La politique étrangère américaine sous D. Trump rejette la lecture occidentale de la fin de la guerre froide, qui voulait étendre le libéralisme politique et économique à l’ensemble du monde, lecture symbolisée par l’article de Francis Fukuyama sur « la fin de l’Histoire ».
La présidence de Donald Trump touche à sa fin. Jugé impulsif et dangereux par une partie de l’électorat américain, son mandat aura contribué à polariser la politique américaine. Certaines des mesures prises par le 45e président des États-Unis ont tout de même fait consensus, et pourraient être conservées par son successeur.
Du fait de l’imprévisibilité du président Trump, sa politique étrangère demeure parfois difficile à cerner. Pourtant trois lignes directrices existent bel et bien : compétition stratégique, unilatéralisme et nationalisme. Le « trumpisme » marque donc la fin de l’après-guerre froide.
à partir du 11 septembre 2001, la « guerre mondiale contre le terrorisme » de George W. Bush, poursuivie bien qu’avec des moyens plus discrets par Barack Obama. Donald Trump a voulu révolutionner la politique étrangère américaine. Sa volonté de redéfinition du rapport américain au monde était au cœur de ses promesses de campagne.
Au cœur de toutes les tensions, Donald Trump, le premier président de l’histoire des États-Unis à ne pas reconnaître le résultat d’une élection, qui flirte ouvertement avec la possibilité de replonger dans la course à la Maison-Blanche en 2024. Dans un texte de 15 pages qui a fait frémir les milieux politiques, Robert Kagan dresse un scénario apoca
Dans son long éditorial, Robert Kagan écrit que Donald Trump et ses alliés républicains préparent minutieusement le terrain pour décrocher une victoire en 2024, « coûte que coûte ». Une stratégie qui passe par l’adoption de lois dans certains États dirigés par les républicains qui, selon les démocrates, visent à restreindre le vote des Afro-América
Même si cela provoquerait l’indignation des démocrates, les États contrôlés par des républicains pourraient alors potentiellement faire fi d’un vote populaire défavorable à M. Trump et désigner leurs propres grands électeurs au collège électoral – l’organe qui décide en dernier lieu qui remporte l’élection, assure Larry Sabato. Les républicains son