La première perspective attribue les difficultés en mathématiques aux caractéristiques intrinsèques à l’élève, tandis que la seconde considère ces difficultés comme étant la résultante de l’interaction entre l’élève et le système didactique. L’objectif de cette recherche était d’éprouver la portée de ces perspectives.
Selon la littérature, deux perspectives permettent d’interpréter ces difficultés. La première perspective attribue les difficultés en mathématiques aux caractéristiques intrinsèques à l’élève, tandis que la seconde considère ces difficultés comme étant la résultante de l’interaction entre l’élève et le système didactique.
L’une des difficultés de l’enseignement des mathématiques consisterait à maintenir l’investissement cognitif des élèves en situation d’apprentissage. Selon la théorie des situations didactiques, la situation doit être organisée pour favoriser, dans un premier temps, des interactions fertiles et autonomes entre l’élève et le milieu didactique.
Afin de documenter les difficultés en mathématiques des élèves à risque, nous avons étudié le calcul relationnel mis en œuvre lors de la résolution de problèmes mathématiques. Plus spécifiquement, nous avons analysé le calcul relationnel élaboré à l’intérieur de neuf problèmes distincts, abordant la notion de proportionnalité.