Chez les patients ayant un CPNPC avec mutation de l’EGFR ou des anomalies d’ALK, la place des traitements anticancéreux oraux est majeure. Une dynamique de développement est engagée pour mettre à disposition les traitements oraux de nouvelle génération afin de contrôler encore plus durablement la maladie des patients.
Ce rapport a pour objectif d’évaluer la place actuelle et à venir des anticancéreux oraux par rapport aux médicaments injectables dans le traitement des cancers. Il convient de souligner le caractère précautionneux de ce rapport d’analyse, compte tenu de la très forte dynamique actuelle et à venir de la recherche en cancérologie.
La place des traitements anticancéreux oraux est conséquente dans le traitement du cancer de la prostate par chimiothérapie, notamment depuis l’arrivée de nouvelles hormonothérapies. Ces nouveaux traitements se sont insérés dans la stratégie thérapeutique.
Les traitements oraux sont des chimiothérapies conventionnelles (n=3), des analogues de la thalidomide (n=3) et un cytotoxique « autre » (le panobinostat).