Géostatistique La géostatistique constitue une branche très importante de la statistique spatiale. Développée à partir de préoccupations très pratiques (recherche minière), elle a fait l’objet, sous l’impulsion de Georges Matheron et de ses collègues de l’école des Mines de Fontainebleau, de très importants développements méthodologiques.
L’étape ultérieure, qualifiée de géostatistique intrinsèque, introduit la notion de fonction aléa- toire. Elle résulte d’un choix, celui de considérer la variable régionalisée comme la réalisation d’une fonction aléatoire. Ce choix permet d’utiliser des outils probabilistes puissants, la contrepartie étant un éloignement de la réalité.
D’un point de vue plus opérationnel, sans rentrer dans la complexité des travaux de recherche minière, la géostatistique, via les méthodes de krigeage, est utile pour modéliser des données continues plus simples (données climatiques par exemple).
1960-1970 Matheron (mines), Matern (foresterie), Gandin (météorologie) développent ensemble d’outils => naissance de la géostat linéaire stationnaire. Réponse aux questions de Krige. Matheron donne le nom de « krigeage » à la méthode d’estimation qu’il développe.