[PDF] Le ruban moucheté de Conan Doyle

Le ruban moucheté de Conan Doyle Texte 1 1a. Récit mené à la première personne. 1b. le narrateur est Watson. On découvre son nom à la ligne 30. 2. Le temps verbal dominant dans les deux premiers paragraphes est le présent de l'indicatif. L'énoncé est ancré dans la situation d'énonciation, il se rapporte à ce que vit le narrateur, à ce qu'il fait, au moment de l'écriture (" Voici huit ans que j'étudie les méthodes de mon ami Sherlock Holmes... ; Quand je compulse... » , l. 1 à 4). 3. À partir de la ligne 23, les temps changent : apparaissent les temps du passé, passé simple et imparfait. L'énoncé qui suit est donc coupé de la situation d'énonciation (" un matin d'avril 1883 ») ; le narrateur évoque à partir de ce moment une histoire qui a eu lieu dans le passé. 4a. Le point de vue adopté est celui de Watson. L'intérêt de ce point de vue réside dans le fait que Watson n'est pas l'enquêteur, il est un témoin, il permet au lecteur de suivre l'élucidation de l'énigme du point de vue de celui qui ne sait pas. 5a. Watson est très admiratif devant S. Holmes dont il se présente d'emblée comme le biographe, le mémorialiste (l. 1). Il éprouve une réelle fascination pour cet être hors du commun. C'est son fidèle ami. 5b. La situation d'énonciation initiale est donc déterminante pour le sens global de la nouvelle et du récit qui est rapporté dans le but de mettre en valeur les facultés d'analyse du célèbre détective. 6. Le récit commence à Londres, dans l'appartement du détective, situé dans Baker Street, un matin " de bonne heure », en " avril 1883 ». Le " cabriolet » et le train qui sont des moyens de transport utilisés à cette époque, le feu dans la cheminée allumé par Mme Hudson peuvent fournir des indices pour préciser le cadre. 7. Dans l'univers quotidien des deux amis surgit une jeune femme qui va déclencher l'action. 8a. On relèvera le champ lexical de la peur et de ses sensations (" voix étouffée... je suis terrorisée... éner- vée à un degré pitoyable... traits tirés... peau grise... yeux agités... épouvante... prématurément grisonné... femme égarée ») qui installe la visiteuse dans le rôle de la victime. La visiteuse est " vêtue de noir » , son " visage (est) caché par une voilette épaisse » (l. 51 à 71).