[PDF] Problèmes ouverts en Théorie des nombres





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    Les Egyptiens utilisaient un système de numération à base 10 de type additive, il n'y avait pas de zéro - il n'était pas nécessaire. Les symboles étaient répétés plusieurs fois pour écrire les nombres – jusqu'à 9 fois-. Ils pouvaient écrire tous les nombres de 1 à 999 999 999.
  • Comment calculer les Egyptiens ?

    Numération égyptienne
    Les Égyptiens de l'Antiquité utilisaient un système de numération décimal, mais dans lequel le zéro n'existait pas. Chaque ordre de grandeur (unités, dizaines, centaines, etc.) possédait un signe répété le nombre de fois nécessaire. C'était donc un système additionnel.
  • Les Égyptiens de l'Antiquité utilisaient des hiéroglyphes pour écrire leurs nombres. Ce système de hiéroglyphes est assez proche de notre système de numération décimale : chaque symbole poss? une valeur (1,10,100,1 000) et peut être écrit jusqu'à neuf fois.

1Problèmes ouverts en

Théorie des nombres

Henri Cohen

Institut de Mathématiques de Bordeaux

4 juin 2009, Bordeaux

2Introduction

La théorie des nombres (ou arithmétique) s"occupe principalement des propriétés des nombres entiers . Bien que son sujet d"étude soit tout à fait élémentaire, les outils qu"elle utilise proviennent de toutes les branches des mathématiques, sont souvent très profonds, et as- sez fréquemment les outils sont en fait créés dans le b utde résou dre des problèmes de théorie des nombres : l"un des exemples les plus frappants est la théorie des groupes, anneaux, corps, qui s"est prin- cipalement dévelopé sous l"impulsion de problèmes de théorie des nombres. La TN a ceci de paradoxal que la plupart de ses problèmes peuvent être énoncés de manière tout à fait élémentaire, mais que les outils nécessaires pour leur résolution (quand on les résoud!) sont en général très sophistiqués. Dans cet exposé, je vais donner un aperçu d"un certain nombre de problèmes ouverts, dans certains cas des méthodes d"approche, et également des commentaires de nature plus philosophiques.

2Introduction

La théorie des nombres (ou arithmétique) s"occupe principalement des propriétés des nombres entiers . Bien que son sujet d"étude soit tout à fait élémentaire, les outils qu"elle utilise proviennent de toutes les branches des mathématiques, sont souvent très profonds, et as- sez fréquemment les outils sont en fait créés dans le b utde résou dre des problèmes de théorie des nombres : l"un des exemples les plus frappants est la théorie des groupes, anneaux, corps, qui s"est prin- cipalement dévelopé sous l"impulsion de problèmes de théorie des nombres.La TN a ceci de paradoxal que la plupart de ses problèmes peuvent être énoncés de manière tout à fait élémentaire, mais que les outils nécessaires pour leur résolution (quand on les résoud!) sont en général très sophistiqués. Dans cet exposé, je vais donner un aperçu d"un certain nombre de problèmes ouverts, dans certains cas des méthodes d"approche, et également des commentaires de nature plus philosophiques.

3Problème Infaisable (1)

Bien évidemment, les problèmes ouverts interessants sont innom- brables, et il faut donc faire une sélection. La mienne ne sera évi- demment pas la même que celle d"un collègue. Le problème de la "normalité". Considérons un nombre réel qui ap- parait naturellement en mathématiques, tel quep2,,e, etc... On l"écrit en décimal (toute autre base ferait l"affaire). Par exemple Il est naturel de penser que chaque chiffre apparait avec la même pro- babilité de

1 =10, chaque séquence de2 chiffres a vecla probabilité de

1=100, etc... Et pourtant on ne saitr iendémontrer à ce sujet. Comme p2est irr ationnel,les décimales ne peuv entpas être pér iodiquesà

partir d"un certain rang, ce qui exclut en particulier le fait qu"à partir d"un certain rang on n"ait qu"un seul chiffre. Par contre rien n"empêche qu"à partir d"un certain rang il n"y ait que des 8 et des 9 par e xemple.

Commentaire :

4Problème Infaisable (2)

Le problème des grands écarts entre deux nombres premiers consé- cutifs : étant donnéx, quelle taille doit on prendre pouryen fonction dexpour être sûr que pourxassez grand il y ait un nombre premier dans l"intervalle[x;x+y]? Un résultat élémentaire (le "postulat de Bertrand") affirme quey=xconvient : il y a toujours un premier entre xet2 x. Ceci a été grandement amélioré avec des méthodes toujours plus sophistiquées, et le record actuel dû à Baker-Harman-Pintz est y=x0:525.En admettant l"h ypothèsede Riemann, qui est l"une des plus célèbres conjectures des mathématiques (voir plus loin), on peut montrer quey=x1=2=pxconvient. Et pourtant! On pense qu"en véritéy=1:5log2(x)devrait convenir. Commentaire :

4Problème Infaisable (2)

Le problème des grands écarts entre deux nombres premiers consé- cutifs : étant donnéx, quelle taille doit on prendre pouryen fonction dexpour être sûr que pourxassez grand il y ait un nombre premier dans l"intervalle[x;x+y]? Un résultat élémentaire (le "postulat de Bertrand") affirme quey=xconvient : il y a toujours un premier entre xet2 x. Ceci a été grandement amélioré avec des méthodes toujours plus sophistiquées, et le record actuel dû à Baker-Harman-Pintz est y=x0:525.En admettant l"hypothèse de Riemann, qui est l"une des plus célèbres conjectures des mathématiques (voir plus loin), on peut montrer quey=x1=2=pxconvient. Et pourtant! On pense qu"en véritéy=1:5log2(x)devrait convenir. Commentaire :

5Nombres Premiers, encore

Si on s"occupe maintenant depetits écar tsentre nombres premiers , la situation change radicalement, bien que de nombreux et célèbres problemes subsistent. Le plus connu est celui des nombres premiers jumeaux : e xiste-t-ilune infinité de couples de nombres premiers (p;p+

2), dits jumeaux? Cette fois ci ce n"est plus un problème infaisable

et on sait beaucoup de choses (mais on ne connait toujours pas la réponse). Le meilleur résultat, dû à Chen dans les années 60, est qu"il existe une infinité de nombres premiersptels quep+2ait au plus deux f acteurspremiers .On connait aussi depuis longtemps u ne estimation précise, évidemment aussi conjecturale, du nombre de ju- meaux(p;p+2)avecpX. Le problème de Goldbach. Tout nombre pair (supérieur à4 ) est-il la somme de deux nombres premiers? C"est un problème très voisin du précédent, les mêmes méthodes s"appliquent avec les mêmes résul- tats. Ce qui est frustrant c"est que le nombre de décompositions en somme de deux premiers devient très vite grand, mais on ne sait pas démontrer qu"il est non nul!

5Nombres Premiers, encore

Si on s"occupe maintenant depetits écar tsentre nombres premiers , la situation change radicalement, bien que de nombreux et célèbres problemes subsistent. Le plus connu est celui des nombres premiers jumeaux : e xiste-t-ilune infinité de couples de nombres premiers (p;p+

2), dits jumeaux? Cette fois ci ce n"est plus un problème infaisable

et on sait beaucoup de choses (mais on ne connait toujours pas la réponse). Le meilleur résultat, dû à Chen dans les années 60, est qu"il existe une infinité de nombres premiersptels quep+2ait au plus deux f acteurspremiers .On connait aussi depuis longtemps u ne estimation précise, évidemment aussi conjecturale, du nombre de ju- meaux(p;p+2)avecpX.Le problème de Goldbach. Tout nombre pair (supérieur à4 ) est-il la somme de deux nombres premiers? C"est un problème très voisin du précédent, les mêmes méthodes s"appliquent avec les mêmes résul- tats. Ce qui est frustrant c"est que le nombre de décompositions en somme de deux premiers devient très vite grand, mais on ne sait pas démontrer qu"il est non nul!

6Problèmes Diophantiens

A partir de maintenant, je ne vais mentionner que des problèmes d io- phantiens , c"est à dire essentiellement des équations que l"on sou- haite résoudre en nombres entiers ou rationnels. Attention! entier si- gnifie toujours entier relatif . Dans les problèmes précédents, du moins ceux qui ne sont pas infaisables, l"outil principal est l"analyse. Pour les équations diophantiennes on utilise en plus de l"algèbre et de la géométrie algébrique. La géométrie algébrique est un outil extrêment puissant (et également très sophistiqué, lire difficile) qui permet d"obtenir de remarquables ré- sultats dans beaucoup de domaines de la TN, mais aussi qui permet d"obtenir (facilement cette fois) une estimation intuitiv e de la difficul té d"un problème. P are xemple,pour ceux qui connaissent la notion, la difficulté d"une équation diophantienne donnée par une courbe se me- sure à son genre : en genre supér ieurou égal à 2 le prob lèmeest très difficile voire infaisable, en genre 1 on peut espérer résoudre le problème (sans garantie), en genre 0 le prob lèmeest f acileet m ême algorithmique.

6Problèmes Diophantiens

A partir de maintenant, je ne vais mentionner que des problèmes d io- phantiens , c"est à dire essentiellement des équations que l"on sou- haite résoudre en nombres entiers ou rationnels. Attention! entier si- gnifie toujours entier relatif . Dans les problèmes précédents, du moins ceux qui ne sont pas infaisables, l"outil principal est l"analyse. Pour les équations diophantiennes on utilise en plus de l"algèbre et de la

géométrie algébrique.La géométrie algébrique est un outil extrêment puissant (et également

très sophistiqué, lire difficile) qui permet d"obtenir de remarquables ré- sultats dans beaucoup de domaines de la TN, mais aussi qui permet d"obtenir (facilement cette fois) une estimation intuitiv e de la difficul té d"un problème.Par exemple, pour ceux qui connaissent la notion, la difficulté d"une équation diophantienne donnée par une courbe se me- sure à son genre : en genre supér ieurou égal à 2 le prob lèmeest très difficile voire infaisable, en genre 1 on peut espérer résoudre le problème (sans garantie), en genre 0 le prob lèmeest f acileet m ême algorithmique.

6Problèmes Diophantiens

A partir de maintenant, je ne vais mentionner que des problèmes d io- phantiens , c"est à dire essentiellement des équations que l"on sou- haite résoudre en nombres entiers ou rationnels. Attention! entier si- gnifie toujours entier relatif . Dans les problèmes précédents, du moins ceux qui ne sont pas infaisables, l"outil principal est l"analyse. Pour les équations diophantiennes on utilise en plus de l"algèbre et de la

géométrie algébrique.La géométrie algébrique est un outil extrêment puissant (et également

très sophistiqué, lire difficile) qui permet d"obtenir de remarquables ré- sultats dans beaucoup de domaines de la TN, mais aussi qui permet d"obtenir (facilement cette fois) une estimation intuitiv e de la difficul té d"un problème.Par exemple, pour ceux qui connaissent la notion, la difficulté d"une équation diophantienne donnée par une courbe se me- sure à son genre : en genre supér ieurou égal à 2 le prob lèmeest très difficile voire infaisable, en genre 1 on peut espérer résoudre le problème (sans garantie), en genre 0 le prob lèmeest f acileet m ême algorithmique.

7La ConjectureabcProbablement l"équation diophantienne la plus importante, car elle

donne la solution à beaucoup d"autres (par exemple au célèbre "grand théorème de Fermat", démontré par Wiles), est la conjecture abc, due à Masser-Oesterlé. Définissons le r adical

Rad (N)d"un entierN

comme le produit des nombres premiers divisantN. Par exemple, le radical dep1000est égal àpsipest premier. Le radical de1728 est

égal à

6 . Mais ceci sont des exceptions, et en général le radical de Nn"est pas beaucoup plus petit queN(il est mêmeégal à NsiN est sans f acteurcarré , ce qui se produit avec une probabilité de 6 =2, supérieure à

60 %).

La conjectureabcest la suivante : sia,bsont premiers entre eux et si on posec=a+b, alors le radical du produitabcne peut pas etre beaucoup plus petit que le maximum dejaj,jbj, oujcj(on exclut bien sur les cas triviaux oùabc=0). Plus précisément Rad(abc)>max(jaj;jbj;jcj)1"pour tout" >0. Commentaire :

7La ConjectureabcProbablement l"équation diophantienne la plus importante, car elle

donne la solution à beaucoup d"autres (par exemple au célèbre "grand théorème de Fermat", démontré par Wiles), est la conjecture abc, due à Masser-Oesterlé. Définissons le r adical

Rad (N)d"un entierN

comme le produit des nombres premiers divisantN. Par exemple, le radical dep1000est égal àpsipest premier. Le radical de1728 est

égal à

6 . Mais ceci sont des exceptions, et en général le radical de Nn"est pas beaucoup plus petit queN(il est mêmeégal à NsiN est sans f acteurcarré , ce qui se produit avec une probabilité de 6 =2, supérieure à

60 %).La conjectureabcest la suivante : sia,bsont premiers entre eux et

si on posec=a+b, alors le radical du produitabcne peut pas etre beaucoup plus petit que le maximum dejaj,jbj, oujcj(on exclut bien sur les cas triviaux oùabc=0). Plus précisément Rad(abc)>max(jaj;jbj;jcj)1"pour tout" >0. Commentaire :

8La Conjecture de Hall

Un cas par ticulier de abcest la conjecture dite de Hall. Ce cas par- ticulier est important car réciproquement, elle entraine "presque" la conjecture générale. La conjecture de Hall est la suivante : étant don- nésxetytels quey2x36=0,jy2x3jne peut pas être beaucoup plus petit que la racine carrée dex, plus précisément le rapport r=x1=2jy2x3j doit être majoré parx"pour tout" >0. Ce qui est amusant avec cette conjecture est qu"elle est facilement testable sur ordinateur. On sait querpeut être plus grand que1 :035 infiniment souvent (c"est le meilleur résultat connu). On appelle donc exemple de "bonne qualité" tout couple(x;y)tel quer>1:035. On ne connait que 39
t elscouples : leur rech ercheest un e xerciceam usant.

Commentaire :

8La Conjecture de Hall

Un cas par ticulier de abcest la conjecture dite de Hall. Ce cas par- ticulier est important car réciproquement, elle entraine "presque" la conjecture générale. La conjecture de Hall est la suivante : étant don- nésxetytels quey2x36=0,jy2x3jne peut pas être beaucoup plus petit que la racine carrée dex, plus précisément le rapport r=x1=2jy2x3j

doit être majoré parx"pour tout" >0.Ce qui est amusant avec cette conjecture est qu"elle est facilement

testable sur ordinateur. On sait querpeut être plus grand que1 :035 infiniment souvent (c"est le meilleur résultat connu). On appelle donc exemple de "bonne qualité" tout couple(x;y)tel quer>1:035. On ne connait que 39
t elscouples : leur rech ercheest un e xerciceam usant.

Commentaire :

9Equations Superfermat (1)

Nous en arrivons maintenant à des équations plus spécifiques. Main- tenant que le grand théorème de Fermat est résolu (!!!) on peut s"in- teresser à l"équation superfermat qui est la généralisation suivante : x p+yq=zr avecp,q,rentiers supérieurs ou égaux à2 , éventuellement différents. Il faut absolument supposer en plus quex,yetzsont sans facteurs communs (ce n"est pas nécessaire pour Fermat par homogénéité). Exercice facile :Trouver une infinité de solutions (avecx,yetzavec facteurs communs) de l"équationz7=x3+y5.

9Equations Superfermat (1)

Nous en arrivons maintenant à des équations plus spécifiques. Main- tenant que le grand théorème de Fermat est résolu (!!!) on peut s"in- teresser à l"équation superfermat qui est la généralisation suivante : x p+yq=zr

avecp,q,rentiers supérieurs ou égaux à2 , éventuellement différents.Il faut absolument supposer en plus quex,yetzsont sans facteurs

communs (ce n"est pas nécessaire pour Fermat par homogénéité). Exercice facile :Trouver une infinité de solutions (avecx,yetzavec facteurs communs) de l"équationz7=x3+y5.

10Equations Superfermat (2)

Pour superfermat, le principe philosophique concernant le genre s"ap- plique parfaitement : posons=1=p+1=q+1=r. Si >1(genre 0 ) c"est très facile, il y a une infinité de solutions que l"on sait parfai- tement décrire. Si=1(genre 1 ) ce n"est pas trop dur, mais si on mettait des coefficients devantxp,yq, ouzr, cela pourrait le devenir. Enfin si <1(genre 2) c"est très difficile. Il n"y a qu"un nombre fini de solutions pour chaque(p;q;r), et siabcest vraie il n"y en a qu"un nombre fini en tout (on en connait 10 , et il n"y en a peut être pas d"autres). Au prix de gros efforts, on a réussi à résoudre certaines de ces équa- tions avec <1, la plus spectaculaire étantz7=x2+y3, qui a (aux signes près) 5 solutions ,la plus g randeétant 17

7=210639282+ (76271)3:

Conjecture (voir plus haut) : il n"y a pas de solution à l"exemple ci-dessusz7=x3+y5si on supposex,y,zsans facteur commun. Ceci est totalement hors de portée pour l"instant.

10Equations Superfermat (2)

Pour superfermat, le principe philosophique concernant le genre s"ap- plique parfaitement : posons=1=p+1=q+1=r. Si >1(genre 0 ) c"est très facile, il y a une infinité de solutions que l"on sait parfai- tement décrire. Si=1(genre 1 ) ce n"est pas trop dur, mais si on mettait des coefficients devantxp,yq, ouzr, cela pourrait le devenir. Enfin si <1(genre 2) c"est très difficile. Il n"y a qu"un nombre fini de solutions pour chaque(p;q;r), et siabcest vraie il n"y en a qu"un nombre fini en tout (on en connait 10 , et il n"y en a peut être pas d"autres).Au prix de gros efforts, on a réussi à résoudre certaines de ces équa- tions avec <1, la plus spectaculaire étantz7=x2+y3, qui a (aux signes près) 5 solutions ,la plus g randeétant 17

7=210639282+ (76271)3:Conjecture (voir plus haut) : il n"y a pas de solution à l"exemple

ci-dessusz7=x3+y5si on supposex,y,zsans facteur commun. Ceci est totalement hors de portée pour l"instant.

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Pour superfermat, le principe philosophique concernant le genre s"ap- plique parfaitement : posons=1=p+1=q+1=r. Si >1(genre 0 ) c"est très facile, il y a une infinité de solutions que l"on sait parfai- tement décrire. Si=1(genre 1 ) ce n"est pas trop dur, mais si on mettait des coefficients devantxp,yq, ouzr, cela pourrait le devenir. Enfin si <1(genre 2) c"est très difficile. Il n"y a qu"un nombre fini de solutions pour chaque(p;q;r), et siabcest vraie il n"y en a qu"un nombre fini en tout (on en connait 10 , et il n"y en a peut être pasquotesdbs_dbs42.pdfusesText_42
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