Il en ressort que l’utilisation du territoire de la forêt de tenure privée et celle de la forêt de tenure publique seront assez déterminantes dans la définition des enjeux écologiques pour la mise en place de l’aménagement écosystémique au Québec, surtout en ce qui concerne la structure du paysage et la naturalité du territoire.
Par le maintien d’écosystèmes représentatifs des forêts naturelles, l’aménagement écosystémique contribue à préserver la plupart des espèces indigènes. Pour assurer la conservation de la biodiversité, il est également possible d’exploiter les connaissances sur les besoins en habitat des espèces vulnérables à l’aménagement.
Dans la nouvelle politique d'aménagement des forêts oubliques, le gouvernement du Québec a ainsi défini l'aménagement écosystémique: un aménagement qui consiste à assurer le maintien de la biodiversité et la viabilité des écosystèmes en diminuant les écarts entre la forêt aménagée et la forêt naturelle .
Qu’il s’agisse de réalisations privées ou publiques, la biodiversité demeure un paramètre souvent ignoré dans les opérations de construction. Or, il existe des outils qui régissent l’aménagement du territoire et orientent le comportement des acteurs : il s’agit des documents d’urbanisme.