La question de la hiérarchie des normes n’a jamais été résolue simplement en droit de l’urbanisme. La difficulté tient en effet à la multiplication des normes opposables, directement ou indirectement, aux différents documents d’urbanisme et, dans le même temps, à la diversité des relations d’opposabilité.
Pour les raisons de cohérence de l’action des collectivités publiques, il ne paraît pas concevable de faire sortir ce document (du moins ses objectifs) de la hiérarchie des normes d’urbanisme. le SRCE matérialise les trames vertes et bleue à l’échelle régionale et prévoit des actions pour la préserver et la restaurer.
D’autre part, il n’est pas exclu que le maintien de normes d’origine purement interne dans la hiérarchie des normes d’urbanisme s’avère parfois indispensable dans une perspective de cohérence de l’action publique et de lisibilité du droit.
Il est vrai que dès lors qu’un plan, programme ou schéma non intégré dans la hiérarchie des normes d’urbanisme comporte des restrictions en matière d’occupations et d’utilisations du sol, il produit généralement ses effets au stade de la délivrance des autorisations en tant que servitude d’utilité publique.
Les documents d’urbanisme interviennent à différentes échelles. Parmi eux : 1. Le SCoT (schéma de cohérence territoriale), document pivot et intégrateur, fixe les orientations fondamentales pour un certain nombre de politiques publiques. De plus, il organise l’espace de manière souple et en termes d’objectifs à l’échelle intercommunales. 2. Le PLU
Les documents d’urbanisme doivent respecter des règles qui leur sont imposées par les lois et règlements (par exemple : article L. 101-2 du code de l’urbanisme, loi littoral, loi montagne) et les orientations d’autres documents dits de rang supérieur (ou documents supra). Ces derniers sont : 1. soit l’expression de politiques sectorielles (schéma r
D’une part, la hiérarchie des normes s’est construite autour de deux rapports d’opposabilité respectant le principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales : la compatibilité et la prise en compte. La compatibilité induit une opposabilité à l’apparence plus marquée que la prise en compte. Néanmoins, ces deux rapports
La pratique actuelle de la note d’enjeux consiste, pour le représentant de l’Etat dans le département, à transmettre aux auteurs des SCoT et des PLU intercommunaux, un exposé faisant état des enjeux qu’il identifie sur leur territoire et que le document d’urbanisme est appelé à traduire. Cette note permet de renforcer le dialogue entre l’Etat et la