[PDF] OCTOBRE 2018 UE 4.3 LES ÉTATS DE CHOC 1- DÉFINITION 2





Previous PDF Next PDF



Dyspnées chez lenfant

Breathing – Évaluation de la respiration (3) : par rapport à la fréquence respiratoire : chez le nourrisson la tachypnée peut être le premier signe de l'IR.



CHAPITRE 21 Insuffisance respiratoire aiguë de ladulte ITEM 359

Le SDRA est une entité qui répond à une définition précise. Ce syndrome correspond polypnée associée à la tachypnée. Page 6. (augmentation de la fréquence ...



EXAMEN CLINIQUE ET LECTURE DES SIGNES Définitions

nous parlons de bradypnée ou au-dessus de tachypnée ou polypnée. La FR peut augmenter lors de pathologies respiratoires dans l insuffisance cardiaque



TERMINOLOGIE EN LIEN AVEC LE BESOIN DE RESPIRER

Tachypnée : respiration rapide et superficielle. Bradypnée : diminution de la fréquence respiratoire. Polypnée : accélération de la fréquence respiratoire.



Le syndromedhyperventilation

19 nov. 2008 DÉFINITION ET ÉPIDÉMIOLOGIE. Le SHV est un syndrome caractérisé par une ... Polypnée tachypnée



Les pneumopathies de lenfant

Polypnée douleur thoracique



Dyspnée aiguë et chronique I. Généralités II. Orientation

– la fréquence respiratoire : tachypnée (> 20 cycles/min) bradypnée (< 10 – l'intensité : polypnée (respiration rapide et superficielle)



La dyspnée et la détresse respiratoire en soins palliatifs

Définition : La détresse respiratoire telle que définie précédemment tachypnée ( accélération considérable du RR N : 14-20/mn) une baisse de la ...



LES PARAMETRES VITAUX ET BIOLOGIQUES - CHU de Nantes

Tachypnée : accélération de la fréquence respiratoire. Bradypnée : ralentissement Polypnée : augmentation de la fréquence respiratoire avec diminution du ...



2015 Item 199 Dyspnée - Collège des Enseignants de Pneumologie

I. DEFINITION DE LA DYSPNEE : Inconfort respiratoire pour un niveau d'activité tachypnée (ou polypnée) : augmentation de la fréquence respiratoire.



CHAPITRE 21 Insuffisance respiratoire aiguë de ladulte ITEM 359

(tachypnée : vidéo 21.1) SpO2 82 % en air ambiant





Dyspnées chez lenfant

Breathing – Évaluation de la respiration (3) : par rapport à la fréquence respiratoire : chez le nourrisson la tachypnée peut être le premier signe de l'IR.



EXAMEN CLINIQUE ET LECTURE DES SIGNES Définitions

nous parlons de bradypnée ou au-dessus de tachypnée ou polypnée. La FR peut augmenter lors de pathologies respiratoires dans l insuffisance cardiaque



Référentiel de Sémiologie Respiratoire

Au sein de chaque chapitre les définitions



La dyspnée et la détresse respiratoire en soins palliatifs

notons entres autres le stade de la maladie les critères de définition de la polypnée ( ? RR par ? durée du cycle ventilatoire; respiration rapide et ...



Symptômes prolongés de la Covid-19 : Quel diagnostic & prise en

15 avr. 2021 En cas de dyspnée ou de tachypnée SpO2 au repos et à l'effort (test au cours ... Définition des troubles somatiques fonctionnels.



OCTOBRE 2018 UE 4.3 LES ÉTATS DE CHOC 1- DÉFINITION 2

1 oct. 2018 Signes Cliniques : o Cardio-vasculaires : marbrures froideur des membres



Dyspnée aiguë : cœur ou poumons ?

(pas de dyspnée brutale pas de tachypnée)



item 199 DYSPNEE - SPLF

tachypnée (ou polypnée) : augmentation de la fréquence respiratoire bradypnée : réduction de la fréquence respiratoire IV 2 1 Symptômes associés Les symptômes associés à rechercher sont : douleur thoracique toux expectorations bruits respiratoires associés : wheezing (sifflements) cornage IV 2 1 Signes physiques associés :



Quelle est la différence entre polypnée et tachypnée ? - Explic

Tachypnée: la tachypnée ou polypnée est définie par une fréquence respiratoire supérieure à 60 cycles/min elle peut être très rapide atteignant 120 cycles/min Un rythme respiratoire iégulie ou la suvenue d’apnée définie pa un aêt espiatoie d’une duée supéieue à



Cours 1 : Prise en charge des états de chocs

Polypnée : augmentation du volume et de la fréquence respiratoire le volume Tachypnée: Augmentation de la fréquence respiratoire uniquement donc c’est superficiel 4 Signes cutanés (liés aux modifications de circulation citées plus haut) Temps de recoloration cutanée (TRC) augmenté (normalement moins de deux secondes) On réalise



Cours n°6 : Introduction à la sémiologie pédiatrique et

difficulté respiratoire : distinguer la polypnée=tachypnée et la bradypnée • À partir de 10 les constantes d’un enfant se rapprochent de celles d’un adulte • Un enfant présente une tachycardie et une tachypnée physiologiques • Il faut des instruments adaptés pour les mesures effectuées sur les enfants (brassard + petit par ex)



Dr: Hamdi BOUBAKER Service des urgences Hôpital Monastir

Définition: respiration difficile et pénible essoufflement Qualité: Temps: inspiratoire ou expiratoire Rythme: Fréquence respirat01re normale: 14 à 20 /mm Fréquence respirat01re 20/min: tachypnée ou polypnée Fréquence respirat01re < 14/min: bradypnée



Cours 03 - Douleur thoracique et dyspnée : différents types

Définition de la dyspnée : gêne respiratoire subjective (essoufflement souffle court ou coupé blocage oppression difficulté ou du mal à respirer) Douleur thoracique et dyspnée : différents types cliniques et leur implication étiologique

Qu'est-ce que la polypnée et la tachypnée ?

    On emploie le terme de polypnée lorsqu'une personne a la respiration qui est rapide, c'est à dire, lorsqu'il y a une accélération de la fréquence respiratoire. La tachypnée est une hyperventilation qui traduit une détresse respiratoire et donc une fréquence respiratoire augmentée...

Quels sont les différents types de tachypnée?

    En fonction de la fréquence respiratoire, on distingue la tachypnée (> 25 cycles/min) et la bradypnée (< 15 cycles/min). En fonction de la ventilation minute, on distingue la polypnée (augmentation) et l’hypopnée (diminution de la ventilation minute).

Quels sont les symptômes de la polypnée?

    Deshydratation à prédominance extra cellulaire (pli cutané, hypotension, et tachycardie) +/- Deshydratation intra cellulaire (soif, sécheresse cutanée, hypotonie des globes oculaires) Dyspnée de Kussmaul associée à une polypnée

Quelle est la différence entre tachypnée et orthopnée?

    ASPHYXIE Ingestion ou fausse route manœuvre de Heimlich en image 14 AS & IDE 14 le 15 CE QU’IL FAUT FAIRE La tachypnée = respiration rapide (> 20/mn) La bradypnée = respiration lente (< 10/mn) La polypnée = respiration rapide (> 20/mn) et super?cielle L’orthopnée = di?cultérespiratoire en position allongée

OCTOBRE 2018 UE 4.3

LES ÉTATS DE CHOC

©Entraide ESI IDE LES ÉTATS DE CHOC

1

1- DÉFINITION

L'état de choc se défin it comme u ne insuffi sance cir culatoire aiguë altéran t durablement l'oxygénation et le métabolisme cellulaire.

Les différents états de choc :

o Choc quantita tif : (en lien avec une baisse de l 'apport tissul aire en oxygène)

§ Hypovolémique

§ Cardiogénique

o Choc distributif : (en lien avec une dysrégulation des débits tissulaires locaux)

§ Septique

§ Anaphylactique

2- PHYSIOPATHOLOGIE

Rappel : Une hémodynamique physiologique efficace implique : • Un volume circulant normal (5 à 6 L) et un retour veineux suffisant : VOLÉMIE • Une contractilité myocardique efficace : POMPE CARDIAQUE • Une circulation périphérique normale : VAISSEAUX Toute anomalie de l'un d'entre eux peut entraîner un état de choc ! • Les états d e chocs entraînent des troubles de la microcirc ulation et un dysfonctionnement des échanges entre le sang et le s tissus con duisant à une hypoxie cellulaire. • La vasomotricité est régulée par le système sympathique qui agit par le biais d'hormones : les ca técholamines (adrén aline et noradrénaline) dont le site d'action est constitué de récepteurs spécifiques.

OCTOBRE 2018 UE 4.3

LES ÉTATS DE CHOC

©Entraide ESI IDE LES ÉTATS DE CHOC

2 • La réaction de défense primaire au cours d'un choc consiste en la libération considérable de catécholamines entraînant une vasoconstriction intense. Le but étant de préserver la vasculari sation des organes nobles (coeur , poumons, cerveau) au dépend d'autres territoires (reins, peau, tractus digestif). • En l'absen ce de traitement, appara ît une sou ffrance cellulaire par hypoperfusion. • D'autres substances vasoactives intervien nent et aggravent la défaillance circulatoire initiale, conduisant à un cercle vicieux qui entretient le choc jusqu'à la mort.

3- CLINIQUE & PARACLINIQUE

• Signes Cliniques : o Cardio-vasculaires : marbrures, froideur des membres, pâleur. o Respiratoire : Cyanose, Polypnée, tachypnée ou bradypnée, sueurs. o Neurologiques : Agitation, Obnubilation, Convulsion, coma. o Urinaires : Oligurie, Anurie. o Tableau digestif parfois : nausées, vomissements, malaise. • Signes Paracliniques : o Hypotension artérielle systolique inférieure à 90 mmHg 80mmHG ou baisse d'au moin s 30% de la pressi on artérielle chez une person ne hypertendue connue). o Tachycardie (fréquence cardiaque > 100 battements par minutes). o Bradycardie (fréquence cardiaque < 60 bpm) • Biologie :

OCTOBRE 2018 UE 4.3

LES ÉTATS DE CHOC

©Entraide ESI IDE LES ÉTATS DE CHOC

3 o Acidose métabolique due à la pro ductio n de lacta tes (témoin de la souffrance tissulaire, norme <2 mmol/L). o Gaz du sang • Atteinte des organes cibles : o Le rein : § L'atteinte rénale est constante dans tous les états de choc. § Elle est liée à l'hypoperfusion qui entraîne une ischémie (d'abord médullaire puis corticale). § L'insuffisance rénale est dite f onctionnelle car liée à l'hypoperfusion (hypovolémie), elle sera dite organique si le choc se prolonge (du fait de l'ischémie). § Nécessité donc de préserve r la perfusion rénale pa r le remplissage vasculaire. o Le foie : § Le débit sanguin du foie constitue 1/5 du débit cardiaque (veine porte, artère hépatique). § L'atteinte hépatique est souvent muette dans un premier temps. § Les conséque nces cliniques et biologiques a pparaissent quelques jours après le choc. § On retrou ve sur le bilan : une cytolyse (augme ntation des transaminases), une diminution des facteurs de coagulati on (prothrombine et fibrinogène) et une hypoalbuminémie tardive. o Les poumons : § L'apparition d'une détresse respiratoire au décours d'un état de choc est relativement fréquente. § On retrou ve dans les cas les plus im portants : un oedème interstitiel entraînant une hypoxie.

OCTOBRE 2018 UE 4.3

LES ÉTATS DE CHOC

©Entraide ESI IDE LES ÉTATS DE CHOC

4 o Le coeur, le cerveau : (ces deux organes sont généralement atteint les derniers du fait d'une circulation prioritaire)

§ Le coeur :

• Il peut être à l'origine de l'état de choc, mais on peut aussi noter l'apparition retardée d'une baisse de la contractilité myocardique induite par : • L'anoxie et l'acidose qui ont un effet inotrope négatif (étant l'action sur la force de la contractilité myocardique). • L'épuisement des catécholamines endogènes. La baisse de la perfusion coronaire.

§ Le cerveau :

• La souffra nce cérébrale sera l iée au défici t en O2, aux acidoses respiratoires et métabolique. • Cliniquement on retrouvera un trouble de conscience. o Les autres organes : § L'intestin : le r isque au n iveau des viscères est l 'ischémie mésentérique par hypoperfusion. § Le pancréas : risqu e de pancréatite p ouvant al ler jusqu'à la nécrose. § Les glandes surrénales : risque d'insuffisance surrénalienne.

4- ÉTIOLOGIE DES DIFFÉRENTS ÉTATS DE CHOC

§ Le choc hypovolémique :

§ Causes : Hémorragique, perte de plasma (Brûlures), perte d'eau ou de sodium (déshydratation, vomissements, diarrhée...) § Mécanisme : baisse de volémie → chute tensionnelle + tachycardie → diminution du retour veineux, vasocon striction périphérique.

OCTOBRE 2018 UE 4.3

LES ÉTATS DE CHOC

©Entraide ESI IDE LES ÉTATS DE CHOC

5 § Éléments diagnostiques : Pressi on veineuse centrale ba sse, Hypotension, Marbrures, tachycardie, sensation de soif intense, malaise, extrémités froides, extériorisation de saignements, yeux creux,...

§ Conduite à tenir :

§ Assurer les fonctions vitales

§ Pansement compressif, point d e compression, garrot... Il faut avant tout mettre en place le traitement étiologique le plus tôt possible = arrêter ou contrôler le saignement si possible. § Compenser les pertes afin d'assurer une volémie correcte et une bonne oxygénation. § Pose d'au moins 2 voies veineuses du meilleur calibre possible. Préparations du matériel de perfusion et transfusion (ex : Blood pump) spécifique à chaque service, en attendant l es prod uits sanguins. Prélever un bilan biologique initial. S'assurer d'être en possession des groupes et RAI du patient dans le cadre d'une hémorragie intra hospitalière. § Apport d'oxygène pour saturer au maximum les globules circulant restants quel que soit la valeur de la saturation. § Analgésie +/- sédations +/- immobilisation.

§ Transport si stabilité hémodynamique.

§ Remplissage vasculaire.

Attention à ne pas confondre l'état de choc avec le collapsus ! Le collapsus est un effondrement de la tension qui n'entraînera un état de choc que s'il n'est pas corrigé rapidement.

§ Le choc cardiogénique :

§ Baisse du débit cardiaque par lésion myocardique, par adiastolie (gêne au remplissage ventriculaire), par obstacle de la petite circulation. § Causes : Infarctus du myocarde, épanchement péricardique, troubles du rythme cardiaque, embolie pulmonaire.

OCTOBRE 2018 UE 4.3

LES ÉTATS DE CHOC

©Entraide ESI IDE LES ÉTATS DE CHOC

6 § Mécanisme : Masse sanguine normale ou augmentée avec diminution de l'éject ion systolique → augmentation de la pression en amont du coeur. Il existe une gêne à la circulation veineuse de retour. § Éléments diagnostiques : Pression veineuse élevée, Galop à l'auscultation, gros coeur à la radio, hépatomégalie et turgescence des jugulaires, ECG pathologique. § Conduites à tenir : Amen er rapidement une re vascularisation (par thrombolyse ou angioplastie), m aintenir les fonctions vitales en attendant, maintien d'une tension artérielle par inotropes p ositifs (dobutamine, dopamine, adrénaline).

§ Le choc septique :

§ Choc le plus fréquent. Le plus souvent dû à un germe Gram Négatif. § Causes : Porte d'entrée infectieuse (plaie chirurgicale, perforation d'un viscère creux, foyer infectieux localisé, sepsis, manoeuvre urologique (sondage), cathéter, pneumopathie sévère, etc...

§ Mécanisme :

§ Hyperthermie, parfois hypothermie.

§ Frissons, myalgies, polypnée, troubles de la conscience. § Initialement : choc va soplégique (réversible) avec tachycardie, Pression artérielle normale ou augmentée, sueurs, rougeurs des téguments, polypnée. Les mécanisme s du choc sont encore efficaces. Secondairement, évolution vers une diminution du débit cardiaque avec altération myocardique. § Libération d'endotoxines bactérienn es = ici les systèmes de compensation sont dépassés et le choc est irréver sible sans traitement rapide.

§ Élément de diagnostic :

§ Signes cliniques cités ci dessus

§ Hyperleucocytose, troubles métaboliques précoces, acidose, hyperkaliémie, hémocultures positives (résulta t parfois long à avoir), PVC basse. CRP / PCT

OCTOBRE 2018 UE 4.3

LES ÉTATS DE CHOC

©Entraide ESI IDE LES ÉTATS DE CHOC

7

§ Conduite à tenir :

§ Disposer de voie veineuse de bon calibre en attente d'une voie veineuse centrale. § Traitement de l'hypovolémie relati ve : remplissage modéré et contrôlé. § Inotropes positifs : Dopamine (5 gamma/kg/min) § Traitement de l'infection : antibiothérapie dans l'heure

§ Traitement du foyer infectieux

§ Le choc anaphylactique :

§ Syndrome systémique survenant après libération brutale de médiateurs comme l'histamine, contenus dans les mastocytes et basophiles. § Il s'agit en général d'une allergie de type immédiat. § C'est donc une ré action immun ologique ent re un antigène et un anticorps provoquant une vasoplégie brutale et intense dans les minutes qui suivent l'introduction de l'agent causal. § Mécanisme : Libération de médiateur suite à la fixation d'un antigène

§ Éléments diagnostique :

§ Cutané : prurit, flush, chaleur cutanée, oedème, § Respiratoires : conge stion nasale, toux, douleur t horacique, polypnée, sibilant, bradypnée, § Cardio-vasculaire : palpitations, malaise, angoisse, angor, arrêt cardiaque § Digestif : dysphagies, nausées, douleurs épigastriques, diarrhées

§ Conjonctives : prurit, larmoiement

§ Conduite à tenir :

§ Arrêt facteur déclen chant = suppression de l 'agent causal si possible (

§ Pose VVP de bon calibre si possible

§ Si aggravation : injection d'adrénaline

§ Manoeuvres de réanimation habituelles + O2

OCTOBRE 2018 UE 4.3

LES ÉTATS DE CHOC

©Entraide ESI IDE LES ÉTATS DE CHOC

8 § Ne pas allonger la victime ; position ½ assis minimum

5- PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE

§ Buts :

§ Corriger les désordres hémodynamiques

§ Améliorer l'apport d'O2 au niveau tissulaire

§ Traitement étiologique

§ Remplissage

§ Assistance respiratoire :

§ O2 si ventilation spontanée satisfaisante

§ Intubation orotrachéale ou nasotrachéale et ventilation mé canique si détresse respiratoire.

§ Drogues vasoactives

§ Adrénaline (arrêt cardiaque) 0.01mg/kg ; max 1 à 2mg/injection toutes les 3 à 4 minutes § Dopamine (<5gamma → vasodilatation et >5gamma → augmentation de la contractilité cardiaque) = 1 voie d'abord spécifique est nécessaire, on ne passe pas de catécholamines avec un autre traitement. § Noradrénaline (vasoconstricteur puissant) : une voie d'abord spécifique

également

§ Traitements spécifiques étiologiques

6- RÔLE IDE

OCTOBRE 2018 UE 4.3

LES ÉTATS DE CHOC

©Entraide ESI IDE LES ÉTATS DE CHOC

9 § Déshabiller la personne soignée, observer ses tégu ments, marbrures aux genoux, temps de recoloration cutanée. § Prendre les paramètres : pulsations, pression artérielle, SpO2 au moins toutes les 15 minutes (voire 5 minutes dans un premier temps). § Surveillance de la température toutes les 3 heures. § Mettre le patient sous oxygène avec un déb it supérieur à 6l/min en règl e générale ou selon prescription. avec un masque haute concentration § Poser une voie veineuse périphérique (idéal : 2 voi es) avec un soluté de remplissage, prévoir un gros calibre si possible et s'assurer de la prescription médicale. § Rechercher les signes et l'étiologie de l'état de choc par l'observation clinique (observer les pansements, les redons, les drains, rechercher une hémorragie). § Réaliser un ECG et mise en place d'un moniteur cardiaque avec scop e et alarmes réglées. § Mettre le chariot d'urgence à proximité. § Installer le patient en position déclive, les jambes surélevées.

Sur Prescription :

§ Groupe rhésus, RAI.

§ NFS plaquettes.

§ TP TCA , Fibrinogène.

§ Iono sanguin, fibrinogène.

§ Enzymes cardiaques - troponine.

§ Hémocultures et autres prélèvements bactériologiques (CRP, PCT,...).

§ Gaz du sang artériel.

§ Perfusion périphérique si pas de KTC (cathéter central) § Pose de sonde urinaire avec surveillance horaire de la diurèse

§ Préparation du matériel pour :

§ Pose d'un cathéter veineux central.

OCTOBRE 2018 UE 4.3

LES ÉTATS DE CHOC

©Entraide ESI IDE LES ÉTATS DE CHOC

10

§ Pose de la pression veineuse centrale.

§ Pose du monitorage avec analyse de l'onde de pouls et thermodilution afin de permett re une sur veillance et une adaptation thé rapeutique optimale lors d'une défaillance de la pompe cardiaque. § S'assurer de la demande des différents examens complémentaires.

Sources

• https://www.different.land/comprendre/letre-humain/fonctionnement-corps- humain • Cours IFSI personnelsquotesdbs_dbs19.pdfusesText_25
[PDF] polytechnic admission 2020 in delhi

[PDF] polytechnique montreal mechanical engineering faculty

[PDF] polytechnique montreal ranking 2018

[PDF] polytechnique montreal ranking 2019

[PDF] polytechnique montreal ranking 2020

[PDF] polytechnique montreal ranking qs

[PDF] polytechnique montreal ranking world

[PDF] polytechnique montreal shooting

[PDF] polytechnique montreal tuition

[PDF] polytechnique montreal university ranking

[PDF] pompidou center architecture

[PDF] pompidou center architecture style

[PDF] pompidou center section

[PDF] pompidou centre architecture pdf

[PDF] pompidou centre architecture style