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Biochimie et régulation
Enseignante : Mme Tabti M.
Chapitre 1 : Les Besoins énergétiques
Les besoins alimentaires comprennent un aspect quantitatif de besoins énergétiques et unaspect qualitatif, correspondant à la variété et à l'équilibre de la ration alimentaire. On peut
définir en effet 5 types de nutriments devant entrer dans l'alimentation en quantité et
proportions respectives convenables: les protides, les glucides, les lipides, l'eau et la
cellulose, les minéraux et les vitamines. Le tableau 1 montre l'équilibre théorique idéal de la
ration alimentaire. Tableau 1 : Apports nutritionnels conseillés par jour selon les âgesEnergie
(kcal)Protéines
(1 g = 4 kcal)Glucides
(1 g = 4 kcal)Lipides
(1 g = 9 kcal)Calcium
(mg)Enfant
1 à 3 ans
4 à 6 ans
6 à 9 ans
13601830
2190
1 à 2 g par
jour/kg5 à 7 g par
jour/kg 1 g par jour/kg 600700
700
10-12 ans
Garçon
260080
55% de la ration
calorique ou 5g/kg30% de la ration
calorique dont 1/3 insaturés 900Fille 2300
70
900
Adolescent
Garçon
300080
1000
Fille 2400
70
1000
Adulte
Homme 270080
800
Femme 2000
60
800
I.1.1.Besoins énergétiques
Logiquement, l'apport calorique quotidien doit être égal aux dépenses caloriques pour maintenir un
équilibre énergétique. On peut donc s'attendre à de grandes variations individuelles des besoins selon
l'activité physique habituelle. Les besoins énergétiques doivent donc être évalués en fonction de
paramètres tels que l'âge, le sexe, la taille, le poids et l'activité socioprofessionnelle et/ou sportive. Le
tableau 1 montre des exemples de besoins caloriques chez différentes catégories d'individus.Un apport énergétique régulier est nécessaire à un développement harmonieux et au maintien des
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fonctions physiologiques. En effet, un niveau énergétique bas est responsable d'une altération de la
croissance et/ou de la puberté, mais aussi, paradoxalement, d'une espérance de vie accrue, malgré une
plus grande sensibilité aux infections. Au contraire, un niveau énergétique élevé va de pair avec un
meilleur développement et une plus grande résistance aux maladies infectieuses, mais il est aussi
responsable d'une augmentation de la mortalité par maladies dégénératives. Les dépenses énergétiques sont de différents ordres : Métabolisme de base ou dépense énergétique de fond. Elle correspond aux besoins énergétiques nécessaires au maintien de l'organisme. Action dynamique spécifique des aliments (ADS) ou extra-chaleur postprandiale.Elle dépend de la nature et de la quantité d'aliments ingérés et correspond à l'énergie nécessaire
au métabolisme et au stockage de ces aliments.Par exemple, elle est de 3 à 8 % pour les glucides et les lipides, de 20 à 30 % pour les protides en faibles
quantités et jusqu'à 50 % pour les protides en cas d'apport massif. Dépenses énergétiques liées à la thermorégulation Dépenses énergétiques liées au travail musculaire Dépenses énergétiques liées à l'émotionI.1.2.Besoins protidiques
Les protides sont des aliments constructeurs (plastiques). Ils fournissent des "mélanges" d'acides
aminés nécessaires à la synthèse de protéines endogènes, mais qui font partie aussi pour une faible part
des substrats énergétiques. Les besoins sont évalués à 1g.kg-1.jour-1.La valeur biologique des protéines est définie par la proportion des protéines ingérées qui est retenue
par l'organisme. Elle varie selon l'origine alimentaire des protéines et surtout selon leur richesse en
acides aminés essentiels (rapport entre les 9 acides aminés essentiels et les 11 acides aminés non
viennent par ordre décroissant les autres protéines animales, les légumes, les céréales et les racines.
Malgré certains déficits en acides aminés essentiels (en particulier lysine, méthionine et tryptophane),
les protéines végétales peuvent entrer pour 50 % dans la ration protéique. Elles ont l'avantage de ne pas
être associées à des acides gras saturés et à du cholestérol. Voici un exemple d'équivalence en protéines de certains aliments : pommes de terre ou 80 g de légumes secsLes besoins protéiques augmentent dans les conditions de croissance, grossesse, allaitement,
convalescence, fièvre ou traumatisme.I.1.3 .Besoins glucidiques
Les glucides sont des aliments énergétiques (combustibles). Ils apportent 50 à 60 % de l'énergie de la
ration. Les besoins sont évalués à 5 g.kg-1 jour-1. Les glucides sont apportés sous 2 formes dans
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l'alimentation : a) les sucres simples (sucres rapides), dont l'hydrolyse et l'absorption sont rapides. Ce sont des mono ou disaccharides tels que le lactose du lait, lesaccharose (sucre de ménage : glucose- fructose) ou le fructose des fruits. Leur consommation simultanée b) Les sucres complexes (sucres lents) sont des glucides à longues chaînes parfois ramifiées. Ils ont une absorption plus lente du fait de leur structure qui demande une forme d'amylose ou d'amylopectine dans les céréales, le riz ou la pomme de terre. par leur origine, apportent en même temps des minéraux, des vitamines et des fibres. Cette inégalité d'absorption digestive entre les différents glucides alimentaires peut- être exprimée sous la forme d'un index glycémique qui prend en compte l'importance de l'aire sous la courbe de glycémie après absorption de divers glucides comparée à celle de glucides de références comme le pain ou le glucose (schématiquement, plus cet index est faible, plus les aliments contiennent de "bons" glucides). c) Les fibres alimentaires comme la cellulose sont des glucides non absorbables et non certaines tumeurs malignes.I.1.4. Besoins lipidiques
Les besoins lipidiques sont évalués à 1 à 1,2 g.kg-1.jour-1. Les lipides sont également des aliments
énergétiques mais sont aussi la source d'acides gras essentiels (acide linoléique, acide linolénique, et
parfois acide arachidonique). Ils participent à la structure des membranes cellulaires et au métabolisme
des eicosanoïdes (prostaglandines, leucotriènes). On peut séparer les lipides en 2 catégories :- les graisses animales, riches en cholestérol et en acides gras saturés, dont la surcharge est
source de problèmes majeurs de santé publique,- et les graisses végétales, riches en acides gras insaturés et ne contenant pas de
cholestérol. Les 2 types de graisse contiennent des acides gras essentiels. (leur valeur calorique étant par ailleurs identique):- en ce qui concerne leur résistance à la chaleur : certaines huiles forment, lors de la cuisson, des
composés toxiques (potentiellement cancérogènes). La réglementation impose aux " assaisonnement et cuisson » (ou friture), ou " assaisonnement » seulement.Page 4
I.1.5. Besoins hydrominéraux et vitaminiques
Ces besoins sont couverts dans les conditions normales par une alimentation variée et équilibrée. Les
apports complémentaires sont inutiles dans nos régions en dehors de situations physiologiques ou
pathologiques particulière (petit enfant, femme enceinte, malabsorption...Page 5
Chapitre 2 : LES PROTEINES : STRUCTURE, PROPRIETES ET APPLICATIONSTECHNOLOGIQUES
1. Structure des protéines
1.1. Acides aminés et liaison peptidique
1.1.1. Acides aminés
1.1.2. Liaison peptidique
1.2. Structure primaire et variabilité des protéines
1.3. Structure tridimensionnelle
1.3.1. Structure secondaire
1.3.2. Structures tertiaire et quaternaire
2. Rôles physiologiques
2.1. Protéines fibreuses
2.1.1. Le collagène
2.1.2. La kératine
2.1.3. Le fibrinogène
2.1.4. Les protéines musculaires
2.2. Protéines globulaires
2.2.1. La catalyse
2.2.2. Le transport
2.2.3. La régulation du pH
2.2.4. La régulation du métabolisme
3. Propriétés des protéines
3.1. Dénaturation des protéines
3.1.1. Les conséquences de la dénaturation
3.1.2. Les agents dénaturants
3.2. Action de la chaleur et du pH du milieu
Page 6
3.3. Solubilité des protéines
4. Applications technologiques
4.2. Fabrication du fromage frais
4.3. Production de la mousse : les blancs en neige
4.4. Attendrissement des viandes
Les protéines constituent le principal matériau de construction des êtres vivants. Elle jouent un
rôle actif et vital dans le fonctionnement des cellules (enzymes, anticorps, antigènes, toxines ...).
contiennent aussi du soufre et du phosphore.1. Structure des protéines
eptidique, constitue la structure primaire dede la molécule de protéine. Ce squelette se tord et se repli sur lui-même pour donner des niveaux
anisation moléculaires plus complexes (structures secondaire, tertiaire et quaternaire).1.1. Acides aminés et liaison peptidique
1.1.1. Les acides aminés
Les constituants des protéines sont des molécules appelées acides aminés. Il existe 20 acides
aminés importants, tous dotés de deux groupements fonctionnels: un groupe aminé (NH2) et un groupe acide organique (COOH). Un acide aminé peut donc se comporter comme une base (accepteur de proton) ou comme un acide (donneur de proton).Tous les acides aminés sont identiques sauf pour leur troisième groupe, appelé radical R. Chaque
acide aminé doit son comportement chimique particulier ainsi que son acidité ou son alcalinité
relative aux particularités de l'arrangement des atomes de son groupe R (fig. 1).Page 7
Figure 1 : Structure de quelques acides aminés. Figure 1 : Structure de quelques acides aminés. A noter que la présence de groupes (carboxyle, amine, sulfhydrile) dans le radical R indique queces acides aminés sont présents dans les liaisons intramoléculaires protéiques (voir plus loin).
1.1.2. La liaison peptidique
Généralement, les protéines sont de longues chaînes d'acides aminés réunis par des liaisons
formées au cours de réactions de synthèse, le groupe aminé de chaque acide aminé s'étant lié au
groupe acide de l'acide aminé suivant. Cette liaison forme l'arrangement d'atomes carac- téristique de
la liaison peptidique (fig. 2).Page 8
L'union de deux acides aminés donne un dipeptide; celle de trois acides aminés, un
tripeptide; celle de dix acides aminés ou plus, un polypeptide. Les molécules contenant plus de 50
acides aminés sont des protéines. La plupart des protéines sont cependant des macromolécules, c'est-
à-dire de grosses molécules complexes formées de 100 à 1000 acides aminés.1.2. Structure primaire et variabilité des protéines
La structure primaire des protéines est représentée par la és (fig. 3) qui se lient de manière à former une chaîne polypeptidique.Page 9
Les propriétés uniques de chaque protéine dépendent descomposent et de leur séquence. On peut considérer les 20 acides aminés comme un " alphabet » de
une lettre par une autre (faire foire), on peut créer une nouvelle protéinede fonction différente en remplaçant un acide aminé ou en changeant sa position. Parfois, le nouveau
faore), tout comme il arrive que les changements de la combinaisondes acides aminés donnent des protéines non fonctionnelles. Exemple : les hémoglobines
e respectivement par la valine et la lysine).Les êtres vivants renferment des milliers de protéines différentes, aux propriétés fonctionnelles
1.3. Structure tridimensionnelle des protéines
1.3.1. Structure secondaire
Les protéines n'existent pas sous forme de chaînes linéaires d'acides aminés : elles se tordent et se
replient sur elles-mêmes. C'est leur structure secondaire. La structure secondaire la plus courante est
celle de ( ). Dans l'hélice alpha, la chaîne primaire s'enroule sur elle- même puis eststabilisée par des liaisons hydrogène entre les groupes NH et CO, à tous les quatre acides aminés
environ (fig. 4b).Le feuillet plissé bêta ( ) est une autre structure secondaire, où les chaînes polypeptidiques
primaires ne s'enroulent pas mais se lient côte à côte au moyen de liaisons hydrogène et forment une
sorte d'échelle pliante (fig. 4c). Dans ce type de structure secondaire, les liaisons hydrogène peuvent
unir différentes parties d'une même chaîne qui s'est repliée sur elle-même en accordéon ou encore
différentes chaînes polypeptidiques. Dans les hélices alpha, les liaisons hydrogène unissent toujours
différentes parties d'une même chaîne. Une chaîne polypeptidique peut présenter les deux types
de structure secondaire.1.3.2. Structures tertiaire et quaternaire
Un grand nombre de protéines se complexifient jusqu'à la structure tertiaire, une structure très
spécifique formée à partir de la structure secondaire (fig. 4d). Dans une structure tertiaire, des
régions hélicoïdales ou plissées de la chaîne polypeptidique se replient les unes sur les autres et
forment une molécule en forme de boule, ou molécule globulaire. La structure tertiaire est maintenue
par des liaisons (covalentes, hydrogène ...) entre des acides aminés souvent très éloignés sur la
chaîne primaire (fig. 4bis). Page 10 Figure 4 bis : Liaisons secondaires interatomiques dans une protéine ent les fonctions biologiques.L'hémoglobine (fig. 4e) possède ce niveau d'organisation structurale dans lequel deux chaînes sont
associées à deux chaînes.2. Rôles physiologiques
Page 11La structure tridimensionnelle de la protéine lui confère ses propriétés distinctes et dicte sa
fonction biologique. Habituellement, on classe les protéines en deux catégories suivant leur forme
générale : protéines fibreuses et protéines globulaires. Un chapitre est consacré aux protéines
bactériennes.2.1. Protéines fibreuses
Les protéines fibreuses sont appelées protéines structurales car elles constituent le principal
matériau de construction chez les Vertébrés. Elles sont linéaires, insolubles dans l'eau et d'une grande
stabilité (support mécanique aux tissus et résistance à la traction).Les principales protéines fibreuses sont le collagène, la kératine, le fibrinogène et les protéines
musculaires.2.1.1. Le collagène
Le collagène se trouve dans les os, la peau, les tendons et les cartilages. Sa triple hélice formée de
trois chaînes polypeptidiques, d'environ mille acides aminés chacune, lui donne l'apparence d'un
gros câble (fig. 5). Lorsque des fibrilles de collagène sont dégradées par chauffage intense,
leurs chaînes se raccourcissent pour former la gélatine. Page 12 Figure 5 : Organisation structurale de la triple hélice du collagène2.1.2. La kératine
La kératine, présente dans les couches supérieures de l'épiderme, dans les cheveux, les ongles, les
écailles, les sabots et les plumes, s'enroule en une torsade régulière appelée "hélice alpha». Chargée
de protéger l'organisme contre l'environnement extérieur, la kératine est totalement insoluble dans
l'eau. Ses nombreuses liaisons disulfures en font une protéine extrêmement stable, capable de résister
à l'action des enzymes protéolytiques.
2.1.3. Le fibrinogène
Le fibrinogène est une protéine plasmatique sanguine responsable de la coagulation du sang. Grâce
à l'action de la thrombine, le fibrinogène est converti en molécules de fibrine, une protéine insoluble,
qui s'agglutine pour former un caillot protecteur contre les hémorragies.2.1.4. Les protéines musculaires
La myosine se lie à l'actine, une autre protéine musculaire, pour donner l'actomyosine. Les filaments de l'actomyosine peuvent se raccourcir et provoquer la contraction des muscles.2.2. Protéines globulaires
Contrairement aux protéines fibreuses, les protéines globulaires sont sphériques et hautement
solubles. Elles jouent un rôle important dans le métabolisme. Les albumines, les globulines, la
caséine et les hormones protéiques sont des protéines globulaires. Les albumines et les globulines
sont abondantes da-2.2.1. La catalyse
Les enzymes sont essentielles à presque toutes les réactions biochimiques de l'organisme; elles
multiplient par au moins un million la vitesse des réactions chimiques. Citons l'amylase salivaire
Page 13(dans la salive), qui catalyse la dégradation des amidons, et les oxydases, qui permettent
l'oxydation des combustibles alimentaires.2.2.2. La transport
lipoprotéines transportent les lipides et lecholestérol. Le sang contient d'autres protéines de transport pour le fer, les hormones stéroïdes et
d'autres substances.2.2.3. La régulation du pH
Un grand nombre de protéines plasmatiques, notamment l'albumine, peuvent servir d'acide ou debase dans un système tampon. Elles empêchent les variations excessives du pH sanguin en captant
ou en libérant des protons H+.2.2.4. La régulation du métabolisme
Les hormones polypeptidiques et les hormones protéiques contribuent à régler l'activité
métabolique, la croissance et le développement. Ainsi, l'hormone de croissance est une hormone anabolique nécessaire pour une croissance optimale; régler le taux de glucose sanguin. rganismeLes anticorps (fig. 6) sont des protéines très spécialisées qui reconnaissent et inactivent les
bactéries, les toxines et certains virus. Ils participent à la réponse immunitaire, qui contribue à
protéger l'organisme contre les substances étrangères et les microorganismes. Les protéines du
complément, en circulation dans le sang, améliorent l'activité du système immunitaire et stimulent la
réaction inflammatoire, un mécanisme de résistance non spécifique de l'organisme. Page 14Figure 6 : Immunogl
Page 153. Propriétés des protéines
3.1. Dénaturation des protéines
Les protéines fibreuses sont plus stables que les protéines globulaires. Celles-ci possédant plus de
liaisons hydrogène, elles se défont plus facilement (les liaisons hydrogène ne sont pas particu-
lièrement solides). Leur fragilité rend les protéines vulnérables à de nombreux facteurs chimiques et
physiques, comme l'acidité et la chaleur, qui peuvent les dénaturer ou en provoquer la rupture.
spécifique, on dit qu'elle est déployée déployé en un état dénaturé parétablissement de liaisons secondaires non spécifiques. La dénaturation est alors un processus
irréversible.3.1.1. Conséquences de la dénaturation
La dénaturation provoque les modifications suivantes :- la perte des propriétés biologiques spécifiques : enzymatiques, hormonales, de transport et
immunologiques ;- la diminution de la solubilité résulte de modifications dans la distribution des groupements polaires
ques enzymatiques (cuisson).3.1.2. Agents dénaturants
Parmi les agents dénaturants, on peut citer :
Page 16 - les agents physiquestempérature entraîne une agitation thermique (élève l'énergie de vibration et de rotation des liaisons
entre atomes des molécules dissoutes) ce qui conduit à des mouvements intramoléculaires à l'origine
de la rupture des interactions faibles qui stabilisent la conformation de la protéine.- les agents chimiques : les variations du pH, les détergents anioniques et cationiques. A titre
interactions hydrophobes avec les chaînes latérales des résidus d'acides aminés apolaires) forme un
complexe protéine-détergent ionisé en surface (groupement sulfate) dans lequel la chaîne
polypetidique est globalement déployée.Enfin, il faut noter que cette dénaturation des protéines, sans modification de leur composition
chimique, qui entraîne la perte de leurs propriétés biologiques est recherchée dans les techniques de
désinfection et de stérilisation. Les techniques physiques de stérilisation, les antiseptiques et les
désinfectants sont souvent des agents dénaturants entraînant la mort des microorganismes.3.2. Action de la chaleur et du pH du milieu
Mise en évidence de la dénaturation des protéines par la chaleur et la variation du pH du milieu1. Action de la chaleur
u chauffés sur une bec bunsen): - casser à plat un oeuf dans un petit ramequin; contenant du beurre; - laisser cuire sur une plaque chauffante (ou chauffer le ramequin par dessous avec le bec bunsen)Observations :
Interprétation :
Quand on chauffe le blanc et le jaune d'un oeuf, on peut observer que le liquide devient solide. Ondit que l'oeuf a coagulé, ou bien encore qu'il a cuit. Les protéines de l'oeuf (jaune et blanc) sont à
l'origine de cette coagulation. Le blanc est constitué pour 12,5% d'une protéine du groupe des albumines : l'ovalbumine, quireprésente plus de 50% du total protéique du blanc. Elle est composée de quatre chaînes d'acides
aminés, qui lui donnent une forme globulaire. Page 17quotesdbs_dbs7.pdfusesText_13[PDF] examen de chimie générale s1 pdf
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