De fait, pousser la PME à l’international nécessite à la fois de renforcer la confiance des dirigeants quant à leur probabilité de succès, de pallier la limite des ressources et de les aider à identifier la création de valeur prospective.
En s’appuyant sur l’hypothèse selon laquelle l’internationalisation est une question de gestion « à distance », on ne peut que conclure à la difficulté d’internationalisation de la PME. On ne gère pas à distance comme on gère à proximité (Torrès, 2003). 2.2.1.2. Le manque de formalisation de la gestion des risques dans la PME
Or, pour les PME, la bonne connaissance des risques à l’international et le choix du mode d’entrée sont particulièrement importants, car une erreur de décision peut remettre en cause la pérennité de l’entreprise.
Elles favorisent la prudence et la minimisation des risques dans la sélection et l’approche des marchés étrangers (Tapia Moore et Meschi, 2010). Ainsi, les conditions favorables au développement de la PME à l’international semblent être, dans ce cas, un risque perçu faible.
« Le retard de la France en termes d'internationalisation peut être en partie lié au fait que nous avons, en France, une majorité de PME dans les services, le bâtiment et les travaux publics, et un faible taux d'organisations dans le secteur industriel, par comparaison avec l’Allemagne ou l’Italie. Par ailleurs, lorsque des PME françaises vendent à
« Cette situation peut être expliquée par un manque de préparation des PME françaises à la globalisation. Peut-être n'ont-elles pas été suffisamment sensibilisées, il y a quinze ou vingt ans, à la nécessité de s'ouvrir à l'international. Elles le paient, aujourd'hui, en accusant un cruel retard dans certains pays comme les BRIC. Mais ce n'est pas p
« Sur des destinations comme celles-ci, la difficulté réside dans la bonne connaissance de la culture du pays concerné et dans la nécessité d’avoir une démarche structurée. Souvent, les PME françaises exportent en zone euro et n'ont pas le savoir-faire pour se développer dans ces pays : elles ne connaissent pas les structures et ont besoin d’être a
« Une fois la zone à « conquérir » définie, la première étape est d'identifier et de comprendre les besoins. C'est un mauvais calcul que de se contenter de répondre à un appel d'offres, sans avoir étudié, en amont, les spécificités du marché. Ensuite, il y a deux possibilités. La première est l'exportation. La seconde est d’implanter une filiale ou
« En termes de financement, il y a deux chemins distincts. Pour l'exportation, il faut prévoir de financer nombre de déplacements, contacts, prospections, présences aux foires internationales, etc. Ce qui représente un investissement moins conséquent et peut faire l’objet de financements commel’assurance prospection Coface. Alors que dans le deuxiè