusqu'au sommet de l'Empire. D'un point de vue législatif, cette dernière n'a que peu de droits. Mais la réalité est toute autre. Avec cette prise d'autonomie sous la République, la matrone se met à posséder des servantes et commande en l'absence de son ma