Outre ces composantes, l’engagement scolaire peut être entendu à différents niveaux. Selon Skinner et Pitzer (2012), quatre niveaux peuvent être distingués. À un premier niveau figure l’engagement dans les institutions sociales comme la famille, les organisations communautaires ou encore l’école.
Dans le cadre scolaire, l’engagement a longtemps été considéré comme le facilitateur principal de la réussite scolaire et de l’apprentissage des élèves (Bevans, Fitzpatrick, Sanchez et Forrest, 2010). Plus largement, des dépression et se révèleraient moins susceptibles d’être impliqué⋅e⋅s dans la délinquance et la toxicomanie (Li et Lerner, 2011).
Un troisième niveau d’engagement scolaire concerne l’activité des élèves au sein de la classe en lien avec l’enseignant⋅e, les pairs et les contenus d’enseignement qui leur sont proposés. Enfin, le quatrième niveau cible l’engagement des élèves dans les activités d’apprentissage en situation de classe.
» Les éducateurs des années intermédiaires sont plus susceptibles d’obtenir l’engagement des élèves face à l’école et à l’apprentissage lorsqu’ils regardent au-delà des contenus des leçons et des programmes d’études et s’efforcent d’établir des relations d’apprentissage dynamiques avec leurs élèves.