[PDF] COURS DE MATHÉMATIQUES PREMI`ERE ANNÉE (L1





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Jacques Sauloy ancien élève de l'École Normale Supérieure de Saint-Cloud



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UPS–L1-SFA–2015-2016 : Polycopié du module Mathématiques 4 Objectif Ce module présente les notions fondamentales de l’analyse des suites numériques Les modules de premier semestre ont servi à consolider les acquis du secondaire Celui-ci vise à établir les bases permettant de poursuivre les études en Licence

  • Syllabus

    Ce cours reprend, approfondit et complète les notions vues au Lycée, et introduit de nouvelles notions de bases indispensables pour le reste de la Licence de Mathématiques

  • Sommaire

    Etudes de fonctions (essentiellement des rappels du lycée) : Fonctions usuelles (polynomiales, ra- tionnelles, trigonométriques, exponentielles, logarithmiques, fonctions puissances), limites, cont...

Comment accéder à la licence de mathématiques?

Accéder à la Licence de mathématiques. La formation est ouverte de droit en première année à tout bachelier. Cependant, un bac S est fortement conseillé. L'accès en deuxième ou troisième année est possible pour les étudiants issus d'une classe préparatoire aux grandes écoles (ou titulaires d'un DUT ou d'un BTS).

Quels sont les semestres de la licence mathématiques ?

Chaque année de la Licence est partagée en deux semestres. Il y a donc au total six semestres. La Licence est un diplôme universitaire qui permet aux étudiants d’acquérir une solide formation en mathématiques et de se spécialiser dans un domaine de leur choix. La Licence est divisée en trois années : L1, L2 et L3.

Qu'est-ce que la licence mathématique ?

La Licence est un diplôme universitaire qui permet aux étudiants d’acquérir une solide formation en mathématiques et de se spécialiser dans un domaine de leur choix. La Licence est divisée en trois années : L1, L2 et L3. Toutes ces fiches sont conformes aux programmes officiels de l’ éducation nationale.

Quels sont les modules du programme de mathématiques ?

Cet ouvrage de référence couvre, en un seul volume, l’ensemble du programme de mathématiques du niveau L1. Il est composé de vingt-deux modules regroupés en cinq thèmes : Notations et vocabulaire, Algèbre, Géométrie, Analyse et enfin... Cet ouvrage de référence couvre, en un seul volume, l’ensemble du programme de mathématiques du niveau L1.

COURS DE MATHÉMATIQUES PREMI`ERE ANNÉE (L1

COURS DE MATH

´EMATIQUES PREMI`ERE ANN´EE (L1)

UNIVERSIT

´E DENIS DIDEROT PARIS 7

Marc HINDRY

Introduction et pr´esentation. page 2

1 Le langage math´ematique page 4

2 Ensembles et applications page 8

3 Groupes, structures alg´ebriques page 23

4 Les corps des r´eelsRet le corps des complexesCpage 33

5 L"anneau des entiersZpage 46

6 L"anneau des polynˆomes page 53

7 Matrices page 65

8 Espaces vectoriels page 74

9 Applications lin´eaires page 84

10 Introduction aux d´eterminants page 90

11 G´eom´etrie dans le plan et l"espace page 96

Appendice : R´esum´e d"alg`ebre lin´eaire page 105

12 Suites de nombres r´eels ou complexes page 109

13 Limites et continuit´e page 118

14 D´eriv´ees et formule de Taylor page 125

15 Int´egration page 135

16 Quelques fonctions usuelles page 144

17 Calcul de primitives page 153

18 Int´egrales impropres page 162

19 Courbes param´etr´ees et d´eveloppements limit´es page 167

20 Equations diff´erentielles page 178

21 Fonctions de plusieurs variables page 189

1 Tous les chapitres sont importants. Le premier chapitre est volontairement bref

mais fondamental : il y aura int´erˆet `a revenir sur les notions de langage math´ematique et

de raisonnement tout au long du cours, `a l"occasion de d´emonstrations. Les chapitre 19

et 20 reposent sur une synth`ese de l"alg`ebre (lin´eaire) et de l"analyse (calcul diff´erentiel et

int´egral) tout en ´etant assez g´eom´etriques. Le chapitre 21 (fonctions de plusieurs variables)

appartient en pratique plutˆot `a un cours de deuxi`eme ann´ee; il a ´et´e ajout´e pour les

´etudiants d´esirant anticiper un peu ou ayant besoin, par exemple en physique, d"utiliser les fonctions de plusieurs variables et d´eriv´ees partielles, d`es la premi`ere ann´ee. L"ordre des chapitres. L"ordre choisi n"est que l"un des possibles. En particulier on pourra vouloir traiter l""analyse" (chapitres 12-20) en premier : pour cela on traitera d"abord le chapitre sur les nombres r´eels et complexes (ou la notion de limite est introduite

tr`es tˆot), le principe de r´ecurrence et on grapillera quelques notions sur les polynˆomes

et l"alg`ebre lin´eaire. La s´equence d"alg`ebre lin´eaire (chapitres 7-11) est tr`es inspir´ee de

la pr´esentation par Mike Artin (Algebra, Prentice-Hall 1991) mais on peut choisir bien d"autres pr´esentations. On pourra aussi par exemple pr´ef´erer ´etudierZavantRetC(du

point de vue des constructions, c"est mˆeme pr´ef´erable!). Le chapitre 16 sur les fonctions

usuelles peut ˆetre abord´e `a peu pr`es `a n"importe quel moment, quitte `a s"appuyer sur les notions vues en terminale. Nous refusons le point de vue : "... cet ouvrage part de z´ero, nous ne supposons rien connu...". Au contraire nous pensons qu"il faut s"appuyer sur les con- naissances de terminale et sur l"intuition (notamment g´eom´etrique). Il semble parfaitement valable (et utile p´edagogiquement) de parler de droites, courbes, plans, fonction exponen- tielle, logarithme, sinus, etc ... avant de les avoir formellement introduit dans le cours. Il semble aussi dommage de se passer compl`etement de la notion tr`es intuitive d"angle sous pr´etexte qu"il s"agit d"une notion d´elicate `a d´efinir rigoureusement (ce qui est vrai). Illustrations :Nous avons essay´e d"agr´ementer le cours d"applications et de motiva- tions provenant de la physique, de la chimie, de l"´economie, de l"informatique, des sciences humaines et mˆeme de la vie pratique ou r´ecr´eative. En effet nos pensons que mˆeme si on peut trouver les math´ematiques int´eressantes et belles en soi, il est utile de savoir que beaucoup des probl`emes pos´es ont leur origine ailleurs, que la s´eparation avec la physique est en grande partie arbitraire et qu"il est passionnant de chercher `a savoir `a quoi sont appliqu´ees les math´ematiques. Indications historiquesIl y a h´elas peu d"indications historiques faute de temps, de place et de comp´etence mais nous pensons qu"il est souhaitable qu"un cours contienne des allusions : 1) au d´eveloppement historique, par exemple du calcul diff´erentiel 2) aux probl`emes ouverts (ne serait-ce que pour mentionner leur existence) et aux probl`eme r´esolus disons dans les derni`eres ann´ees. Les petites images (math´ematiques et philath´eliques) incluses `a la fin de certains chapitres sont donc une invitation `a une recherche historique. Importance des d´emonstrationsLes math´ematiques ne se r´eduisent pas `a l"exac- titude et la rigueur mais quelque soit le point de vue avec lequel ont les aborde la notion de d´emonstration y est fondamentale. Nous nous effor¸cons de donner presque toutes les d´e- monstrations. L"exception la plus notable est la construction des fonctions cosinus et sinus, pour laquelle nous utiliserons l"intuition g´eom´etrique provenant de la repr´esentation du

cercle trigonom´etrique ; l"int´egrabilit´e des fonctions continues sera aussi en partie admise.

2

Il y a l`a une difficult´e qui sera lev´ee avec l"´etude des fonctions analytiques (faite en seconde

ann´ee). Difficult´e des chapitresElle est in´egale et bien sˆur difficile `a ´evaluer. Certains chapitres d´eveloppent essentiellement des techniques de calculs (chapitres 6, 7, 10, 16, 17,

18, 19, 20), le chapitre 11 reprend du point de vue de l"alg`ebre lin´eaire des notions vues en

terminales, d"autres d´eveloppent des concepts (chapitres 2, 3, 4, 5, 8, 9, 12, 13, 15) et sont donc en ce sens plus difficiles ; le chapitre 14 est interm´ediaire dans cette classification un

peu arbitraire. Enfin le chapitre 21 n"est destin´e `a ˆetre appronfondi qu"en deuxi`eme ann´ee.

R´esum´esEn principe les ´enonc´es importants sont donn´es sous l"entˆete "th`eor`eme"

suivis par ordre d´ecroissant d"importance des "propositions" et des "lemmes". Un "r´esu-

m´e" de chaque chapitre peut donc ˆetre obtenu en rassemblant les ´enonc´es des th´eor`emes

(et les d´efinitions indispensables `a la compr´ehension des ´enonc´es). Nous avons seulement

inclus un chapitre r´esumant et synth´etisant les diff´erents points de vue d´evelopp´es en

alg`ebre lin´eaire (apr`es le chapitre 11).Archim`ede [Aρχιμ´ηδης] (≂287-≂212)Al Khw¯arizm¯ι(fin VIIIe, d´ebut IXe)

3

CHAPITRE 1 LE LANGAGE MATH

´EMATIQUE

Ce chapitre, volontairement court, pr´ecise les modalit´es du raisonnement math´ematique. En effet on n"´ecrit pas un texte math´ematique comme un texte de langage courant : ce serait th´eoriquement possible mais totalement impraticable pour de multiples raisons (le raccourci des "formules" est notamment une aide pr´ecieuse pour l"esprit). Uned´efinitionpr´ecise le sens math´ematique d"un mot ; par exemple : D´efinition:Un ensembleEest fini si il n"est pas en bijection avec lui-mˆeme priv´e d"un ´element. Un ensemble est infini si il n"est pas fini. On voit tout de suite deux difficult´es avec cet exemple : d"abord il faut avoir d´efini "ensemble" (ce que nous ne ferons pas) et "ˆetre en bijection" (ce qu"on fera au chapitre

suivant) pour que la d´efinition ait un sens ; ensuite il n"est pas imm´ediat que la d´efinition

donn´ee co¨ıncide avec l"id´ee intuitive que l"on a d"un ensemble fini (c"est en fait vrai).

Un´enonc´e math´ematique(nous dirons simplement´enonc´e) est une phrase ayant un sens math´ematique pr´ecis (mais qui peut ˆetre vrai ou faux) ; par exemple : (A) 1=0 (B) Pour tout nombre r´eelxon ax2≥0 (C)x3+x= 1

sont des ´enonc´es ; le premier est faux, le second est vrai, la v´eracit´e du troisi`eme

d´epend de la valeur de la variablex. Par contre, des phrases comme "les fraises sont des fruits d´elicieux", "j"aime les math´ematiques" sont clairement subjectives. L"affirmation : "l"amiante est un canc´erog`ene provoquant environ trois mille d´ec`es par an en France et

le campus de Jussieu est floqu´e `a l"amiante" n"est pas un ´enonc´e math´ematique, mˆeme si

l"affirmation est exacte. Nous ne chercherons pas `a d´efinir pr´ecis´ement la diff´erence entre

´enonc´e math´ematique et ´enonc´e non math´ematique.

Unth´eor`emeest un ´enonc´e vrai en math´ematique ; il peut toujours ˆetre paraphras´e de

la mani`ere suivante : "Sous les hypoth`eses suivantes : .... , la chose suivante est toujours vraie :... ". Dans la pratique certaines des hypoth`eses sont omises car consid´er´es comme vraies a priori : ce sont lesaxiomes. La plupart des math´ematiciens sont d"accord sur un certain nombre d"axiomes (ceux qui fondent la th´eorie des ensembles, voir chapitre suivant) qui sont donc la plupart du temps sous-entendus.

Par exemple nous verrons au chapitre 5 que :

TH ´EOR`EME:Soitnun nombre entier qui n"est pas le carr´e d"un entier alors il n"existe pas de nombre rationnelxtel quex2=n(en d"autres termes⎷nn"est pas un nombre rationnel). Pour appliquer un th´eor`eme `a une situation donn´ee, on doit d"abord v´erifier que les hypoth`eses sont satisfaites dans la situation donn´ee, traduire la conclusion du th´eor`eme dans le contexte et conclure. Par exemple : prenonsn= 2 (puisn= 4) alors 2 n"est pas le carr´e d"un entier donc le th´eor`eme nous permet d"affirmer que⎷2 n"est pas un nombre rationnel. Par contre

l"hypoth`ese n"est pas v´erifi´ee pourn= 4 et le th´eor`eme ne permet pas d"affirmer que⎷4

n"est pas un nombre rationnel (ce qui serait d"ailleurs bien sˆur faux!). 4 Lesconnecteurs logiquespermettent de fabriquer de nouveaux ´enonc´es `a partir d"au- tres ; nous utiliserons exclusivement les connecteurs suivants : non: non(A) est vrai si et seulement si (A) est faux ou: (A)ou(B) est vrai si et seulement si (A) est vrai ou (B) est vrai. et: (A)et(B) est vrai si et seulement si (A) est vrai et (B) est vrai. implique(en symbole?) : (A)implique(B) est vrai si et seulement si chaque fois que (A) est vrai alors (B) est aussi vrai. ´equivaut(en symbole?) : (A) ´equivaut (B) est vrai si (A) est vrai chaque fois que (B) est vrai et r´eciproquement. Uned´emonstration logique(nous dirons ensuite simplement une d´emonstration) est

un ´enonc´e, comportant ´eventuellement comme variable d"autres ´enonc´es de sorte qu"il soit

vrai quel que soit les ´enonc´es variables. Voici des exemples de d´emonstration :

Si (A)?(B) et (B)?(C) alors (A)?(C)

non(non(A)) ´equivaut `a (A)

Si (A)?(B) etnon(B) alorsnon(A).

Si (A)ou(B) etnon(B) alors (A).

Bien entendu, les d´emonstrations "int´eressantes" en math´ematiques sont plus longues

et sont compos´ees de chaˆınes d"implications ´el´ementaires comme celles qui pr´ec`edent. Une

mani`ere simple (mais fastidieuse) de v´erifier ce type d"´enonc´e est faire un tableau avec

les diverses possibilit´es : chaque ´enonc´e est vrai ou faux (V ou F). Par exemple, pour le

premier ´enonc´e il y a huit possibilit´es :

A B C A?B B?C A?C

V V V V V V

V V F V F F

V F V F V V

V F F F V F

F V V V V V

F V F V F V

F F V V V V

F F F V V V

On constate bien que chaque fois queA?BetB?Csont simultan´ement vrais alors

A?Cest vrai aussi.

Exemples de raisonnements parmi les plus utilis´es :

Raisonnement cas par cas :

Sch´ema : si (A)ou(B), (A)?(C) et (B)?(C), alorsC

Raisonnement par contrapos´ee :

Sch´ema : si (A)?(B), alorsnon(B)?non(A)

Raisonnement par l"absurde :

Sch´ema : si (B)?(A)et non(A), alorsnon(B) .

On voit qu"il n"y a aucune difficult´e fondamentale avec les raisonnements logiques,

la seule difficult´e est parfois d"arriver `a enchaˆıner les d´eductions. A titre d"exercice on

v´erifiera les d´eductions suivantes : 5 non((A)ou(B))?(non(A)et non(B)) non((A)et(B))?(non(A)ou non(B)) non(A)ou(B)?(A?B) (A et B)ou(C)?(A ou C)et(B ou C) Lesquantificateurspermettent de transformer un ´enonc´e contenant une variable en un ´enonc´e "absolu" : nous utiliserons exclusivement deux quantificateurs : il existe(en symbole?) pour tout(en symbole?) Exemple : consid´erons les ´enonc´es suivants contenant la variablex?R.

A(x) :x2-1 = 0

B(x) :x2+x=x(x+ 1)

C(x) :x+ 1 =x

L"affirmation (?x?Rnon(C(x))) tout comme (?x?RA(x)) est vraie. Par contre il est faux que :?x?RA(x) La n´egation de?x A(x) est?x non(A(x)). La n´egation de?x A(x) est?x non(A(x)).

Par exemple la n´egation de :

est : Remarque : l"´enonc´e (A) ´ecrit que la fonctionfest continue en tout point alors que non(A) ´ecrit qu"il existe un point o`ufn"est pas continue (voir chapitre 13). Commentaires : la n´ecessit´e de la formalisation du raisonnement math´ematique et de la notion d"ensemble a accompagn´e historiquement l"apparition deparadoxesau tour- nant de ce si`ecle. Ceux-ci sont essentiellement de deux types : paradoxes s´emantiques et paradoxes logiques. Un exemple de paradoxe s´emantique est le suivant : on choisit un dictionnaire de langue fran¸caise et on consid`ere l"ensembleSdes nombres entiers que l"on peut d´efinir `a l"aide de moins de vingt mots de ce dictionnaire. Comme le nombre de mots est fini et le nombre de phrase de moins de vingt mots est fini, l"ensembleSest fini ; il existe donc "Le plus petit nombre entier que l"on ne peut pas d´efinir en moins de vingt mots". Mais nous venons de le d´efinir en moins de vingt mots! Un exemple de paradoxe logique (dˆu `a Russel) est le suivant : consid´erons l"ensemble Sform´e de tous les ´el´ements qui ne s"appartiennent pas `a eux-mˆemes ; en symboles :

S:={x|x /?x}

6 Cet ensemble `a l"air inoffensif mais si on pense queS?Salors on en d´eduitS /?Set inversement! La m´ethode pour ´eliminer les paradoxes du premier type est de se restreindre au

langage purement math´ematique (ou plus pr´ecis´ement de s´eparer langage et m´etalangage,

nous ne pr´ecisons pas cette notion) : on se borne `a travailler avec des notions qui peuvent s"´ecrire en langage symbolique (id´ealement on pourrait penser `a ´ecrire tout en langage symbolique, mais on s"aper¸coit vite que pour des raisons de longueur, c"est impraticable). La m´ethode pour ´eliminer les paradoxes du type "Russel" est de restreindre la notion d"ensemble ; en particulier on d´eclare qu"on ne peut pas former un ensemble seulement `a partir d"un ´enonc´e avec variables. AinsiS:={x|A(x)}ne d´efinit pas n´ecessairement un ensemble ; par contre, siTest un ensemble alorsS:={x?T|A(x)}d´efinit encore un (sous-)ensemble. Terminons ce premier chapitre par une description lapidaire de l"usage et de la place des math´ematiques au sein des autres sciences. Un des paradigmes des sciences peut ˆetre succintement d´ecrit par le diagramme suiv- ant :observation-→mod´elisation ↓ ↓Math. exp´erience-→pr´ediction Concernant lesapplicationsdes notions de ce cours en sciences indiquons par une fl`eche quelques unes des plus marquantes : •Alg`ebre et Arithm´etique→informatique; •Th´eorie des groupes→chimie; •Calcul diff´erentiel et int´egral→physique; •Equations diff´erentielles→physique, biologie, ´economie;

Exercice :(logique, in´egalit´es,...)

Sachant que les statistiques disponibles (code 163 de l"INSERM) indiquent 902 d´ec`es

pour l"ann´ee 1994 par m´esoth´eliome de la pl`evre (cancer mortel, caus´e par l"inhalation

de fibres d"amiante), discuter la compatibilit´e des d´eclarations suivantes du professeur Brochard, chercheur `a l"INSERM, membre du Comit´e Permanent Amiante (C.P.A) : (a) "Le m´esoth´eliome est un cancer rare, moins de 200 cas par an [en France]" (C.P.A,

l"amiante et la sant´e, page 13, 1994). (b) "Au moins 150 m´esoth´eliomes dus `a l"amiante [par

an en France]" (d´eclaration sur TF1, fin 1994). (c) "On aurait en fait 440 m´esoth´eliomes par an en France" (rapport destin´e au minist`ere du travail, novembre 1994) "Environ 600 m´esoth´eliomes pleuraux en 1992, en France" (conf´erence internationale sur le m´esoth´eliome `a Cr´eteil, 1995)

Indications : on pourra utiliser les tables de v´erit´e et aussi le fait que le C.P.A a ´et´e cr´e´e et

financ´e par les industriels de l"amiante et g´er´e par l"agence de communnication et lobbying

"Communications Economiques et Sociales" (C.E.S. 10 Avenue de Messine, 75008 Paris).(?)Post-Scriptum (1996) Le rapport INSERM sur "les effets sur la sant´e de l"amiante"

conclut qu"il y aau minimum750 d´ec`es par an en France dus aux m´esoth´eliomes caus´es par l"amiante. 7

CHAPITRE 2 ENSEMBLES ET APPLICATIONS.

Georg Cantor, le fondateur de la th´eorie des ensembles d´efinissait un ensemble comme "un groupement d"objets d´etermin´es et bien distincts, de notre perception ou de notre en- tendement, et que l"on appelle les ´el´ements de l"ensemble". Nous consid`ererons la no- tion d"ensemble comme intuitive en gardant n´eanmoins en m´emoire le fait qu"on ne peut pas consid´erer "n"importe quoi" comme un ensemble si l"on veut ´eviter les contradictions. Nous allons donc juste d´efinir les op´erations usuelles sur les ensembles (sous-ensembles, compl´ementaires, intersections, unions, produits, ensemble des parties) puis nous abordons les deux points cruciaux : la notion de fonction (ou application) qui est fondamentale dans toutes les math´ematiques et le concept d"infini avec l"exemple fondamental : l"ensemble des entiers naturels, not´eN, est infini.

2.1 ENSEMBLES

Dans la pratique il y a deux fa¸cons de construire ou d´ecrire des ensembles : en donnant la liste de ses ´el´ements, par exempleE:={0,1,2,3,5,7,8}est un ensemble, ou bien en d´ecrivant une caract´erisation des ´el´ements, par exemple nous admettrons queN:= {n|nest un entier naturel}est un ensemble. Parmi les ensembles les plus importants nous

´etudierons outreNd´ej`a cit´e, l"ensemble des nombres entiers relatifs, not´eZ, l"ensemble

des nombres rationnels, not´eQ, l"ensemble des nombres r´eels, not´eRet l"ensemble des nombres complexes, not´eC. Ensemble vide : il s"agit de l"ensemble ne contenant aucun ´el´ement ; on le note∅; on peut aussi le d´efinir comme∅:={x|x?=x}

Relations entre ´el´ements et ensembles :

Un ensembleEest donc une collection d"objets qu"on appelle ´el´ements ; pour chaque

´el´ementxon ´ecritx?E(lire "xappartient `aE"). Si l"´el´ementxn"est pas dans l"ensemble

Eon ´ecrirax /?E(lire "xn"appartient pas `aE"). Par exemple il est clair que 4?Net 4/? ∅. Quelque soit l"´el´ementxon a toujours x /? ∅. On dit qu"un ensembleEestinclusdans un autre ensembleF(ce qu"on noteE?F), si tous les ´el´ements deEsont aussi dansF; en d"autres termes six?E?x?F. Deux ensembles sont ´egaux si ils ont les mˆemes ´el´ements ; en particulier :

E?F et F?E?E=F

Par exemple∅ ?Nmais les ensembles ne sont pas ´egaux (doncnon(N? ∅) ou encore

N?? ∅).

Op´erations sur les ensembles :

Sous-ensemble : siEest un ensemble etA(x) un ´enonc´e avec une variablexdansE, on peut fabriquer l"ensemble : {x?E|A(x)} Par exemple l"ensemble des nombres entiers pairs est d´ecrit par :

P:={x?N| ?y?N, x= 2y}

8 Compl´ementaire : SoitFun sous-ensemble deE; on d´efinit le compl´ementaire deF dansEque l"on noteCEF(ou simplementCFsiEest sous-entendu) comme l"ensemble des ´el´ements deEqui n"appartiennent pas `aF: C

EF:={x?E|x /?F}

SiFn"est plus n´ecessairement un sous-ensemble deEon emploiera la notation :E\F pour d´esigner{x?E|x /?F}. Par exemple le compl´ementaire dePdansNest l"ensemble des nombres impairs : C

NP=I:={x?N| ?y?N, x= 2y+ 1}

Intersection : siEetFsont deux ensembles on peut former un ensemble appel´e leur intersection not´eeE∩Fet d´efinie par : Par exemple, siE={0,1,2,3,5,7,8}etPd´esigne l"ensemble des entiers pairs, alors

E∩ P={0,2,8}.

Union : siEetFsont deux ensembles on peut former un ensemble appel´e leur union et not´eeE?Fet d´efinie par :

E?F:={x|x?Eoux?F}

Par exemple siE:={0,1,2,3,5,7,8}etF:={0,1,2,4,8,16,32}alorsE?F= {0,1,2,3,4,5,7,8,16,32} Produit : Six?Eety?Fon peut fabriquer un nouvel ´el´ement appel´ecoupleet not´e (x,y), caract´eris´e par le fait que (x,y) = (z,t) si et seulement six=zety=t. L"ensemble de ces couples s"appelle le produit (cart´esien) deEetFet se note :

E×F:={(x,y)|x?Eety?F}

Pour se repr´esenter un produit cart´esien on aura avantage `a avoir en tˆete l"exemple suivant : soitE:= [0,3] (l"intervalle des nombres r´eels compris entre 0 et 3) etF:= [0,1] alorsE×Fest le rectangle de la figure suivante Un autre exemple familier est celui du plan que l"on peut repr´esenter comme le produit

R×R.

9 Ensemble des parties : SoitEun ensemble, on peut former un nouvel ensemble dont les ´el´ements sont les sous-ensembles deEet que l"on noteP(E) :

P(E) :={F|F?E}

Par exempleP(∅) ={∅}(ensemble avec un ´el´ement) mais on a aussiP({0,1}) = {∅,{0},{1},{0,1}}(ensemble avec quatre ´el´ements) Remarque : on notera que l"on n"a pas donn´e de d´emonstration pour l"existence de l"union, du produit etc. En fait il faut comprendre ces ´enonc´es comme desaxiomesi.e. des

´enonc´es ´el´ementaires que l"on admet ˆetre vrais et `a partir desquels on va d´emontrer toutes

les autres affirmations. Le caract`ere extrˆemement intuitif (on a envie de dire "´evident" de ces axiomes fait qu"ils sont admis par presque tout le monde). Calculs sur les ensembles : il est tr`es important de savoir calculer et raisonner sur les ensembles ; il faut aussi remarquer que le calcul sur les ensembles est enti`erement analogue au calcul sur les propositions ; en effet l"union correspond au connecteurou, l"intersection correspond au connecteuretet la relation d"inclusion correspond `a l"implication, prendre

le compl´ementaire correspond au connecteurnon: si les ´el´ementsxdeAsont caract´eris´es

par la propri´et´eP(x) et ceux deBpar la propri´et´eQ(x) alors : Les ´el´ementsxdeA?Bsont caract´eris´es par la propri´et´eP(x)ou Q(x). Les ´el´ementsxdeA∩Bsont caract´eris´es par la propri´et´eP(x)et Q(x). La relationA?B´equivaut `a l"implication?x, P(x)?Q(x).

Les ´el´ementsxdeCEAsont caract´eris´es, parmi les ´el´ements deEpar la propri´et´e

non(A(x)). Ainsi le calcul sur les ensembles peut toujours se ramener au calcul propositionnel ; voici une liste (non exhaustive) de formules o`uA,B,C,...sont des ensembles :

Formulaire

A∩(B∩C) = (A∩B)∩CetA?(B?C) = (A?B)?C(associativit´e) A∩(B?C) = (A∩B)?(A∩C) etA?(B∩C) = (A?B)∩(A?C) (distributivit´e) C

E(CEA) =A

(A?B)?(CEB?CEA) C E(A?B) =CEA∩CEBetCE(A∩B) =CEA?CEB(loi de Morgan) A×(B∩C) = (A×B)∩(A×C) etA×(B?C) = (A×B)?(A×C) (A?B)et(C?D)?A×C?B×D D´emonstration:D´emontrons la premi`ere formule de distributivit´e : x?A∩(B?C)?x?A et(x?B ou x?C)?(x?A et x?B)ou(x?A et x?

C)?x?(A∩B)?(A∩C).

La loi de Morgan se d´emontre de mani`ere similaire : x?C(A?B)?non(x?A ou x?B)?non(x?A)et non(x?B)?x?CA∩CB Les autre d´emonstrations sont similaires et laiss´ees en exercice.2.2 APPLICATIONS 10 D´efinition:Uneapplication(oufonction) d´efinie surXet `a valeurs dansYest une loi qui, `a tout ´el´ement deXfait correspondre un unique ´el´ement deY. Si on notefcette application, l"´el´ement associ´e `axparfest not´ef(x). L"ensembleXs"appelle l"ensemble de d´epart, l"ensembleYs"appelle l"ensemble d"arriv´eedef. On note souvent une fonction f:X→You, si les ensemblesXetYsont sous-entendusx?→f(x). L"´el´ementf(x) =y s"appelle l"imagedexparfetxs"appelle unant´ec´edentdeyparf. Remarque : une fonction peut ˆetre d´efinie par songraphe, un sous-ensemble Γ?X×Y qui poss`ede la propri´et´e suivante :?x?X,?y?Y,(x,y)?Γ et de plus (x,y)?Γ et (x,y?)?Γ?y=y?. Le graphe d"une fonctionfest l"ensemble des couples (x,f(x)) pour x?X. Remarque : une phrase usuelle comme "la fonction cos(x)" comporte une ambig¨uit´e qui devient transparente si on augmente la phrase en "la fonction cos(x) est une bijection" qui est manifestement fausse si on parle d"une fonction deRdansRet n´eanmoins vraie si l"on parle d"une fonction de [0,π] vers [-1,+1] (voir le chapitre 16). Remarque : on ne fait pas de distinction entre fonction et application.

Exemples :

L"associationx?→x2+ 1 d´efinit une application deRdansR. L"associationx?→⎷xd´efinit une application deNdansR(mais pas deNdansN).

L"associationx?→1x

2-1d´efinit une application deR\ {+1,-1}dansR.

La loi qui associe `a un point du plan Π son sym´etrique par rapport `a un point donn´e

O, d´efinit une application de Π dans Π.

L"associationF?→CEFd´efinit une application deP(E) dansP(E). L"application qui `a tout ´el´ementx?Xassociexs"appelle l"application identiqueet se noteidX. Sifest une application deXdansYet siX?est un sous-ensemble deX, on peut d´efinirf?larestrictiondef`aX?par :?x?X?, f?(x) :=f(x). Composition : Sif:X→Yetg:Y→Zsont deux applications, on peut d´efinir la compos´eedefetgpar (g◦f)(x) =g(f(x)). Une propri´et´e importante de la composition des applications est l"associativit´e : PROPOSITION:La composition des applications est associative. C"est-`a-dire que si h:X→Y,g:Y→Zetf:Z→Wsont trois applications, alors(f◦g)◦h=f◦(g◦h) (que l"on note donc simplementf◦g◦h). D´emonstration:En effet?x?X,(f◦(g◦h)(x) =f((g◦h)(x)) =f(g(h(x))) et

((f◦g)◦h)(x) = (f◦g)(h(x)) =f(g(h(x))) sont bien ´egaux.Exemples : Sifest donn´ee parx?→1x

2-1deR\{+1,-1}dansRetgest donn´ee par

x?→x2+ 1 deRdansR; alorsg◦fest une application deR\ {+1,-1}dansRd´ecrite parg◦f(x) = (1x

2-1)2+ 1.

Sifest la sym´etrie du plan Π par rapport au pointO, alorsf◦f=idΠ. Il est souvent int´eressant de d´ecomposer une application (par exemple pour calculer

sa d´eriv´ee) ; par exemple l"application d´efinie parf(x) :=?ecos(x)+ 1?3se d´ecompose en

f=g◦h◦ko`uk(x) = cos(x),h(x) =exetg(x) = (x+ 1)3. 11 Il est naturel, disposant d"une fonctionfd"´etudier les ´equations du type :f(x) =f(y) ou encorey=f(x). Cela conduit `a la notion d"application injective ou surjective. D´efinition:Une applicationf:X→Yestinjectivesi (pour toutx,y?X) l"´egalit´e

f(x) =f(y) entraˆınex=y. En d"autres termes tout ´el´ement deYa au plus un ant´ec´edent

ou encore est l"image d"au plus un ´el´ement deX. Exemple : les fonctionsx?→x+2 (deRdansR) etx?→log(x) (deR?+dansR) sont injectives mais les fonctionsx?→x2etx?→sin(x) deRdansRne sont pas injectives. D´efinition:Une applicationf:X→Yestsurjectivesi, pour touty?Yil existe x?Xtel quey=f(x). En d"autres termes tout ´el´ement deYa au moins un ant´ec´edent. Exemple : La fonctionfd´efinie parf(x) =x+ 2 deRdansRest surjective. La fonction d´efinie parg(x) =x2deRdansRn"est pas surjective. Par contre la "mˆeme" fonction consid´er´ee deRdansR+est surjective. On voit donc qu"il faut bien pr´eciser ensemble de d´epart et d"arriv´ee pour parler de surjectivit´e et d"injectivit´e. Remarque : consid´erons les "mˆemes" fonctions mais sur des ensembles diff´erents. Les fonctionsx?→x2restreinte `aR+etx?→sin(x) `a l"intervalle [-π2 ,π2quotesdbs_dbs30.pdfusesText_36
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