[PDF] LA 4 - Les Caprices de Marianne : acte II scène 6 – le dénouement

LA 4 - Les Caprices de Marianne : acte II, scène 6 - le dénouement. En quoi ce dialogue est-il tragique ? Introduction : - quelques mots sur l'auteur, son courant littéraire, la pièce -situation du passage: la lettre de Marianne à Octave le prévenant du piège tendu par Claudio, la méprise de Marianne sur la personne de Coelio. Coelio se croit trahi par son ami et se jette dans le piège. Cette dernière scène est la cinquième rencontre entre Octave et Marianne. Ils se retrouvent après la mort de Coelio, probablement quelques jours après. - Reprise de la question et annonce du plan : C'est une scène courte où le tragique naît de l'impossible communication entre les deux personnages et de la forte présence de la mort qu'elle soit réelle ou symbolique. Lecture Explication I : Une communication impossible Un dialogue inégal : longueur des répliques d'Octave ; brièveté de celle de Marianne ; dernier mot d'Octave 1) Marianne : -3 répliques très courtes : L. à , L. à ... - adressées à Octave : tutoiement : L. - elles sont marquées par le champ lexical de l'amour : ..................... L. , ..................... L. , ................ L. , ................ L. - des questions oratoires : L. - aveu de son amour pour Octave : à termes couverts d'abord L. , clairement ensuite L. 8 on peut noter l'indifférence par rapport à la mort de Coelio, la tentative d'intimité amoureuse par le tutoiement ; ce qui importe pour Marianne, c'est la vie et la sécurité d'Octave et non la mort de Coelio 2) Octave : -Il ouvre et termine la scène, -4 répliques dont trois tirades. a- indifférence par rapport à Marianne (il ne s'adresse pas à elle sauf à la fin, il la vouvoie L. et ne parle que de la mort de Coelio L. ; on pourrait considérer qu'il s'agit d'un soliloque : il ne tient pas réellement compte de la présence de Marianne). b- ne songe qu'à Coelio : éloge funèbre de Coelio : ...................... L. , ...................... L. , ...................... L. ➜ Coelio apparaît comme un homme idéal, un ami exceptionnel, altruiste ; anaphore : .................... L. , L. et comparaison et métaphore avec l'eau : L. ) c- autoportrait d'Octave : il se présente comme le double négatif de Coelio - oppositions : L. , L. , L. - parallélismes : L. , L. , L. ➜ Octave emploie désormais le style poétique de Coelio, comme s'il en était le double : L. , L. 8 Ces deux réactions opposées éloignent définitivement les deux personnages. II : Dénouement tragique. 1) La mort des personnages : -cadre : un cimetière (didascalie) + champ lexical de la mort : ...................... L. , ...................... L. , .......................... L. a- la mort réelle de Coelio : cause de la présence des deux personnages dans ce lieu, longuement évoquée par Octave b- la mort figurée d'Octave : champ lexical de la fin, du vide, de la mort : ................. L. , ................... L. , ............................ L. + anaphore de " C'est moi » L. , L. , L. et répétition de " adieu » L. , L. , L. , L. . 2) impossibilité du bonheur : longue phrase de la troisième tirade d'Octave, coupée de nombreuses fois 8 évocation nostalgique de sa vie passée : .................. L. , ................. L. , ............ L. qui souligne la force du renoncement et le caractère irréversible de la situation. Anaphore de " adieu »

➜ Octave renonce à ce que la vie pourrait lui offrir d'heureux ; Marianne prend conscience à la fois de la personnalité de Coelio et de l'attachement d'Octave pour lui. Conclusion : 8C'est un véritable dénouement : - aboutissement des multiples présages ( voir le récit d'Hermia, les allusions à la mort dans les paroles de Coelio), - les personnages (Octave et Marianne) sont transformés. ➜ Pourquoi Musset indique-t-il que cette pièce est une comédie ? - sens général de théâtre ( ce n'est qu'une illusion) ? - au sens de la comédie humaine : les êtres sont les jouets du destin, leur sort est dérisoire. - La société et la morale triomphent, la fin est heureuse pour elles ? - Volonté de rompre avec des classifications habituelles