Dans ce contexte l’homme possède tout au plus des devoirs envers les animaux. C’est en quelque sorte la posture d’un Kant, conforme à l’humanisme. L’approche de Kant tient à la distinction moyen/fin par laquelle l’homme est la seule fin qui vaille [43] [43] « Les animaux n’ont pas conscience d’eux-mêmes et ne sont par….
La question se déplace avec la modernité, lorsqu’un nouveau fondement de l’autorité et de la vérité se fait jour. Par la raison ou la conscience se détermine qui est sujet de droit, et de devoirs. Dans ce contexte l’homme possède tout au plus des devoirs envers les animaux. C’est en quelque sorte la posture d’un Kant, conforme à l’humanisme.
Une chose est certaine, nous avons bien, envers les animaux non humains, un devoir de réciprocité, à partir du moment ou’ nous nous reconnaissons comme faisant partie du réseau des vivants, qui comprend les hommes et les animaux, et, à bien réfléchir, aussi les plantes.... Regan, Tom, Le droit des animaux, Hermann, 2013.
Non, l’homme n’est pas un animal comme les autres, même s’il partage 99 % de son ADN avec le singe, affi rme Élisabeth de Fontenay. Mais notre exception humaine ne nous autorise pas à prendre des airs supérieurs.