La presse française se précarise, remet en cause la rentabilité de l’impression papier et encore plus en pleine crise du Coronavirus. Dans un communiqué, le syndicat du livre SGLE CGT va jusqu’à demander « un financement exceptionnel pour assurer la continuité de la presse. » Comment appréhender l’avenir de la presse écrite « papier » en France ?
Depuis l’annonce gouvernementale de confinement, les ventes de presse écrite « papier » sont en chute libre en raison de la fermeture progressive des points presse. Le 18 mars, le chiffre d’affaires de la vente de quotidiens a baissé de 43,7 % et celui des magazines de 45,4 %.
La crise de la presse écrite « papier » s’incarne à travers le cas Presstalis, société qui distribue 75% de la presse écrite, joue ces prochaines semaines sa survie et certains éditeurs redoutent son dépôt de bilan. De quoi craindre une menace réelle pour tout le secteur.
Linda Lauzon, coordonnatrice du Consortium des médias communautaires de langues officielles en situation minoritaire, craint pour l’avenir de la presse écrite et des radios communautaires francophones au pays. Elle souligne que les réseaux sociaux permettaient aux Canadiens hors Québec de découvrir ces articles écrits en français.
Certains médias écrits ressemblent parfois plus à des agences de publicité qu’à des médias d’information au vu du nombre de publicités qu’ils affichent qui dépassent la quantité d’articles. C’est le cas du journal Monquartier. On peut ainsi se demander à quel point les médias ont besoin des publicités comme source de financement pour survivre. Pour
D’autres médias ont une approche plus sensationnaliste et tirant plus vers le divertissement que l’information. Le Journal de Québec en est le meilleur exemple. Le média titre et rédige ses articles de manière à attirer l’attention. De plus, même dans les articles sur des sujets d’actualité plus sérieux, on a plus l’impression que l’on s’attarde su
Il y a de moins en moins de médias qui sont presqu’exclusivement composés de contenu informatif, encore moins qui propose des reportages en profondeur, et qui diffuse une quantité importante de contenu quotidiennement. Trois médias seulement peuvent se classer dans cette catégorie selon moi : La Presse, Le Devoir et Radio-Canada. La raison pour laq
Outre les facteurs mentionnés plus haut, le déclin de la presse écrite peut aussi être expliqué par la montée en popularité d’un autre médium d’information : la radio. En effet, les gens, surtout les jeunes, s’informent de plus en plus grâce à la radio parce que c’est plus pratique. On peut écouter une émission de radio ou un podcast n’importe où e
Au vu de mon analyse, je constate que la presse écrite comme on la connait depuis si longtemps est effectivement en déclin, mais qu’elle persiste et survivra probablement encore au moins pour un certain temps en s’adaptant comme elle le fait déjà. En tant que journaliste, c’est une bonne nouvelle puisque mon emploi dépend de la survie de la presse