[PDF] De la guerre QUI ÉTAIT CARL VON CLAUSEWITZ ?


De la guerre


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de repère saisis au passage dans les nombreuses pages. Page 6. SUR CLAUSEWITZ. 5 du Traité De la guerre et nous indiquerons en même temps la tendance et les 



Les mots de la guerre La guerre totale

Carl Von Clausewitz (1780-1831) militaire de carrière dans l'armée prussienne et historien militaire. Il reste LA grande référence



Clausewitz et notre temps

Au lendemain de la tour- mente révolutionnaire et impériale et de même au lendemain de la deuxième guerre de Trente Ans



Clausewitz

Carl von Clausewitz né en 1780



Quest-ce que la guerre ?

En comparant la guerre au duel Clausewitz entend donc présenter la guerre comme un affron- pdf>. Ses recherches



A TRAVERS LE BROUILLARD DE GUERRE

Von Clausewitz Carl De la guerre



Machiavel : politique et art de la guerre

célèbre formule de Clausewitz et entrevoir la politique comme la poursuite de la guerre Texte en format PDF disponible en ligne à cette adresse: https://apps.



CLAUSEWITZ ET DE LA GUERRE

C'est en 1975 que le général Colin Powell alors étudiant au War College



De la guerre

déflagration attire vite l'attention sur un général prus- sien



Clausewitz et notre temps

Clausewitz et notre temps. Raymond Aron. Volume 43 numéro 3



La Lettre de lIRSEM n°8 - 2014

10 déc. 2014 pas la seule clef de réponse aux guerres hybrides. Une ... www.consilium.europa.eu/uedocs/cmsUpload/78367.pdf. ... law and free markets.



Le modèle de la guerre de Carl Von Clausewitz 1780-1831

n°1 – extrait de « De la guerre » livre I



Point spécifique sur le modèle de Clausewitz et la dimension

Clausewitz considère que la guerre revêt une dimension politique pour trois raisons : 1) la guerre est un instrument politique donc un moyen d'action pour des 



HGGSP Thème 2. FAIRE LA GUERRE FAIRE LA PAIX : FORMES

[…] La guerre est donc un acte de violence destinée à contraindre l'adversaire à exécuter notre volonté. » Carl von Clausewitz (1780- 



Raymond Aron et la théorie des relations internationales

Clausewitz qui appartient au vaste domaine de la critique des grands auteurs. Je ne recommencerai pas non plus l'analyse détaillée de. Paix et guerre que 



Thème 2 : Faire la Guerre faire la paix - Axe 1

a) Clausewitz une vie consacrée à la guerre et animée par l'idée de grandeur de la Prusse : Clausewitz (1780-1831)



Quest-ce que la guerre ?

Raymond Aron Penser la guerre



Axe 1 1/12 HGGSP THEME 2 - FAIRE LA GUERR

Le modèle de Clausewitz à l'épreuve des « guerres irrégulières » : d'Al Qaïda à Daech. le document + format « NOM Prénom - Terrorisme.pdf »).

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De la guerre, livre III

avec d"autres moyens 1

». On lui attribue encore, à la suite

de sir Basil Henry Liddell Hart 2 , une responsabilité indue dans les " combats à outrance » de Verdun, alors que c"est à ses mauvais lecteurs qu"il faudrait plutôt s"en prendre. Le temps est donc venu de relire ce stratège exceptionnel et de mesurer la puissance de ses intuitions, sans néanmoins se laisser fasciner par elles. À l"heure où l"Europe politique est incapable de se fédérer dès qu"il s"agit d"avoir recours aux armes, Clausewitz nous aide à ne jamais mésestimer la guerre ni le frein que les démo- craties peuvent et doivent toujours lui opposer 3

QUI ÉTAITCARL VONCLAUSEWITZ?

Né en 1780 en Silésie, Carl von Clausewitz était le fils d"un ancien combattant de la guerre de Sept Ans 4 et le frère de deux autres officiers. Son père, Friedrich Gabriel Clausewitz, fut démis de ses fonctions d"officier en raison de ses origines modestes, à l"issue de la guerre. Seul son fils Carl parvint à laver cette humiliation, en obtenant de Frédéric-Guillaume III lui-même, en 1827, la reconnais- sance aristocratique à laquelle son père prétendait. De fait, c"était grâce aux relations de ce dernier que le jeune

1.Infra, p. 42, note 1.

2. Sir Basil Henry Liddell Hart (1895-1970) est un historien militaire

anglais. Il a formulé, en s"appuyant sur de grands exemples du passé (Hannibal, Gengis Khan, Sun Tzu, Napoléon...), les principes de la stratégie indirecte, qui consiste à éviter un choc frontal avec l"adversaire. Liddell Hart reproche ainsi à Clausewitz d"avoir méconnu la manœuvre et la ruse, et privilégié " la stratégie du choc direct et brutal, de l"attaque du fort au fort, plutôt que du fort au faible » (Raymond Aron,Penser la guerre, Clausewitz,op. cit., t. I :L"Âge européen, p. 210) ; voir égale- mentinfra, note 1, p. 42-43.

3. Voir l"introduction du livre de Benoît Durieux,Relire " De la

guerre » de Clausewitz(Economica, 2005) : " Clausewitz, un stratège pour l"Europe ».

4. Voirinfra, notes 1 et 4, p. 57.Retrouver ce titre sur Numilog.com

PrésentationIII

Carl avait pu entrer à l"âge de douze ans comme porte- étendard dans un régiment d"infanterie à Potsdam. Il participa alors aux campagnes de la première coalition en France durant les guerres révolutionnaires, de 1792 à

1794, reçut son baptême du feu au siège de Mayence en

1793, et prit part aux campagnes du Palatinat. Entré en

1801 à l"Académie militaire de Berlin, il y fit la connais-

sance de Scharnhorst (1755-1813), l"aide de camp du prince Auguste de Prusse, et qui devint son protecteur. Il sortit en 1804 parmi les meilleurs éléments de sa promotion. Fier de la récente puissance de son pays, Clausewitz vécut tragiquement les deux cuisantes défaites d"Auer- staedt et d"Iéna, le 14 octobre 1806, contre l"armée de Napoléon, qui mit en déroute en quelques heures la pres- tigieuse armée prussienne. Il passa alors un an de capti- vité en France au côté du prince Auguste, qu"il suivit peu après dans son pays. Ce traumatisme est fondamental pour comprendre la genèse deDe la guerre. L"humiliation infligée fut en effet profonde : la Prusse dut reconstruire tout son système politique et militaire. Clausewitz colla- bora activement avec Scharnhorst à la réorganisation de l"armée, avant d"entrer à l"état-major, où il fut considéré comme l"un des chefs de file des Réformateurs. Nommé professeur à l"Académie militaire, il observa avec la plus grande attention la naissance de l"État natio- nal prussien. Mais, refusant l"alliance du roi de Prusse avec Napoléon en 1812, il quitta son pays et rejoignit l"armée du tsar, laissant au prince héritier, le futur Frédéric-Guillaume IV, un premier ouvrage théorique et pratique : lesPrincipes essentiels pour la conduite de la guerre. Il prit alors part à la campagne de Russie et devint officier de liaison auprès de l"état-major de Blücher. En 1814, il réintégra l"armée prussienne avec le grade de colonel, et participa aux ultimes campagnes contre Napoléon, en 1814 et 1815. Nommé chef d"état- major de Gneisenau de 1816 à 1818, il devint, de 1818 àRetrouver ce titre sur Numilog.com

De la guerre, livre IIV

1830, directeur de l"Académie de guerre de Berlin. Il pro-

fita de cette période pour mûrir et rédiger, dans une cer- taine solitude, son grand traité,Vom Kriege(De la guerre). Clausewitz mourut du choléra le 16 novembre

1831 à Posen. Son épouse, Marie von Brühl, commença

la publication du traité l"année suivante. La redécouverte de Clausewitz, ou sa revanche sur l"histoire, est donc allée de pair avec la reconstitution de la Prusse et, plus tard, la réunification de l"Allemagne. Lourd héritage, dont il faut prendre la mesure, certes, mais qui ne doit pas empêcher d"ouvrir ce livre fondamental.

LES ORIGINES DU TRAITÉDE LA GUERRE

Disons-le d"emblée : le traité de Clausewitz, aussi novateur soit-il - puisqu"il tire le premier les consé- quences des bouleversements induits par la Révolution française et par l"Empire dans la conduite de la guerre -, n"est pas qu"un traité militaire. Il participe, on vient de le voir, de l"effort général de reconstitution de la Prusse entrepris par les Réformateurs : la réorganisation de l"armée va de pair avec la refondation de l"État. Clause- witz s"inscrit par là explicitement dans le sillage de cet autre grand réformateur politique et militaire que fut Machiavel, auteur à la fois duPrinceet d"unArtdela guerre. Il faut cependant attendre l"Essai général de tactique du comte Hippolyte de Guibert, qui paraît en 1772, soit deux siècles et demi plus tard, pour que les vues révolu- tionnaires de Machiavel soient prises en compte. Entre ces deux traités majeurs, il y a un écart que bornent la fin du Moyen Âge et le début des guerres modernes. Un regard rapide sur cette période nous permettra de mieux comprendre, d"un côté, le développement des armes et de la stratégie, de l"autre, une évolution que confirment les batailles de Valmy, en 1792, puis d"Iéna, en 1806.Retrouver ce titre sur Numilog.com

De la guerre, livre IX

sensation merveilleuse de voir un pareil individu qui, concen- tré ici sur un point, assis sur un cheval, s"étend sur le monde et le domine 1

Cet optimisme et cette confiance en l"Empire ont

induit nombre de contresens sur la " fin de l"histoire » dans le système hégélien. Il est vrai que Hegel achève à Iéna saPhénoménologie de l"Esprit, au moment même où Napoléon fait une entrée triomphale dans la ville, le soir de la bataille. La déroute totale de l"armée prussienne (le roi Frédéric-Guillaume III s"est enfui en Prusse- Orientale, laissant le pays sous l"occupation des armées françaises) a ravivé chez les Prussiens l"humiliation de

Valmy. Hegel, comme ses contemporains, n"en a pas

moins placé en Napoléon des espoirs immenses : que l"armée française soit désignée pour inscrire, dans la contingence des nations européennes, l"universalité du droit issu de la Révolution de 1789 constitue pour beau- coup d"Allemands une évidence. Cette foi en l"Empereur restera forte chez Hegel qui, par fidélité à son intuition première, et témoignant d"une lucidité qui valait bien quelques reniements patriotiques, ne se réjouira pas, contrairement à Clausewitz, des guerres de libération de la Prusse de 1811 à 1813. C"est donc parce qu"elle soutient l"État que la guerre est pour Hegel, comme pour Machiavel, une épreuve nécessaire. Tandis que canonne l"armée française en dehors de la ville, la guerre devient, sous la plume du philosophe, la négation de cette négation de l"État qu"est tout individu. À tous ceux qui, par leur repli égoïste et individuel, se sont extraits de la totalité politique et sociale, l"État rappelle à intervalles réguliers qu"ils doivent se sacrifier à l"intérêt général et se réinscrire par là dans l"universel. La guerre n"est dès lors plus une cala- mité, comme elle l"était encore pour le comte de Guibert, mais bien l"occasion de rappeler à l"ordre des individus

1. Hegel,Correspondance (1785-1812), éd. Jean Carrère, Gallimard,

" Tel », 1990, t. I, p. 114-115.Retrouver ce titre sur Numilog.com

PrésentationXI

" amollis ». Par la guerre, l"individu est absorbé dans cette " totalité éthique » qu"est l"État-nation. Plus ques- tion de parades, de gloire ; la guerre a cessé d"être un luxe : elle devient la manifestation de l"existence natio- nale tout entière. On le voit : jadis activité secondaire des sociétés aristocratiques, la guerre prend au moment de la levée en masse, et dans le sillage des victoires fou- droyantes de Napoléon, une nouvelle dimension.

DE LA GUERRE:UN TRAITÉ INCLASSABLE

Carl von Clausewitz ne tire pas de la bataille d"Iéna la même interprétation que son compatriote Hegel. Ce n"est pas l"" âme du monde » qu"il voit apparaître en Napo- léon, mais bien le " dieu de la guerre ». Les deux défaites de 1806 sont pour lui une humiliation définitive, au point qu"il s"engage dans les armées du tsar, en 1812, pour obtenir sa revanche contre l"Empereur. René Girard s"est beaucoup intéressé au poids du modèle napoléonien dans la psychologie fiévreuse de ce stratège écarté des postes de responsabilité et mûrissant dans le secret sa réponse à

Napoléon

1 . De fait, le " génie guerrier » de l"Empereur, qui fait toute l"admiration de l"officier, est littéralement repris au compte de la Prusse, au sein d"une pensée mili- taire qui fait la part belle à la " montée aux extrêmes » 2 Bien sûr, Clausewitz salue aussi en Napoléon le stratège réfléchi, méthodique et calculateur, le garant des grandes innovations de la Révolution (comme la conscription et la levée en masse), enfin l"homme du " coup d"œil 3 prêt à concéder " mathématiquement sa part » au hasard 4 . Mais c"est toujours une admiration venimeuse

1. René Girard,Achever Clausewitz. Entretiens avec Benoît Chantre,

op. cit., p. 160-164, et aussi le chap.

VI, " Clausewitz et Napoléon »,

p. 239sq.; voir aussi Dossier,infra, p. 174sq.

2. Voirinfra, p. 15.

3.Infra, p. 76.

4. Voir Emmanuel Terray,Clausewitz,op. cit., p. 45-50.Retrouver ce titre sur Numilog.com

PrésentationXVII

observateurs que les passions de la tribu sont toujours là, derrière le " doux commerce » des individus. Enfin - dernier tour de ce stratège d"exception -, Clau- sewitz annonce à son lecteur, dans la dernière page testa- mentaire que sa veuve place au début du traité, que " le premier chapitre du livre I est le seul [qu"il] considère comme achevé » et qu"il " aura du moins l"avantage d"indiquer l"orientation [qu"il] aurai[t] voulu imprimer à l"ensemble ». Nouvelle manière d"éviter le dogmatisme en avouant une faiblesse du texte ? On peut envisager cette hypothèse. Il n"en demeure pas moins que le sang circule encore entre ce chapitre

Iet tout le reste du livre ; des

échos intérieurs s"y font entendre ; des thèmes annoncés y sont développés et vont prendre, au fil des huit livres duDe la guerre, une ampleur imprévue. Ces thèmes concernent moins, cependant, le primat de la politique, pourtant annoncé dans l"introduction, que la " bataille décisive », le " point de référence » de la guerre absolue, le primat des facteurs moraux ou l"importance des " masses en présence ». Beaucoup plus qu"une reprise qui viendrait contredire des analyses antérieures, jugées désuètes ou dangereuses, ce chapitre fonctionne donc comme l"ouverture d"une symphonie inachevée, laissant à d"autres le soin d"en proposer des " achèvements ». Telle aura peut-être été l"ultime ruse de Clausewitz, fervent théoricien de la guerre défensive, que de déjouer les offensives dont son texte va devenir l"objet. Raymond Aron s"y laissa prendre, qui prôna dans son ouvrage majeur,Penser la guerre, Clausewitz, l"idée d"une " cou- pure » entre le chapitre

Idu livre I et tout le reste du

traité 1 . Il entreprit ainsi de lire l"ensemble dans l"esprit

1. Le livre I a été rédigé en 1818, puis repris onze ans plus tard au

moment de la rédaction du livre VIII portant sur " le plan de guerre » ; on retrouve dans ce livre VIII des développements sur les rapports entre guerre et politique, mais aussi une dé"nition très importante de la guerre absolue considérée comme un " point de référence ». Le livre II est intitulé : " La théorie de la guerre » ; le livre III, " De la stratégie en général » ; le livre IV, " Lengagement » ; le livre V, " Les forces mili-

taires » ; le livre VI, " La défense » (analyse du primat de la défensiveRetrouver ce titre sur Numilog.com

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