Selon Barth la théologie ne doit pas séparer les « pro-légomènes » des « légomènes » : le contenu ou la matière même même de la théologie doit déterminer les prolégomènes, qui perdent alors leur (prétendue) indépendance. Barth n’élude pas les prolégomènes.
Dans un contexte universitaire comme le nôtre, on peut commencer par dire que la théologie systématique est une discipline académique qui fait partie de l’« organon » (c’est-à-dire l’ensemble des branches) de la théologie. Dire que la théologie systématique est une discipline académique ne suffit pas pour définir ce champ théologique.
La théologie systématique adresse son propos aux trois « publics » différents que sont la société, l’Église et l’académie (le monde de l’université). Mais ces trois « publics » sont dans des rapports complexes les uns avec les autres et ne sont pas mutuellement exclusifs. 4. Lecture de texte et travail écrit
Dans certaines disciplines, la conclusion doit se contenter de résumer le chemin parcouru par le travail. Dans le cadre de la théologie systématique on peut tout à fait profiter de la conclusion pour dire les choses un peu différemment, pour éviter la redondance.