[PDF] Juste la fin du monde de Xavier Dolan : Lagarce et Dolan, Ne



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Jean-Luc Lagarce, Juste la Fin du Monde

Jean-Luc Lagarce, Juste la Fin du Monde ÉPILOGUE Louis - Après, ce que je fais, je pars Je ne reviens plus jamais Je meurs quelques mois plus tard, une année tout au plus



Juste la fin du monde - solitairesintempestifscom

Retour à la citadelle et Les Orphelins (1984)‚ Juste la fin du monde (1990)‚ J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne (1994)‚ Le Pays loin-tain (1995) À l’instar de Gide qui imagine‚ dans une de ses fameuses soties‚ qu’une fois le Fils prodigue rentré à la maison et fêté‚ c’est au tour de son frère



Juste la fin du monde de Xavier Dolan : Lagarce et Dolan, Ne

maladroits, d’une réelle intimité avec l’Autre: tout dans Juste la fin du monde semblait destiner la pièce de Jean-Luc Lagarce à aboutir entre les mains du cinéaste Xavier Dolan Une filiation moins évidente pour le principal intéressé, qui avoue avoir vécu à sa première lecture une forme «d’aversion pour la langue » et



Après la représentation Pistes de travail

nouveau, la frontière entre rêve/représentation/ réalité est mise en question Pistes de travail 7 b Confronter les hypothèses de mise en scène de Juste la fin du monde émises par les élèves lors du travail préparatoire avec ce qu’ils ont effectivement vu lors de la représentation et ce que dit François Berreur de sa mise en scène



PROCESSES présente JUSTE LA FIN DU MONDE

La scénographie de Juste la fin du Monde, cherche à évoquer le retour de l’auteur, dans sa maison familiale, afin de dire l’indicible, sa fin définitive à ses proches, tout en évoquant l’après vivant de son œuvre : l’écriture



30 Je me remets en route avec seul le bruit de mes pas sur le

LA n02 : Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde 10 20 ÉPILOGUE Louis — Après, ce que je fais, je pars Je ne reviens plus jamais Je meurs quelques mois plus



Notes pour l’explication du 2ème extrait de Juste la fin du

Notes pour l’explication du 2ème extrait de Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce Introduction Présentation auteur et œuvre : Jean-Luc Lagarce est un écrivain et un metteur en scène de théâtre né en 1957 et mort prématurément du SIDA à l’âge de 38 ans Juste la fin du monde est une pièce écrite en 1990



Pièce dé montée - Paris

à l’œuvre de Jean-Luc Lagarce et notamment à Juste la fin du monde, au programme du bac (série L, option théâtre) Ce dossier consacré à la mise en scène de François Berreur (en tournée en France) est à rapprocher du dossier consacré à la mise en scène de Michel Raskine (à la Comédie-Française du 1er mars au 15 juin 2008)

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Tous droits r€serv€s Association des cin€mas parall'les du Qu€bec, 2016 Cet article est diffus€ et pr€serv€ par "rudit. "rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos€ de Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.

https://www.erudit.org/fr/Document g€n€r€ le 23 juil. 2023 05:12Cin€-BullesJuste la fin du monde de Xavier DolanLagarce et Dolan, Ne dire mauxNicolas Gendron

Volume 34, num€ro 3, €t€ 2016URI : https://id.erudit.org/iderudit/82708acAller au sommaire du num€ro"diteur(s)Association des cin€mas parall'les du Qu€becISSN0820-8921 (imprim€)1923-3221 (num€rique)D€couvrir la revueCiter ce compte rendu

Gendron, N. (2016). Compte rendu de [

Juste la fin du monde

de Xavier Dolan : L agarce et Dolan, Ne dire maux].

Cin€-Bulles

34
(3), 6†6.

6 Volume 34 numéro 3 En couverture Juste la ?n du monde de Xavier Dolan

Un fils qui rentre au bercail après des années d'absence pour y nommer sa " mort prochaine et irrémédiable »; un noyau familial aimant et mal-aimé, plombé de l'intérieur, à la fois unique et universel; une langue " rapaillée » qui se dédit continuellement de ses intentions premières et traduit l'impossibilité, en fl ots maladroits, d'une réelle intimité avec l'Autre : tout dans Juste la fin du monde semblait destiner la pièce de Jean-Luc Lagarce à aboutir entre les mains du cinéaste Xavier Dolan. Une filiation moins évidente pour le principal intéressé, qui avoue avoir vécu

à sa première lecture une forme "

d'aversion pour la langue » et un " blocage intellectuel » à l'égard de ses personnages. C'était il y a environ cinq ans et Dolan s'y est depuis replongé, la modelant en son film de la maturité. Grand bien nous fasse! Metteur en scène français et surtout dramaturge, auteur d'une vingtaine de pièces, dont

Nous, les héros et Juste la fin du

monde , toutes deux à l'étude dans l'Hexagone, Jean-Luc Lagarce relègue fréquemment l'intrigue au second plan, imaginant des partitions verbeuses où le non-dit règne pourtant en roi et maî tre dans les soubassements de l'âme humaine. Son écriture en est une de sursaut, parcellaire, elliptique, à l'instar des cartes pos tales de Louis-le-fils-prodige (sans u, vous avez bien lu). Jouée chez nous en 2002 à l'Espace Go, avec entre autres

Monique Miller, Luc Picard et Anne Dorval

- l'éternelle muse qui refilera plus tard ce texte vertigineux à Dolan - , Juste la fin du monde est souvent perçue comme une pièce testamentaire, achevée en 1990 et jouée uniquement deux ans après que l'auteur soit mort du sida, en 1995, à l'âge de 38 ans. Dans son journal personnel, il écrivait ceci, en juillet 1988, en apprenant sa séropositivité Être plus solitaire encore, si cela est envisageable. Ne croire à rien, non plus, ne croire à rien.

Vivre comme j'imagine que vivent les loups

et toutes ces sortes d'histoires. Ou bien plutôt tricher, continuer de plus belle,

à tricher.

Sourire, faire le bel esprit. Et taire la menace

de la mort - parce que tout de même... - comme le dernier sujet d'un dandysme désinvolte. Impossible de ne pas y voir un parallèle avec le récit de Louis et

si la part autobiographique de la pièce est indéniable, Lagarce n'en fait pas pour autant un traité sur la maladie, préféran

t disséquer l'idée de la finitude jusqu'à la gommer, dusse-t-il la ravaler. Dolan se garde bien de nommer le mal lui aussi, même s'il évoque de surcroît l'amant d'autrefois, dont Louis a

pprend la mort sous nos yeux. Mais demeurent ce sourire, avec un soupçon de Joconde, et les pirouettes langagières des uns pour ne pas perdre la face devant le dandy en question.

Les talents combinés de Lagarce et de Dolan créent des feux d'artifice, mais plus encore le tableau pointilliste d'une cellu le familiale qui ose croire qu'elle fracassera ses barreaux en un seul dimanche. Le scénariste s'est approprié la pièce jusqu'à en respecter l'esprit et les codes du langage sans que rien n'y paraisse, sans que l'on soit tenté de départager ce qui relè ve du théâtre et du cinéma - sauf, bien sûr, pour les ajouts où l'on reconnaît sa patte (le défilé d'humanités bigarrées du début, au bord de la route, la chorégraphie en cuisine, les vives tensions en voiture). Dolan se permet d'entrecouper les soliloques de chacun, quand ils se trouvent seul à seul avec Louis, pour mieux ciseler les demi-mots et inventer son propre rythme, ou alors de brouiller ce qui était trop clairement dit dans la deuxième partie du réc it. Mais le souffle dense de la pièce, sans aucune didascalie - ni intention psychologique, ni précision des lieux - , l'autorise à embrasser pleinement ses envies de metteur en scène, car c'est bien de cela qu'il s'agit ici, à la croisée bienheureuse de la mise en espace et de la direction d'acteurs. La variation la plus frappante qu'opère Dolan se situe dans la relation fraternelle entre Antoine et Louis, le premier étant promu au rang d'aîné à la place du second. Difficile de s'y méprendre devant le casting de Vincent Cassel et Gaspard Ulliel. S'il n'est pas anodin, ce changement de cap n'occasionne aucune trahison, puisqu'il vient plutôt renforcer la théorie selon laquelle Loui s serait la figure paternelle - la deuxième! - qui un jour les abandonna. Théorie avalisée par la mère dans la scène-clé du cabanon, où elle appelle Louis à encourager ses frère et soeu r, voire à les autoriser à provoquer les choses. La crise d'Antoin e n'en paraîtra que plus explosive au paroxysme du film. Si l'épilogue de la pièce est sacrifié sans que Louis n'ai t le temps de regretter le " grand et beau cri », le hurlement dont il rêvait,

Dolan attrape au vol la métaphore des "

grands coups d'aile imbéciles » des agonisants pour la matérialiser avec vivacité et ainsi " courir devant la Mort, prétendre la semer »...

Lagarce et Dolan

Ne dire maux

NICOLAS GENDRON

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