[PDF] Les politiques céréalières au Maroc





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Les notes d'analyse du CIHEAM

N°7 - Mars 2006

Les politiques céréalières au Maroc

Akka Aït El Mekki

Ecole Nationale Agronom

ique de Meknès (Maroc)

Les notes d'analyse du CIHEAM N°7 - Mars 2006

Les politiques céréalières au Maroc

1

Akka Aït El Mekki

Ecole Nationale Agronomique de Meknès (Maroc)

Introduction

La filière céréalière constitue une des principales filières de la production agricole au Maroc. Elle joue un rôle

multiple en ce qui concerne les emblavements annuels des terres cultivables, la formation du Produit

Intérieur Brut agricole, l'emploi dans le milieu rural et l'utilisation des capacités de transformation

industrielle. Les céréales sont représentées essentiellement par les cultures du blé tendre, de l'orge, du blé

dur et du maïs. Le sorgho et le riz sont également pratiqués mais avec une importance marginale.

Les politiques liées au secteur céréalier ont toujours été intégrées dans celles des produits dits stratégiques

incluant, outre les céréales, les huiles et le sucre. Ces produits ont pour longtemps été soumis à une

intervention directe des pouvoirs publics le long des filières. Actuellement, cette intervention peut être

considérée en phase finale en attendant la mise en place complète des mesures de libéralisation prévues ou

à prévoir dans le cadre des engagements du pays envers l'Organisation Mondiale du Commerce et des

accords bilatéraux.

Ce document a pour objectif de mettre en évidence les principales mesures de politique actuellement en

vigueur pour la filière céréalière marocaine. Sa structure permet tout d'abord de donner un aperçu sur la

filière à travers notamment les systèmes de production, les importations, la transformation et la

consommation (section 1). La deuxième section permet de rappeler les principaux instruments de la

politique céréalière pendant la période interventionniste suivie par celle des programmes d'ajustement

structurel. La troisième section décrit la politique des prix et le régime commercial ac tuels en mettant

l'accent sur les instruments qui concernent la production agricole, la commercialisation et la consommation

des céréales. Enfin, une esquisse des politiques à mettre en oeuvre pour réussir la transition de la filière

céréalière dans le nouveau contexte de l'économie marocaine est donnée en conclusion.

1. Données structurelles de la filière céréalière au Maroc

L'agriculture joue un rôle important dans l'économie marocaine. Sa contribution au PIB national varie entre

15% et 17% et emploie un peu plus de 30% de la population active. Le secteur permet également de

supporter indirectement 60% de la population et générer près de 25% du revenu des exportati ons. Les

cultures végétales et les productions animales représentent respectivement 70% et 30% du PIB agricole.

Les principales productions sont, d'une part, les céréales et, d'autre part, les fruits et légumes, avec une

part respective de 45,5% et 47% de la valeur brute des productions végétales pour la campagne 2002-03

(Ministère de l'Agriculture, 2004). Le blé tendre contribue en moyenne pour près de 47% de la valeur brute

céréalière, suivi par le blé dur (27%), l'orge (23%), le maïs (2%) et les autres céréales (1

1 Cette note d'analyse est extraite du rapport annuel Agri.Med 2006 du CIHEAM.

Les politiques céréalières au Maroc 1

Les notes d'analyse du CIHEAM N°7 - Mars 2006

Les systèmes de production céréaliers

Les superficies emblavées en céréales stagnent autour de 5 millions d'ha, soit près de 60% de la SAU.

Cependant, si l'on tient compte de la jachère qui est principalement liée aux systèmes de production

céréaliers, la superficie peut atteindre 75% de la SAU. Les céréales sont pratiquées dans les différentes

zones agro-climatiques du pays en assolement avec d'autres cultures annuelles représentées

essentiellement par les légumineuses, les cultures industrielles et les cultures fourragères. Les principales

régions de production se situent dans les zones pluviales des plaines et plateaux de Chaouia, Abda, Haouz,

Tadla, Gharb et Saïs où la grande majorité des exploitations pratique la céréaliculture quelle que soit leur

taille.

Dans ces régions, les céréales font partie des systèmes de production intégrant l'élevage ovin en particulier,

ce qui permet de valoriser les ressources fourragères céréalières (orge, paille, chaumes, etc.). Les zones

dites favorables et les zones intermédiaires où la pluviométrie varie entre 350 mm et 450 mm s'accaparent

en moyenne 38% de la superficie céréalière avec une dominance du blé tendre et du blé dur (tableau 1). La

conduite des cultures y fait appel à l'utilisation des facteurs de production visant l'intensification, ce qui

permet de produire près de 60% de la production céréalière (moyenne 1998-2003). Les zones dites

défavorables contribuent pour un peu plus de 40% de la superficie céréalière essentiellement emblavée

d'orge dans un système de culture plutôt traditionnel caractérisé par une utilisation minimale des semences

sélectionnées, des engrais et des pesticides. La production de ces zones varie autour de 30% de la

production céréalière totale du pays. Le reste des superficies se situe dans les régions de montagne et les

régions sahariennes avec une contribution de 10% de la production annuelle des céréales.

Tableau 1

Répartition de la superficie et de la production des principales céréales par zone agro-climatique (%)

Zone agro-climatique Superficie Production

2002-2003 Moyenne 2002-2003 Moyenne

1998-2003 1998-2003

Favorable 30,7 31,0 39,3 41,1

Intermédiaire 17,0 17,1 20,2 18,0

Défavorable Sud 31,5 30,6 21,4 23,1

Défavorable Oriental 9,8 9,5 8,8 8,4

Montagne 7,7 7,2 8,4 7,2

Saharienne 3,3 3,5 1,9 2,3

Total 100 100 100 100

Source : Ministère de l'Agriculture (2004).

Les structures de production, sont sous l'effet de contraintes climatiques, techniques et structurelles qui

peuvent entraver la mise en valeur des terres agricoles. Les conditions climatiques, notamment la

pluviométrie, constituent l'élément principal dans le raisonnement des stratégies des agriculteurs vis-à-vis

les risques de production. L'engagement dans l'utilisation des facteurs d'intensification est décidé par la

majorité des producteurs en tenant compte de ces conditions. Sans pluie, le producteur préfère en général

cesser les dépenses liées à la protection phytosanitaire et à la fertilisation. En conséquence, l'impact de la

sécheresse peut être aggravé alors que des interventions raisonnées notamment en matière de lutte contre

les mauvaises herbes peuvent réduire les baisses des rendements constatés.

D'autre part, la diversité des statuts juridiques2 et les problèmes de morcellement constituent également

des contraintes peu encourageantes aux investissements et à l'amélioration de la productivité. La superficie

moyenne exploitée qui ne dépasse pas 5 ha pour 70% des unités de production n'aide pas les producteurs à

surmonter toutes ces données défavorables. 2

Parmi ces statuts on cite la propriété Melk qui est privée alors que les terres collectives, les terres Guich, les terres

Habous et les terres domaniales sont soumises à des règles d'exploitation assez rigides.

Les politiques céréalières au Maroc 2

Les notes d'analyse du CIHEAM N°7 - Mars 2006

La production céréalière

Durant la période 1996-2004, les superficies emblavées en céréales atteignent en moyenne près de

5,1 millions d'hectares. L'orge occupe un peu plus de 43% de cette superficie, suivie du blé tendre (35%),

du blé dur (20%) alors que le maïs, le riz, le sorgho..., occupent le reste. En même temps, la production

céréalière atteint un peu plus de 58 millions de quintaux avec une prédominance du blé tendre qui occupe

42% de la production totale, de l'orge (31%), du blé dur (22%) et du maïs (3%). Les rendements, très

variables selon les années climatiques, restent en deçà des efforts entrepris pour l'intensification de la

production et ne dépassent pas 12 qx/ha en moyenne des cinq dernières années avec 16 qx/ha pour le blé

tendre.

L'analyse de l'évolution de la production céréalière montre que la part de l'orge a diminué d'une manière

très significative en passant d'un peu plus de 50% de cette production en 1980 à 31% en moyenne des cinq

dernières années (graphique 1). La baisse de la part de production concerne également le blé dur et le maïs

qui ont perdu respectivement 7 et 4 points de leur contribution. En revanche, le blé tendre enregistre une

progression remarquable en passant de 11% à 42% de la production céréalière totale durant la période

considérée. Graphique 1 - Evolution de la part des principales céréales dans la production totale (1980-2004) 0 10 20 30
40
50
60
19 79-
8 0 19 81-
8 2 19 83-
8 4 1 9 8 5- 8 6 1 9 8 7- 8 8 19 89
9 0 19 91
92
19 93
94
19 95-
9 6 19 97-
9 8 1 9 9 9- 0 0 2 0 0 1- 0 2 2 0 0 3- 0 4

Année

BTBDOrgeMaïs

Part en %

L'augmentation des productions du blé tendre provient essentiellement de l'extension des superficies

stimulées par les politiques d'intensification mises en place depuis le début des années 1980. Pour cette

céréale plutôt concentrée dans la partie Nord du pays, un programme d'intensification a été mis en place

par le Ministère de l'Agriculture en 1985 visant l'emblavement d'un million d'hectares. Ce programme a

pour but d'accroître la production du blé tendre par l'adoption de nouvelles variétés, la fixation d'un prix

garanti au producteur et la fixation des marges de commercialisation. Les résultats ont été vite ressentis au

niveau de l'augmentation des superficies exploitées qui atteignent actuellement près de 2 millions

d'hectares. L'extension de la superficie semble se produire essentiellement au détriment de celle de l'orge

dont la culture concerne de plus en plus les zones marginales de faible potentiel agronomique. Malgré cette

augmentation, le taux d'autosuffisance reste moyen pour le blé tendre en raison du boom enregistré par la

consommation de ce produit durant les deux dernières décennies.

Les importations

Les importations de céréales évoluent selon l'importance de la production nationale. Durant la période

1980-1995, les quantités moyennes importées tournent autour de 20 millions de quintaux. A partir de

1996, date de leur libéralisation, les importations enregistrent tout d'abord une augmentation sensible en

raison des niveaux de récolte relativement inférieurs à la moyenne avant de fléchir et continuer leur baisse

relative à partir de la campagne 2000-2001 (graphique 2). Les quantités moyennes annuelles importées

durant la période 1996-2004 s'élèvent à un peu plus de 40 millions de quintaux.

Les politiques céréalières au Maroc 3

Les notes d'analyse du CIHEAM N°7 - Mars 2006

Graphique 2 - Evolution de la production nationale et des importations des céréales (1980-2004) 0 20000
40000
60000
80000

100000

120000

1 9 8 0 8 1 1 9 8 1 8 2 1 9 8 2 8 3 1 9 8 3 8 4 1 9 8 4 8 5 1 9 8 5 8 6 1 9 8 6 8 7 1 9 8 7 8 8 1 9 8 8 8 9 1 9 8 9 9 0 1 9 9 0 9 1 1 9 9 1 9 2 1 9 9 2 9 3 1 9 9 3 9 4 1 9 9 4 9 5 1 9 9 5 9 6 1 9 9 6 9 7 1 9 9 7 9 8 1 9 9 8 9 9 1 9 9 9 0 0 2 0 0 0 0 1 2 0 0 1 0 2 2 0 0 2 0 3 2 0 0 3 0 4

Année

ProductionImportations

(1000 qx)

L'analyse de l'évolution des importations des principales céréales durant les deux périodes mentionnées

ci-dessus montre qu'avant 1996, la part du blé tendre constitue près de 83% des importations totales,

suivie par celle du maïs (9,6%), de l'orge (6,2%) et du blé dur (2,3%). Après cette date, et en dépit de

l'augmentation des importations, la part du blé tendre a régressé pour se situer autour de 55% (tableau 2).

Cette régression est enregistrée pour ce produit alors que les parts de l'orge et du maïs ont pratiquement

doublé durant la période 1996-2004. La part du blé dur est multipliée par six et atteint actuellement 13%

des importations céréalières totales pour la même période. Les programmes d'intensification de la

production du blé tendre ont eu certainement des effets explicatifs de cette évolution.

Tableau 2

Evolution de la part des importations des principales céréales (%)

Produit 1980-1995 1996-2004 2003-2004

Blé tendre 82,7 54,9 49,0

Blé dur 2,3 12,8 16,9

Orge 6,2 12,0 3,5

Maïs 9,6 20,3 30,6

Total céréales 100 100 100

Source : Ministère de l'Agriculture (2005)

Les importations de blé tendre proviennent essentiellement des pays de l'UE (France, Allemagne) qui ont

fourni un peu plus de 56% des quantités importées durant les cinq dernières années. La part des Etats-Unis

s'élève à près de 21% alors que l'Ukraine, la Russie, le Canada et l'Argentine notamment contribuent à

couvrir le reste des volumes importés en ce produit. Pour le blé dur, le Canada se place au premier rang des

pays fournisseurs de ce produit pour le Maroc. La part du blé dur canadien dans les importations totales du

pays s'élève, en effet, à près de 78% avec un peu plus de 4,3 millions de quintaux en moyenne des cinq

dernières années. Les USA sont considérés comme le deuxième fournisseur avec près de 670 000 qx, soit

12% des importations totales. La contribution des pays de l'Union européenne reste limitée avec en

moyenne 250 000 qx ou encore 4,5% des quantités totales importées.

Les politiques céréalières au Maroc 4

Les notes d'analyse du CIHEAM N°7 - Mars 2006

En ce qui concerne l'orge, l'Union européenne est le principal fournisseur du pays avec près de 4 millions de

quintaux (63% des importations) alors que le reste du monde fournit près de 2,3 millions de qx enquotesdbs_dbs50.pdfusesText_50
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