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l’arabe dialectal s’avère indispensable pour assurer l’efficacité de la communication Mon premier contact avec l’arabe standard (niveau très soutenu de l’arabe dialectal) s’est établi à travers les médias (radio et télévision) et plus loin encore vers l’âge de six ans lorsque j’ai commencé ma scolarité
LE TECHNOLECTE ET LES RESSOURCES LINGUISTIQUES
l’arabe standard ou appelé aussi l’arabe officiel l’arabe dialectal Algérien : en cours d’émergence, en particulier dans les grands centres urbains le français standard ou français conforme aux normes des dictionnaires usuels français; le français Algérien : une variété du français caractérisée par
Cours dArabe Conjugaison des verbes arabes Ghalib Al-Hakkak
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arabe standard et arabe dialectal, deux facettes d’une même langue C’est ainsi que l’élève apprendra indifféremment des comptines, des poèmes, des dialogues en arabe littéral ou en arabe dialectal Peu à peu, il découvrira les points communs et les différences de ces deux registres de la langue L’écrit reste, lui, sauf
Comparaison du fonctionnement du compliment en français et en
léquivalence sera discutée en 1 2 ) en arabe dialectal tunisien Dans cette étude nous nous appuyons donc sur un double corpus : - un corpus français emprunté à Traverso (1993,[26] 1996[27
Date submitted: 17/07/2010
greffer au cours des âges le phénicien, le latin et l’arabe Plus tard le turc puis le français se superposèrent à l’arabe »3 Etant la langue la plus répandue, notamment dans sa forme dialectale courante, L’arabe s’est adjugé, par la suite, le statut de langue nationale du pays
DEPARTEMENT D’ENSEIGNEMENT DE L’ARABE CONTEMPORAIN (DEAC
Tutorat individualisé Arabe Moderne Standard (AMS) et Arabe Dialectal Egyptien (ADE) : sur inscription Pour les stagiaires inscrits en formation continue : cours particuliers et tutorat pour projet professionnel individualisé (6 heures de cours par semaine)
From the Editor’s Desk - The French Review
Certains Chinois apprennent l’arabe dialectal pour s’intégrer, d’autres le français Dans les rues d’Alger, des cours de mandarin sont proposés aux Algériens qui souhaitent se mettre à l’heure de la mondialisation La société nationale Air Algérie a mis en service des vols Alger-Pékin L’histoire a tourné
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RÉPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
DEPARTEMENT DES LANGUES ETRANGERES
Exposé :
LE TECHNOLECTE ET LES RESSOURCES
LINGUISTIQUES
Présenté par :
Melle Zerga Sabaa Rym
Année universitaire : 2009-2010
LE TECHNOLECTE ET LES RESSOURCES
LINGUISTIQUES
I-Introduction
Selon un point de vue sociolinguistique, une communauté linguistique se déifinit, moins par la nature des variétés linguistiques qu'elle utilise que par la manière dont elle les met en oeuvre et les intègre dans les réseaux de communication. Dans les interactions verbales, les membres d'une communauté, disposent d'un répertoire plus ou moins vaste et ils ajustent leur conduite langagière selon l'interlocuteur, la situation et le domaine. Les domaines renvoient aux sphères de l'activité humaine. Il peut s'agir de situationsordinaires de la vie quotidienne ou d'activités spécialisées se déroulant dans un magasin,
une salle de cours, un atelier, une clinique, un tribunal, etc. Les domaines spécialisés participent d'une communication à caractère fonctionnel et conduisent, au sein d'une communauté linguistique donnée, à l'élaboration d'ensembles langagiers sous le terme de technolectes. Le technolecte est conçu comme un ensemble d'usages lexicaux et discursifs, propresà une sphère de l'activité humaine. Ainsi, les productions écrites et orales, englobant la
terminologie savante, les textes de haute scientiificité, mais aussi le vocabulaire banalisé et la terminologie populaire viendront se ranger dans le technolecte. Il ne s'agit pas d'une langue à part, opposée à la langue ordinaire comme le supposerait l'emploi de "langue despécialité". Fabienne Cusin-Berche (1994 : 42) soulignait à ce sujet : " Il n'existe pas une
langue technique opposable à une langue standard, mais des usages discursifs et lexicaux propres à chaque domaine d'activité. » Il s'agit en fait, d'un savoir-dire verbalisant, par tout procédé linguistique adéquat, un savoir, ou un savoir-faire. Il est important de rappeler que le technolecte n'est pas synonyme de terminologie ou de jargon. Bien qu'il contienne le niveau lexical, il ne peut y être réduit. Il englobe aussi des usages discursifs. À la diffférence de la terminologie, le technolecte n'est pas essentiellement paradigmatique. Alors que les unités de type syntagmatique, appelées lexies complexes ou synapsies du genre aigle pêcheur à tête blanche sont, en général, scrupuleusement évitées par les terminologues, les technolectes peuvent en contenir.II-Signiification du mot Technolecte :
L'emploi de ce terme se justiifie par la transparence sémantique des éléments qui le composent. Construit à partir de lecte, qui veut dire "ensemble de traits linguistiques diffférenciés constituant une structure", il vient prendre place logiquement dans le paradigme dialecte, interlecte, idiolecte, sociolecte, etc.L'élément techno- réfère à un domaine de spécialité, en priorité technique, mais pas
forcément. Rien ne nous interdirait de parler du technolecte de la littérature par exemple. Il faut reconnaître, toutefois, que ce terme a plutôt désigné les usages linguistiquesspéciifiques à un domaine technique ou scientiifique. Jusqu'à présent, l'intérêt a surtout
porté sur la langue fonctionnelle en milieu professionnel. On constate qu'un véritable technolecte s'est forgé ces dernières années. Il prend ses sources dans : il'arabe standard ou appelé aussi l'arabe oiÌifiÌiciel. il'arabe dialectal Algérien : en cours d'émergence, en particulier dans les grands centres urbains. ile français standard ou français conforme aux normes des dictionnaires usuels français; ile français Algérien : une variété du français caractérisée par des particularismes régionaux. iEn fait, se proifilent deux types de technolectes : l'un en arabe standard et l'autre en arabe dialectal.III-Structure des données dialectales :
Les procédés formels sont présentés à partir de l'arabe dialectale algérien et l'arabe
standard (ADA et AS). La présentation distingue les unités simples et les unités complexes.III-1-Unités simples
a)En arabe standard Comme cela a été déjà constaté (Messaoudi 1990,1995,1998), les unités simples de l'Arabe standard résultent de la dérivation morphologique. Nous présenterons brièvement les particularités de la langue arabe qui se résument dans ce qu'il est convenu d'appeler le croisement des racines et des schèmes. Les grammairiens anciens, et à leur tête AlKhalil Bnu Ahmad Al Faràhidi (IIe siècle de l'hégire/VIIIe siècle de l'ère chrétienne), avaient
déjà noté que la dérivation en arabe repose sur quatre types de racines : le bilitère, le
trilitère, le quadrilitère et le quinquilitère. La racine trilitère est la plus productive . La
racine constitue une sorte de squelette consonantique qui possède un contenu sémantique. Par exemple, la suite des trois consonnes KTB renvoie à la notion d'écrire. La racine n'acquiert une existence efffective qu'après insertion des voyelles selon des moules appropriés, appelés schèmes. J.Cantineau note que les schèmes sont " ] des mots ayant en commun, non plus leurs consonnes radicales, mais leur forme, leur silhouette phonique et aussi leur appartenance à une certaine catégorie de sens ou d'emploi grammatical. J'appelle schème [...] cette forme associée à une catégorie de sens ou d'emploi déterminé » . b)En arabe dialectal Algérien : La même remarque concernant la dérivation peut s'appliquer à l'ADA. Les unités simples dérivées sont pratiquement inexistantes, à l'exception du mot sayyara (voiture). Lesunités simples sont le plus souvent des emprunts au français. Les unités simples dérivées
de l'AS ne sont pas utilisées. Les emprunts en ADM sont parfaitement intégrés. Phonologiquement, ils s'adaptent au système d'accueil. Par exemple, la bilabiale occlusive sourde p devient sonore b comme dans bermi, "permis"; la labiodentale sonore fricative v devient sourde f comme dans ifizita, "visite". Elle peut aussi - mais plus rarement, changer de point d'articulation et devenir bilabiale sonore b comme dans bola, "volant". Les voyelles nasales du français sont systématiquement dénasalisées comme dans fran (frein), umbriyaj (embrayage).III-2-Les unités complexes
Le type le plus usité est l'état d'annexion ou état construit. Il s'agit d'un rapport de détermination par simple juxtaposition de deux ou plusieurs noms, régie par desdéclinaisons casuelles : nominatif + génitif + (génitif). Le génitif n'exprime pas ici la
possession mais plutôt la dépendance. La juxtaposition d'un nom et d'un adjectif apparaît aussi comme un procédé assez récurrent.Exemple :
munabbiHun + s*awtiy, "avertisseur sonore"; wuqùfun + d*aruriy, "arrêt obligatoire". Le français, sous ses deux formes, Français Standard et Français Algérien, constitue la langue source et n'est utilisé que par les lettrés francophones. Le mode d'appropriation du technolecte en ADA (arabe dialectale algérien) est de toute évidence le procédé de l'emprunt lexical, accompagné d'une réinterprétation produisant une sorte d'acclimatation de ces unités qui ne sont plus ressenties commeétrangères. Cette intégration se fait de manière que les règles du code d'accueil (ADA)
soient mises en oeuvre. Le mot emprunté s'adapte phonologiquement au système de la variété d'accueil et prend les marques morphologiques et est parfaitement contextualisé dans des tournures syntagmatiques. Ces tournures sont mêmes en cours de synthématisation et pourraient se ifiger avec l'usage.CONCLUSION
La situation diglossique historique de la langue arabe, qui se présente sous les deux formes, Arabe standard et Arabe dialectale algérien, favorise des interactions se faisantaussi bien dans un sens que dans l'autre. Ces interactions devraient bénéificier de l'intérêt
des normalisateurs. La norme de jure, du côté de l'Arabe standard, se doit de considérer la norme de facto représentée par l'Arabe dialectale algérien. Ce serait une voie possible de rénovation des outils linguistiques mis à la disposition des locuteurs. Il y a quelques décennies, un trio de professeurs, Haj Salah (pour l'Algérie), A. Lakhdar Ghazal (pour le Maroc), A. Layed (pour la Tunisie), a fourni beaucoup d'effforts pour élaborer un arabe fonctionnel. Pourquoi ne pas recommencer aujourd'hui ? Il serait fructueux de repenser un arabe fonctionnel englobant les technolectes, aifin de dynamiser une langue que l'on a, au ifil du temps et dans certains secteurs, considérablement ifigée ! N'oublions pas que la langue arabe a su par le passé s'approprier des techniques vial'emprunt. Ce dernier a été abordé ici de façon partielle et seulement lorsqu'il concerne le
mot. La rélflexion devrait être élargie au fonctionnement de l'emprunt au sein de l'énoncé
et du discours technolectal en situation d'apprentissage. Rappelons que trois étapes de l'intégration des emprunts sont manifestées dans l'acquisition d'un technolecte quelconque. Elles correspondent aux étapes mêmes de l'apprentissage. On commence, lors d'une première étape, par se familiariser avec les objets et leurs dénominations exprimées linguistiquement par des substantifs. Au cours d'une seconde étape, on s'approprie les dénominations, par la contextualisation i.e. l'insertion dans des locutions et des constructions analytiques. Dans une troisième étape, on doit "agir" et utiliser les objets. On utilise aussi la catégorie des verbes. Une étude cognitive apporterait beaucoup à ces processus d'appropriation progressive d'une technique qui se relflète par le passage de l'emprunt et l'utilisation initiale de la catégorie du substantif via les constructions intermédiaires, à celle de la catégorie du verbe. La relation entre les catégories linguistiques et les étapes d'apprentissage d'une technique nous paraît fort intéressante. Néanmoins, nous ne pouvons aller plus avantdans ce domaine. Il nécessite une étude approfondie à la lumière des sciences cognitives.
En conclusion, pour répondre à des besoins immédiats de communication dans ledomaine technique, les stratégies développées par une variété linguistique, nécessitent
l'eiÌifiÌicacité, la rapidité et la transparence sémantique. Le technolecte n'a ainsi recours
qu'aux ressources linguistiques qui garantissent une communication optimale. Ladérivation est préférée à la composition. Les unités simples sont préférées aux unités
complexes. L'emprunt intégré est plus transparent que le néologisme phraséologique. Il serait souhaitable d'en tirer des enseignements pour l'apprentissage en milieu professionnel. 19quotesdbs_dbs12.pdfusesText_18