Chapitre 1 - Espaces topologiques
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Chapitre 1 ESPACES TOPOLOGIQUES
(Séparation). Un espace topologique (E T ) est dit séparé lorsque
Espaces séparés.
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Topologie générale
Définition (Topologie espace topologique
Polytechnique Homotopie et constructions despaces topologiques
Exercice 2. (Espaces séparés)Un espace topologique X est séparé si pour tout x = y ∈ X il existe deux ouverts Ux
Chapitre 4 Compacité
Toute partie compacte d'un espace topologique séparé est fermée. Proposition 4.1.10. Dans un espace topologique compact les parties compactes sont les
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Espaces séparés.
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Chapitre 1 ESPACES TOPOLOGIQUES
(Séparation). Un espace topologique (E T ) est dit séparé lorsque
Chapitre 3 Espaces topologiques cas des espaces métrisables
Les ouverts d'un espace métrique forment une structure topologique. Les Dans un espace topologique séparé il y a unicité de la limite des suites.
Chapitre 4 Compacité
Toute partie compacte d'un espace topologique séparé est fermée. Proposition 4.1.10. Dans un espace topologique compact les parties compactes sont les parties
Espaces topologiques compacts
est un espace topologique compact si il vérifie: – (X. ) est séparé. – De tout recouvrement ouvert de X
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Sommaire.1 On définit les notions de bases : espace topologique ouverts
TD 1 - Topologie générale
Base d'une topologie voisinages
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Donc ?I?J V (I) = V (?J I) implique que les V (I) forment bien les fermés d'une topologie. Exercice 2. (Espaces séparés)Un espace topologique X est séparé si
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Comment montrer qu'un espace est séparé ?
Un espace topologique E est séparé si, quels que soient les points distincts x et y de E , il existe un voisinage U de x et un voisinage V de y dont l'intersection est vide.Quelles sont les 5 relations topologiques ?
Les relations topologiques exploitées dans ce contexte sont l'adjacence, la connectivité, l'inclusion et l'intersection.Est-ce que R est un espace topologique ?
Ainsi, la topologie sur ? est naturellement issue de la distance issue de la valeur absolue. Un ouvert est alors une union d'intervalles ouverts. Plus généralement, les espaces vectoriels normés sont des espaces métriques donc topologiques.- En mathématiques, le mot topologie désigne l'étude des propriétés de continuité des fonctions, de limite des suites,etc Mais ceci correspond aussi à une définition très précise : Définition : Soit O une famille de parties d'un ensemble X .
Felice Ronga
Topologie et g´eom´etrie
Gen`eve, MMVI ap. J.-C.
iiTable des mati`eres
Table des figuresv
A Topologie g´en´erale1
I Topologies3
I.1 Espaces topologiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
I.1.1 Espaces m´etriques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
I.1.2 Base de topologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
I.1.3 Comparaison de topologies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7I.2 Applications continues, hom´eomorphismes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7
Continuit´e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 Hom´eomorphismes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9I.2.1 Ouverts, ferm´es, voisinages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10
Ferm´es. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 Fronti`ere d"un sous-ensemble. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 Voisinages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 Applications ouvertes, ferm´ees. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13I.3 Topologie somme disjointe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14
II Topologie produit et topologie quotient17
II.1 Topologie produit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17
II.1.1 D´efinition et propri´et´es fondamentales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17
II.1.2 Encore des propri´et´es de la topologie produit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19
Tranches. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 M´etrisabilit´e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 Amplification. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22 II.1.3 L"ensemble de Cantor. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23II.2 Topologie quotient. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25
IIIEspaces compacts31
III.1 Espaces topologiques s´epar´es. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31
III.2 Espaces compacts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32
III.2.1 Somme disjointe et produits d"espaces compacts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35 III.2.2 Attachement de deux espaces. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36III.3 Compacts dans les espaces m´etriques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37
III.4 Espaces localement compacts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39
III.4.1 Applications propres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41
III.4.2 Le compactifi´e d"Alexandroff. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42
III.5 Les espaces projectifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43
iii ivTABLE DES MATI`ERESIVEspaces connexes47IV.1 Espaces connexes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47
Composantes connexes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50 Produits de connexes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 Le th´eor`eme fondamentale de l"alg`ebre.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52IV.2 Espaces connexes par arcs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53
IV.3 Espaces localement connexes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54
B Topologie et g´eom´etrie diff´erentielle57 V Degr´e des applications du cercle dans lui-mˆeme59V.1 D´efinition et propri´et´es du degr´e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59
Le th´eor`eme du point fixe de Brower. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67 Le th´eor`eme de Nash sur l"existence de points d"´equilibre. . . . . . . . . . . .68V.2 Champs de vecteurs sur la sph`ereS2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69
Champs de vecteurs dans le plan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69 Champs de vecteurs sur la sph`ere. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71 VIG´eom´etrie diff´erentielle des courbes75 Pr´eliminaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75VI.1 Courbes r´eguli`eres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75
VI.1.1 Longueur d"arc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .76
VI.2 Ordre de contact. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77
VI.3 Courbes planes : cercles osculateurs, courbure,points d"inflexion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .80
VI.3.1 Cercles osculateurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .80
Osculation ordinaire et hyperosculation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84VI.3.2 Points d"inflexion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87
VI.3.3 Le th´eor`eme des quatre sommets. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87
VI.4 Courbes dans l"espace. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .90
VIIG´eom´etrie diff´erentielle des surfaces de l"espace95VII.1D´efinitions et exemples. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .95
VII.2Premi`ere et deuxi`eme formes fondamentales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97
La premi`ere forme fondamentale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97 La deuxi`eme forme fondamentale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .98VII.2.1Les ombilics de l"ellipso¨ıde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101
Bibliographie103
Index104
Table des figures
I.1 Boules pour les m´etriquesd1,d2,d∞. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7
I.2 Un voisinage dex. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13
II.1 Un morceau de surface de r´evolution. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20
II.2 Le tore des topologues. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20
II.3 Un tore des autres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21
II.4 Esquisses des identifications. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29
II.5 Une repr´esentation du ruban de Moebius. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30
II.6 Le quotient de l"exempleII.2.11(2). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30
III.1 Les divers ensembles qui apparaissent dans le lemmeIII.4.5. . . . . . . . . . . . . . . . . . .40
III.2 La projection st´er´eographique depuis le pˆole nord. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44
IV.1 Le peigne des topologues. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49
IV.2 La spiraleρ=e-1θ
,θ >0. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50IV.3 Demi-droites issues de l"origine de pente
1n ,n≥1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 IV.4 Le peigne des topologues n"est pas localement connexe, bien que connexe. . . . . . . . . . .55V.1 Image parpde l"intervalle ]a,b[ et un ouvert de la formeUt. . . . . . . . . . . . . . . . . . .60
V.2 L"applicationf: [0,1]→S1se rel`eve en?f: [0,1]→R. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61
V.3 Extension de
?f. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63V.4 L"applicationf:S1→S1,f(z) =z2, est de degr´e 2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64
V.5 Construction de
?h(s,t) dans la preuve deV.1.13. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66V.6 D´efinition de l"applicationg:D2→S1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68
V.7 Interpr´etation du lemmeV.1.25. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69
V.8 Passage deσN(P) `aσS(P). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73
VI.1 Interpr´etation du signe de la courbure. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83
VI.2 Cercles osculateurs `a l"ellipse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84
VI.3 Cercles tangents en un point d"osculation ordinaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .85
VI.4 Une droite coupe une courbe convexe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88
VI.5 Une courbe ferm´ee avec deux sommets. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .89
VI.6 Situation de la courbe dans la preuve deVI.3.16. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .90
VI.7 Esquisse de la variation dek(s). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .90
VI.8 Deux visions de la cubique gauche. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92
v viTABLE DES FIGURESPartie A
Topologie g´en´erale1
Chapitre I
Topologies
Sommaire.1On d´efinit les notions de bases : espace topologique, ouverts, ferm´es, voisinages, applications
continues, hom´eomorphismes. Les d´efinitions sont inspir´ees des notions analogues que l"on connaˆıt dansRn.
Le but est autant de g´en´eraliser des notions fondamentales comme la continuit´e, que de mieux saisir leur sens
profond; ainsi, la notion de fonction continuef:R→Rpeut s"exprimer uniquement en termes d"ouverts,
ou de ferm´es, ou de voisinages, sans r´ef´erence `a la m´etrique deR(voirI.2.2).I.1 Espaces topologiques
On commence par une d´efinition fondamentale.D´efinition I.1.1(Espace topologique).SoitXun ensemble et d´esignons parP(X) l"ensemble de ses parties.
UnetopologiesurXest un sous-ensembleτ? P(X) (c"est-`a-dire :τest un certain ensemble de parties de
X), qui v´erifie :(1)∅,X?τ(2)Si{Ui}i?I?τ, alors? i?IUi?τ(3)SiU1,...,UN?τ, alors?N j=1Uj?τLes ´el´ements deτsont appel´esles ouvertsde la topologie; les conditions (1), (2) et (3) ci-dessus sont les
axiomes d"une topologie. On peut donc rephraser cette d´efinition en disant qu"une topologie est une collection
de sous-ensembles deX, appel´es ouverts, qui doivent v´erifier que(1)l"ensemble vide etXsont ouverts(2)une r´eunion quelconque d"ouverts est un ouvert
(3)une intersection finie d"ouverts est un ouvertOn ´ecrira parfois (X,τ) pour pr´eciser que l"on consid`ere l"ensembleXmuni de la topologieτ.
Voici quelques exemples; les trois premiers sont plutˆot formels, le quatri`eme est un exemple plus sub-
stantiel.Exemples I.1.2.(1)Xun ensemble quelconque,τ={∅,X}. On l"appelletopologie grossi`ere; elle contient le minimum
possible d"ouverts. Les axiomes de topologie sont trivialement satisfaits.(2)Xun ensemble quelconque,τ=P(X). On l"appelletopologie discr`ete; elle contient le maximum
possible d"ouverts. Les axiomes de topologie sont ´evidemment satisfaits.1Version du 8 d´ecembre 2006, `a 14h. 073
4CHAPITRE I. TOPOLOGIES(3)X= 0,1,τ={∅,{0,1},{0}}. Ce n"est ni la topologie discr`ete, ni la topologie grossi`ere. On v´erifie
facilement que les axiomes de topologie sont satisfaits. Cet espace est appel´eespace de Sirpinski.(4)On consid`ereR2, muni de la distance euclidienne
x,y?R2, d(x,y) =?(x1-y1)2+ (x2-y2)2 et on d´efinit laboule ouverte de centrex, rayonr >0 par :B(x,r) =?y?R2|d(x,y)< r?.
On d´efinit une topologieτen disant queU?R2est ouvert si : ?x?U?r >0 tel queB(x,r)?U . Voyons que les axiomes d"une topologie donn´es dansI.1.1sont satisfaits : (1)est imm´ediat (2)Soit{Ui}i?Ides ´el´ements deτ; pour toutx??i?IUi, il existei0tel quex?Ui0. CommeUi0est ouvert, il exister >0 tel queB(x,r)?Ui0; doncx?B(x,r)?Ui0??
i?IUi. Ceci montre bien que? i?IUi?τ.(3)SoientU1,...,UN?τ; six??N j=1Uj, pour toutj= 1,...,Nil existerj>0 tel quex? B(x,rj)?Uj. On poser= min{r1,...,rN}>0, et alorsx?B(x,r)?Uj,?j= 1,...,N, donc x?B(x,r)??N j=1Uj. Ceci montre bien que?Nj=1Uj?τ.(5)L"exemple pr´ec´edent se g´en´eralise sans autres `aRn,n≥1 : on d´efinit ladistance euclidiennepar
x,y?Rn, d(x,y) =? ???n i=1(xi-yi)2 et laboule ouverte de centrexet rayonr >0 parB(x,r) ={y?Rn|d(x,y)< r}.
La topologie correspondante surRnest d´efinie en disant queU?Rnest ouvert si?x?U?r >0 tel queB(x,r)?U(6)Topologie induite sur un sous-ensemble. Soit (X,τX) un espace topologique etA?Xun sous-ensemble.
On d´efinit une topologieτAsurAen posant :
A=?U∩A??U?τX?.
Autrement dit, on prend comme ouverts deAles intersections d"ouverts deXavecA.I.1.1 Espaces m´etriques
L"exemple deRnavec la distance euclidienne ci-dessus se g´en´eralise aux espaces m´etriques.D´efinition I.1.3(Espaces m´etriques).SoitXun ensemble; unedistanceou
I.1. ESPACES TOPOLOGIQUES5On dit que le couple (X,d) est un espace m´etrique.Par exemple, la distance euclidienne surRnen fait un espace m´etrique : c"est un exercice qui est laiss´e
au lecteur; on peut en trouver la d´emonstration dans [3, th. IV.1.1].La d´efinition de topologie surR2`a partir de la distance euclidienneI.1.2(4) se g´en´eralise aux espaces
m´etriques.D´efinition I.1.4(Topologie associ´ee `a une m´etrique).Soit (X,d) un espace m´etrique; soientx?Xet
r >0. Laboule ouvertede centrexet rayonrest d´efinie par :B(x,r) ={y?X|d(x,y)< r}
et on d´efinit une topologieτsurXen disant queU?Xest ouvert si : ?x?U?r >0 tel queB(x,r)?U . La v´erification que c"est bien une topologie se fait comme dans l"exemple deR2I.1.2(4).L"exemple de base est une fois de plusRnmuni de la distance euclidienne et sa topologie associ´ee. Un
exemple plus surprenant est celui de la m´etrique discr`ete :Exemple I.1.5(M´etrique discr`ete).SoitXun ensemble quelconque et d´efinissonsd:X×X→Rpar :
x,y?X , d(x,y) =?0 six=y
1 sinon.
Les conditions (1) et (2) deI.1.3sont imm´ediates. Pour l"in´egalit´e du triangle, six=zil n"y a rien `a v´erifier;
six?=z, alorsz?=you bienx?=y, et doncd(z,y) +d(y,x)≥1 =d(x,z). SiU?Xest quelconque et x?U, puisqueB(x,12 ) ={x}, on ax?B(x,12 )?U, doncUest ouvert. Ainsi, la topologie associ´ee `a la m´etrique discr`ete est la topologie discr`eteI.1.2(2).Remarques I.1.6.
(1)Soit (X,d) un espace m´etrique. Les boules ouvertes elles-mˆemes sont des ouverts. En effet, siy?
B(x,r), alorsd(x,y)< ret alorsρ=r-d(x,y)>0. V´erifions queB(y,ρ)?B(x,r) : siz?B(y,ρ),topologie grossi`ere sur un ensemble avec au moins 2 ´el´ements : sidest une quelconque m´etrique sur
Xetx,y?X, posonsr=d(x,y); alorsB(x,r) est un ouvert, comme on vient de le voir, et il contient x, mais pasy. Mais un tel ouvert n"existe pas dans la topologie grossi`ere.I.1.2 Base de topologie
Une fois de plus, l"inspiration vient de l"espaceR2, o`u on a construit une topologie `a partir des boules
ouvertes.D´efinition I.1.7(Base de topologie).SoitXun ensemble. On dit qu"un ensembleB ? P(X) de parties de
Xest une base de topologie si(1)?x?X?B? Btel quex?B(2)?B1,B2? Betx?B1∩B2,?B3? Btel quex?B3etB3?B1∩B2D´efinition I.1.8(Topologie associ´ee `a une base).SoitBune base de topologie sur l"ensembleX. La
topologieτBassoci´ee `a cette base est d´efinie en prenant comme ouverts les r´eunions quelconques d"´el´ements
de la base : B=?? i?IB i???Bi? B,i?I?A noter que si on prendI=∅, on obtient l"ensemble vide. Aussi, il est ´equivalent de prendre comme ouverts
lesU?Xtels que?x?U?Bx? Btel quex?Bx?U: une telle propri´et´e est v´erifi´ee par les ´el´ements
de la d´efinition premi`ere deτB; d"autre part, un telUest r´eunion desBx, donc dansτB.6CHAPITRE I. TOPOLOGIESReste `a voir queτBest effectivement une topologie : il suit de (1) deI.1.7queX?τBet on a vu (ou
pr´ecis´e) que∅ ?τBcomme r´eunion de la famille vide d"´el´ements de la base : l"axiome (1) deI.1.1est donc
satisfait. L"axiome (2) vient du fait que la r´eunion d"une famille de r´eunions d"´el´ements de base est une
r´eunion d"´el´ements de base :? iλ?IλB
iλ? iλ?Iλ,λ?ΛB
iλ.Enfin, pour l"axiome (3), il suffit de prendre 2 ouverts et voir que leur intersection est encore un ouvert :
i?IB i? j?JB j? (i,j)?I×J(Bi∩Bj)et il suit deI.1.7(2) queBi∩Bjest r´eunion d"´el´ements de la base.Exemple I.1.9.Soit (X,d) un espace m´etrique. On poseBd={boules ouvertes}. C"est une base de topolo-
gie : pour la conditionI.1.7(2), six?B(a1,r1)∩B(a2,r2), on poseρ= min{r1-d(x,a1),r2-d(x,a2)}>0,
ce qui fait queB(y,ρ)?B(x1,r1)∩B(x2,r2).Parfois des bases diff´erentes peuvent engendrer les mˆemes topologies; c"est le cas si les bases sont
´equivalentes au sens suivant.D´efinition I.1.10(Bases ´equivalentes).Soit X un ensemble etB,B?deux bases de topologie surX; on dit
qu"elles sont ´equivalentes si ?B?? B?etx?B?,?Bx? Btel quex?Bx?B? et inversement : ?B? Betx?B ,?B?x? B?tel quex?B?x?B .Si c"est le cas, on a ´evidemment queτB=τB?Exemple I.1.11(M´etriques ´equivalentes).On dit que 2 m´etriquesd1etd2sur le mˆeme ensembleXsont
´equivalentes s"il existe des constantesK1etK2telles queSi c"est le cas, les bases de topologieB1etB2constitu´ees par les boules ouvertes associ´ees `ad1etd2
respectivement sont ´equivalentes. En effet, siB1(a,r) d´esigne une boule d´efinie `a l"aide ded1etx?B1(a,r),
on sait queB1(x,ρ)?B1(a,r), o`uρ=r-d1(x,a); mais alorsB2(x,ρK2)?B1(x,ρ)?B1(a,r). Comme on
peut ´echanger les rˆoles ded1etd2, on a bien que les deux bases sont ´equivalentes. Dans le cas deRn, il y a d"autres m´etriques qui sont naturelles :quotesdbs_dbs42.pdfusesText_42[PDF] topologie discrète
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