Différentes techniques d’évaluation de la maladie résiduelle dans les LAM. Méthode Cibles Sensibilité % de LAM Délai de rendu Limites CMF LAIP/DfN io-3 plus de 85 2 jours Sensibilité non optimale Analyse subjective CMF CSL io-4 environ 80 2 jours Expression aberrante inconstante Proportion non significative dans les cas de LAM CD34 négatif qPCR
Mais des tests plus sensibles comme la cytométrie de flux et l’amplification en chaîne par polymérase (ACP) le peuvent. La maladie qu’on peut détecter seulement à l’aide de tests plus sensibles est appelée maladie résiduelle mesurable, ou MRM. Elle porte également le nom de maladie résiduelle minime.
L’évaluation de la MRD chez les patients atteints de LAM par PCR quantitative reste la technique de référence : elle est très sensible et standardisée pour la détection de différents hotspots.
L’évaluation de la maladie résiduelle permet donc : de confirmer ou d’infirmer la rémission complète avec une technique plus sensible et plus objective que l’analyse cytologique [3] ; d’évaluer l’efficacité du traitement par l’évaluation de la cinétique de décroissance du contingent blastique ; de détecter plus précocement une rechute ;