[PDF] TD 5 Transformation de Laplace


TD 5 Transformation de Laplace


Previous PDF Next PDF



Équations différentielles

Correction de l'exercice 1 △. 1. Il s'agit d'une équation différentielle linéaire d'ordre 1 à coefficients constants



13. EQUATIONS DIFFERENTIELLES LINEAIRES DU SECOND 13. EQUATIONS DIFFERENTIELLES LINEAIRES DU SECOND

Equation différentielle du second ordre linéaire à coefficients constants Exercices corrigés. © dpic – inpl – mai 1999. ySP(E) = (ln(cosx))cosx + xsinx.



MATHS Rappels Equations Différentielles Correction de la Série 2

• Exercice 3.5: Déterminer la solution de l'équation différentielle (E5) : Solution : C'est une équation différentielle du second ordre à coefficients non ...



COURS ET EXERCICES DE REGULATION COURS ET EXERCICES DE REGULATION

3- SYSTEMES LINEAIRES DU DEUXIEME ORDRE : 3.1- Définition : Un système linéaire du deuxième ordre est décrit par une équation différentielle du second ordre :.



Vibrations et Ondes (F312) : Cours et Exercices Corrigés Partie I

L'équation (a) devienne : ̈ + 3 ̇ + 2 = 0. On transforme l'équation différentielle à une équation d'une variable de second ordre. On pose la solution ( ) 



´Equations diff´erentielles dordre 2

trigonométrique. Exercice 7 : Le second membre est constant. – Partie A –. On consid`ere l'équation différentielle.



Automatique Linéaire 1 – Travaux Dirigés

Exercice 1.1 : Calcul de la réponse d'un 2nd ordre à une rampe. On considère un système régi par l'équation différentielle : Calculer la réponse de ce 



TD – Equations différentielles linéaires

- Du second ordre homogène. {{ + { + =0. - Du second ordre non-homogène 0.4 Equation différentielle linéaire d'ordre 2 non-homogène à ...



Réponses aux exercices du chapitre 7

ordre 4 pour les équations différentielles suivantes : a) y(t) = tsin(y(t)) ... – Deuxième itération : k1 = 0009 074 k2 = 0



Fiche exercices (avec corrigés) - Equations différentielles

Fiche exercices (avec corrigés) - Equations différentielles. Exercice 1. Donner l'ensemble des solutions des équations différentielles suivantes :.



Chapitre 7 : Equations différentielles linéaire dordre 2

Exercice type 2. Résoudre (E):2y'' ? 6y' + 4y = te2t. ++++++++. Solution. +. : On normalise l 



Équations différentielles

Correction de l'exercice 1 ?. 1. Il s'agit d'une équation différentielle linéaire d'ordre 1 à coefficients constants



Équations différentielles linéaires

Corrigé du TD “Équations différentielles”. Équations différentielles 36-2 ) Construire des équations différentielles du second ordre avec second membre.



Vibrations et Ondes (F312) : Cours et Exercices Corrigés Partie I

Ce document est un cours détaillé avec des exercices corrigés et des Enfin la solution générale de l'équation différentielle du second ordre avec ...



TD 5 Transformation de Laplace

14 oct. 2016 Exercices corrigés. ... équations différentielles linéaires. ... (2) est une équation différentielle linéaire du second ordre homogène à ...



13. EQUATIONS DIFFERENTIELLES LINEAIRES DU SECOND

Soit l'équation différentielle du second ordre à coefficients constants Equations différentielles linéaires du 2ème ordre. ... Exercices corrigés.



Réponses aux exercices du chapitre 7

Réponses aux exercices du chapitre 7. Numéro 1. fiée du point milieu et de Runge-Kutta d'ordre 4 pour les équations différentielles suivantes :.



Automatique Linéaire 1 – Travaux Dirigés

Exercice 1.1 : Calcul de la réponse d'un 2nd ordre à une rampe. On considère un système régi par l'équation différentielle :.



Chapitre 7 EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES Enoncé des exercices

Exercice 7.17 Déterminer une équation différentielle homogène du second ordre à coefficients constants réels (i.e. du type ay'' + by' + cy = 0 où a

1Analyse T4, TD n° 5 / Vendredi 14 octobre 2016

Transformation de Laplace

1. Définition, abscisse de convergence.

2. Propriétés générales.

3. Valeur initiale, valeur finale.

4. Table de transformées de Laplace usuelles.

5. Transformée de Laplace inverse.

6. Introduction au calcul symbolique.

7. Exercices corrigés.

8. Feuilles de calcul Maple.

9. Un peu d"histoire.

Pierre-Jean Hormière

__________ La transformation de Laplace est, avec la trans- formation de Fourier, l"une des plus importantes trans- formations intégrales. Elle intervient dans de nom- breuses questions de physique mathématique, de calcul des probabilités, d"automatique, etc., mais elle joue aussi un grand rôle en analyse classique. Elle porte très légitimement le nom de Pierre-Simon Laplace (1749-

1827), surnommé le " Newton français », éphémère

ministre de l"intérieur de Napoléon Bonaparte, qui avait commencé ses travaux dès les années 1770, sous l"Ancien régime. En effet, Laplace a souligné l"intérêt de présenter la plupart des fonctions, des suites, des sommes partielles et restes de séries usuelles sous forme intégrale, afin d"en obtenir des développements. Sous l"influence de Liouville, le hongrois Joseph Petzval (1807-1891) fut le premier à étudier la transformation de Laplace en tant que telle, et ses applications aux

équations différentielles linéaires. Plus tard, l"ingénieur britannique Oliver Heaviside (1850-

1925) a inventé le calcul symbolique afin de résoudre des équations différentielles et

intégrales. Laurent Schwartz (1915-2002) a étendu la transformation de Laplace aux distributions, permettant de mieux comprendre et étayer le calcul symbolique.

1. Définition, abscisse de convergence

Définition : Soit f : [0, +¥[ ou ]0, +¥[ ® R ou C une fonction continue par morceaux sur tout segment. On appelle transformée de Laplace de f la fonction de variable réelle ou complexe :

F(p) =

LLLL f (p) = dttfept).(.0∫

2Soit f : R ® R ou C une fonction continue par morceaux sur tout segment. On appelle

transformée de Laplace de f la fonction de variable réelle ou complexe :

F(p) =

LLLL f (p) = dttHtfept).()(.∫

¥-- = dttfept).(.0∫

où H(t) est la fonction de Heaviside définie par H(t) = 0 pour t < 0, 1 pour t > 0.

La fonction f(t) est appelée original

, fonction objet, ou fonction causale. La fonction F(p) est appelée image de f(t). On note f(t) ] F(p) cette correspondance. La variable de F est traditionnellement notée p en France et en Allemagne, s dans les pays anglo-saxons... Se posent naturellement les problèmes suivants : · En quels points la fonction F est-elle définie ? · Quelles sont ses propriétés à l"intérieur de son domaine de définition ? · Quelles sont ses propriétés au bord de ce domaine ?

· Quelles sont les propriétés algébriques, différentielles et intégrales, de la transformation

de Laplace

LLLL : f ® F ?

· Peut-on remonter de F à f ? Autrement dit, y a-t-il une transformée de Laplace inverse ? Notons D(f) l"ensemble des complexes p = a + ib tels que la fonction t ® pte-f(t) est inté- grable sur ]0, +¥[, c"est-à-dire dttfept).(.0∫ +¥- est absolument convergente. D(f) est appelé domaine d"absolue convergence de la transformée de Laplace.

Comme |

pte-f(t)| = ate-| f(t) | , p Î D(f) Û a = Re(p) Î D(f).

De plus, si

p Î D(f), alors pour tout a" > a , tae"-f(t) est intégrable.

On en déduit que l"ensemble D(

f) est de l"une des quatre formes suivantes :

AE , C , {

p ; Re p Î ]A, +¥[ } ou { p ; Re p Î [A, +¥[ }.

Le réel A =

a(f) est appelé abscisse d"absolue convergence de la transformée de Laplace.

On convient que A = +¥ si D(

f) = AE , A = -¥ si D(f) = C.

Exemples

1) Si f(t) = exp(t2), D(f) = AE, car t ® pte-²te n"est jamais intégrable.

2) Si f(t) = 0 ou si f(t) = exp(-t2), D(f) = C, car t ® pte-f(t) est toujours intégrable. 3) Si f(t) = 1 ou H(t), D(f) = { p ; Re p > 0 } et LLLL(1)(p) = LLLL(H)(p) = ∫

0.dtept = p1.

4) Si f(t) = ate ou ateH(t), D(f) = { p ; Re p > a } et

LLLL(ate)(p) = LLLL(ateH(t))(p) = ∫

0)(.dtetpa = ap-1.

5) Si f(t) = 1²1+t, D(f) = { p ; Re p ³ 0 }.

6) Si f(t) =

t1, D(f) = { p ; Re p > 0 }. La proposition suivante donne une condition suffisante pour qu"une fonction f ait une transformée de Laplace : Proposition : Soit f : ]0, +¥[ ® R ou C continue par morceaux sur tout segment.

Si l"intégrale

1

0.)(dttf converge, et si $(M, g, A) "t ³ A | f(t) | £ Mteg, D(f) est non vide.

La fonction f est dite d"ordre exponentiel

si elle vérifie cette dernière condition.

32. Propriétés générales

Dans la suite, on utilise librement la notation abusive F(p) = LLLL(f(t))(p) pour f(t) ] F(p).

La variable p est supposée réelle.

Proposition 1 : linéarité

Si D(f) et D(g) sont non vides, D(a.f + b.g) est non vide et, sur D(f) Ç D(g) : LLLL( a.f + b.g )(p) = a.LLLL(f)(p) + b.LLLL(g)(p).

Proposition 2 : translation

Si D(f) est non vide, pour tout a, D(

)(tfeta-) est non vide et LLLL( )(tfeta-)(p) = (LLLL f )(p + a).

Preuve

: LLLL( )(tfeta-)(p) = ∫

0).(dttfeetpta = ∫

0)().(dttfetpa = (LLLL f )(p + a).

Proposition 3 : retard.

Si D(f) est non vide, a > 0, g(t) = f(t - a) pour t > a pour t < a, et

LLLL()(atf-)(p) = ape-(LLLL f )(p) .

Preuve

: LLLL(g)(p) = ∫

0).(dttgept = ∫

-aptdttge0).( + ∫ aptdttge).( = ∫ +¥--aptdtatfe).(

0)().(duufeaup = ape-(LLLL f )(p).

Proposition 4 : changement d"échelle.

Si D( f) est non vide, D(f(at)) est non vide pour tout a > 0, et LLLL( f(at))(p) = a1(LLLL f)(ap).

Preuve

: L L L L( f(at))(p) = ∫

0).(dtatfept = a1∫

0/).(duufeapu = a1(LLLL f )(ap).

Proposition 5 : dérivée de l"image.

Si D( f) est non vide, la fonction LLLL f = F est de classe C¥ sur l"intervalle ]a(f), +¥[, et

LLLL( tn f(t))(p) = (-1)n F(n)(p).

Preuve

: Ici, la variable p est supposée réelle. Soit p > a(f). Choisissons b tel que a(f) < b < p.

La fonction

)(tfebt- est intégrable sur ]0, +¥[. Comme tn)(tfept- = O()(tfebt-) au V(+¥), chacune des fonctions tn)(tfept-est intégrable. Le théorème de dérivation des intégrales à paramètres s"applique : · Chaque fonction t ® tn)(tfept- est continue par morceaux et intégrable ; · Chaque fonction p ® tn)(tfept- est continue ; · Pour p ³ b > a(f), tn)(tfept- £ M)(tfebt-, majorante intégrable. Cqfd.

Corollaire : Si f(t) est à valeurs réelles positives, F(p) est positive, décroissante, convexe, et

complètement monotone, en ce sens que sa dérivée n-ème est du signe de (-1)n.

Proposition 5 : image de la dérivée.

Si f est C1 sur R+, alors LLLL (f")(p) = p F(p) - f(0). Si f est C2 sur R+, alors LLLL (f"")(p) = p2 F(p) - p f(0) - f"(0). Si f est Cn sur R+, alors LLLL (f(n))(p) = pn F(p) - ( pn-1f(0) + pn-2f"(0) + ... + p f(n-2)(0) + f(n-1)(0) ).

4Preuve

: Il suffit d"intégrer par parties.

Proposition 6 : image de l"intégrale

Si D(f) est non vide et si f est continue par morceaux

LLLL (∫

tduuf0).()(p) = ppF)(.

Proposition 7 : convolution

Soient f et g deux fonctions continues [0, +¥[ ® C, d"ordre exponentiel, leur produit de convolution f * g , défini par "x ³ 0 ( f * g )(x) = xdttgtxf0).().(. est continue, d"ordre exponentiel, et L L L L( f * g )(x)(p) = LLLL(f)(p).LLLL(g)(p).

Preuve

: le schéma de la preuve, basé sur les intégrales doubles, est le suivant :

LLLL( f * g )(x)(p) = ∫

+¥-*0).)((dxxgfepx = ∫ ∫ +¥--0 0).).().((dxdttgtxfe xpx ∫∫D--dxdtetgtxfpx..)()( = ∫∫D----dxdteetgtxfpttxp..)()()( ∫∫D----dtdxeetgtxfpttxp..)()()( = ∫ ∫ +¥ +¥----0)()..)()((tpttxpdtdxeetgtxf +¥ +¥----0)(.)()..)((tpttxpdtetgdxetxf = ∫ ∫

0 0.)()..)((dtetgdueufptpu

0.)()(dtetgpFpt = F(p).G(p) = LLLL(f)(p).LLLL(g)(p).

3. Valeur initiale, valeur finale.

Soit f : ]0, +¥[ ® R ou C une fonction continue par morceaux. Supposons sa transformée de

Laplace F(p) =

0).(dttfept définie pour p > 0, autrement dit a(f) £ 0.

Nous nous proposons d"étudier le comportement asymptotique de F(p) quand p ® +¥ et quand p ® 0+. Pour cela, observons que p.F(p) = p

0).(dttfept, où ∫

0.dtpept = 1.

p.F(p) est la moyenne des valeurs f(t) prises par f, pondérées par les poids p pte-dt .

3.1. Comportement de F(p) quand p ®®®® +¥¥¥¥.

Lorsque p tend vers +¥, les poids p

pte-dt se concentrent au voisinage de 0+, de sorte que F(p) dépend de plus en plus des valeurs de f(t) au voisinage de 0+ à mesure que p augmente. Pour obtenir un équivalent ou un développement asymptotique de F(p) au V(+¥), il suffira de remplacer, dans F(p), f(t) par son équivalent ou son développent asymptotique en 0+. C"est la méthode de Laplace, ou propriété de la valeur initiale.

Théorème de la valeur initiale.

Soit f : [0, +¥[ ® C, continue par morceaux sur tout segment, vérifiant : (L) ($r) f(s) = O(e rs) au V(+¥) .

F(p) est définie pour p > r, et lim

p®+¥ p.F(p) = limt®0+ f(t). On trouvera en exercices des applications et des généralisations de cet important résultat.

3.2. Comportement de F(p) quand p ®®®® 0+.

Lorsque 0 est à l"intérieur de D(f), i.e. a(f) < 0, F(p) est développable en série entière en 0 et

il n"y a pas de problème.

5Si 0 est au bord de D(f), i.e. a(f) = 0, les poids p

pte-dt se répartissent de manière de plus en plus homogène à mesure que p ® 0+, de sorte que F(p) dépend de plus en plus des valeurs prises par f(t) en +¥, ou, disons, de son comportement général moyen sur R* +. C"est la propriété de la valeur finale.

Théorème de la valeur finale.

1) Si f est intégrable sur R*

quotesdbs_dbs5.pdfusesText_10
[PDF] exercices corriges equation du second degre

[PDF] exercices corrigés équations du second degré pdf

[PDF] exercices corrigés équilibre d'un solide en rotation

[PDF] exercices corrigés etat des soldes de gestion pdf

[PDF] exercices corrigés excel 2010

[PDF] exercices corrigés filtrage numérique pdf

[PDF] exercices corrigés filtre passe bande pdf

[PDF] exercices corrigés filtres

[PDF] exercices corrigés filtres mpsi

[PDF] exercices corrigés finance d'entreprise

[PDF] exercices corrigés finance internationale

[PDF] exercices corrigés fonction de deux variables

[PDF] exercices corrigés fonction de plusieurs variables

[PDF] exercices corrigés fonction de référence seconde

[PDF] exercices corrigés fonction de variable complexe