D'autre part, les premières épistémologies ne posaient pas la question des capacités de la sensibilité et de l'entendement de l'être humain permettant la connaissance, pas plus que de l'origine de ces dites capacités.
Il s'agit d'un « emprunt à l'anglais epistemology, formé pour traduire l'allemand Wissenschaftslehre [...], avec le grec epistémé “science, connaissance”, dérivé de epistanaï “savoir”, proprement “se tenir au-dessus de” et -logy » 1.
L'épistémologie, « bien qu'elle en soit l'introduction et l'auxiliaire indispensable », se distingue de la gnoséologie « en ce qu'elle étudie la connaissance dans le détail et a posteriori, dans la diversité des sciences et des objets plutôt que dans l'unité de l'esprit » 24, 25 . Article connexe : Philosophie des sciences.
2 Un détour par l’étymologie nous informe que les étymons du mot « épistémologie » sont episteme, connaissance ou science, et logos, théorie ou sens. Il s’agirait ainsi d’une théorisation des connaissances, d’une étude du sens (Baumgartner et Ménard, 1996 ; Dauzat, Dubois, et Mitterand, 1993).