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Sa Majesté des Mouches — une dystopie prophétique de William

Sa Majesté des Mouches, paris, gallimard (Foliothèque, 25), 1993 en plus du texte intégral (dans une traduction de l ola tranec), ce volume propose un dossier pédagogique de Jean-pierre naugrette Sa Majesté des Mouches, paris, b elin (classico collège), 2008 t raduction de lola t ranec d ossier pédagogique de nicolas saulais



Sa Majestã Des Mouches By William Golding

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Sa majesté des mouches – Peter Brook - 1963

Collège au cinéma - Sa majesté des mouches - Michel Griot - CRDP de Lyon Sa majesté des mouches – Peter Brook - 1963 Critiques sur le film, analyses Les conditions du tournage Le roman de William Golding, l'adaptation cinématographique Peter Brook : biographie, filmographie, mises en scènes théâtrales



Sa majesté des mouches (1963) -Lord of the flies- de Peter brook

Ainsi Sa majesté des mouches en tant que film comme en tant que livre est au confluent de plusieurs courants fantastiques L’un deux est le cinéma d’horreur qui amorça un nouveau virage dans les années 60



SA MAJESTÉ DES MOUCHES - cinemaparlantcom

SA MAJESTÉ DES MOUCHES de Peter BROOK FICHE TECHNIQUE Titre original : The Lord of the Flies Pays : GB Durée : 1h32 Année : 1963 Genre : Drame Scénario : Peter BROOK d’après le roman de William GOLDING Directeur de la photographie : Tom HOLLYMAN Montage : Peter BROOK, Gerald FEIL, Jean-Claude LUBTCHANSKY Musique : Raymond LEPPARD



Sa Majesté des Mouches - cercle-enseignementcom

Séance 5 › Sa Majesté des Mouches à l’écran p 10 SOMMAIRE Introduction : l’intérêt pédagogique La lecture du célèbre roman de William Golding, Sa Majesté des Mouches, permet en classe de 4e d’aborder le thème « Individu et société : confrontations de valeurs ? »,



CNAM/DSY221/année 2009-2010 FICHE DE LECTURE SA MAJESTE DES

publication de Lord of the Flies (Sa Majesté des Mouches) L’immense succès de ce roman lui permettra ensuite de se consacrer entièrement à l’écriture Pendant les années qui suivront, il publiera plusieurs romans mais aussi des nouvelles et des poèmes En 1981, il obtient le Booker Prize (le Goncourt anglais) pour Rites de passage



SA MAJESTÉ DES MOUCHES ET LES BIENHEUREUX DE LA DÉSOLATION

Sa Majesté des mouches est un roman de régression vers la barbarie par élection d’un bouc émissaire et par élimination de victimes allant jusqu’à frôler l’anéantissement collectif À l’opposé, Les Bienheureux de La Désolation sont un roman



Commentaire par André JACQUES du film

(« SA MAJESTÉ DES MOUCHES ») Grande-Bretagne, 1963, réal Peter Brook, d’après le roman de William Golding, V o anglaise avec ss-titres Un groupe de garçons issus d’un collège britannique se retrouvent naufragés sur une île déserte

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Sa Majesté des Mouches - cdad-hautegaronnejusticefr

Sa Majesté des Mouches

DOSSIER 178Peter Brook

Avec la participation

de votre Conseil général Les Fiches-élèves ainsi que des Fiches-films sont disponibles sur le site internet : www.lux-valence.com/image

Base de données et lieu interactif, ce site,

conçu avec le soutien du CNC, est un outil au service des actions pédagogiques, et de la diffusion d'une culture cinématographique destinée à un large public.

EditŽ par le :

Centre National de la Cinématographie

Ce dossier a ŽtŽ rŽdigŽ par :

Francis Delattre, rédacteur et conseiller aux

films de l'Estran et à Idoine Productions.

Les textes sont la propriété du CNC.

Remerciements :

Carlotta Films, SPHE.

Photos de

Sa MajestŽ des Mouches :

Carlotta Films, Allerton Films, Lord of the

Flies Company.

Directeur de la rŽdaction :

Joël Magny

RŽdacteur en chef :

Michel Cyprien

Conception graphique :

Thierry Célestine. Tél. : 01 46 82 96 29

Impression :

I.M.E.

3 rue de l'Industrie - B.P. 17

25112 - Baume-les-Dames cedex

Direction de la publication :

Joël Magny

Idoine production

8 rue du faubourg Poissonnière

75010 - Paris

idoineproduction@orange.fr

Achevé d'imprimer : décembre 2009

SYNOPSIS

Lors d'une guerre, un avion s'écrase sur une île déserte, paradisiaque et sauvage. Il transportait des garçons de six à treize ans, issus des meilleurs pensionnats anglais, envoyés par leurs parents en Australie, loin des dan- gers du Blitz. Il n'y a aucun adulte parmi les rescapés. Au son d'une conque trouvée sur la plage et suivant les conseils de Piggy, Ralph rassemble les enfants qui s'étaient égaillés dans la végétation luxu- riante de l'île. En rang par deux, un groupe de chanteurs vêtus de capes noires les rejoint. À sa tête, Jack, le chef de choeur. Alors que Jack s'était proclamé chef, Ralph remporte l'élection improvisée, mais démocratiquement réalisée. Une attirance-répulsion s'instaure entre les deux garçons. Ralph, calme et un peu rêveur, est peu porté sur les discours et l'art de dynamiser les membres du groupe. Il tente cependant, avec l'aide de Piggy, de les convaincre quant à la nécessité de maintenir le feu allumé pour alerter un éventuel avion ou un bateau partis à leur recherche. Ils veillent également à la sécurité des plus petits. Bien que chargé de la surveillance du feu, Jack le néglige et ne songe qu'à la chasse. La nuit, la peur des petits devient vite contagieuse. Jack s'affirme assez fort et courageux pour affronter et tuer la bête (en fait, la dépouille momifiée d'un parachutiste). Deux clans se forment. Ralph assiste impuissant à l'abandon de ses derniers fidèles et à la métamorphose des garçons qui se livrent à la violence, adorent une idole (la tête du cochon) et obéissent aveuglément au tyran. Simon le doux rêveur sera leur première victime, suivi de Piggy le raison- neur. Ralph, traqué par la meute des tueurs ne devra son salut qu'à l'arrivée sur l'île d'officiers de la Navale.

LE FILM

SOMMAIRE

SA MAJESTÉ

DES MOUCHES

PETER BROOK

GENéSE DU FILM4

PERSONNAGES5

DRAMATURGIE8

MISE EN SCéNE12

SIGNIFICATIONS15

RETOURS DÕIMAGES16

PASSERELLES

LES ROBINSONNADES 21

LÕIMAGE DU MAL ET LÕENFANCE23

INFOS

INFORMATIONS DIVERSES 17

RELAIS

PISTES DE TRAVAIL 25

Francis Delattre

Peter Brook (Peter Stephen Paul Brook) est nŽ en Angleterre le

21 mars 1925 dans une famille d'ŽmigrŽs juifs originaires de

Lettonie, une contrŽe germanophone de l'ex-empire de Russie. Dans les annŽes 1920, la famille Brook s'Žtait instal- lŽe dans la banlieue londonienne. Le jeune Brook admirait et vaillait dans l'industrie. Un homme enjouŽ, digne de confian- ce, fort, intelligent, et peu enclin au sport.

Dans un documentaire (Brook par Brook

1 ) tournŽ en 2001 par son fils Simon, Peter se confie : Ç Mon père était absolu- ment présent, aimant, il nous transmettait les principes les plus stricts sans cependant rien imposer.È elle y renona, craignant de ne pouvoir lÕexercer ˆ cause de leurs nombreux dŽplacements. Elle Žtudia brillamment la chi- mie quÕelle nÕexera pas davantage, se consacrant ˆ ses enfants et ˆ son mari. Dans ses Žcrits et ses propos, Peter Brook souligne souvent lÕimportance de lÕinfluence de ses parents dans sa propre construction ; notamment lÕindŽfectible sou- Žtonnant que Brook ait ŽtŽ sŽduit par la dŽmonstration de Golding : toutes les possibilitŽs existent ˆ l'Žtat latent en chaque enfant. Le sens dans lequel elles se dŽveloppent dŽpend en grande partie de l'Žducation prodiguŽe par les adultes.

Un crŽateur prŽcoce

le thŽ‰tre et la musique. Son jouet prŽfŽrŽ Žtait un thŽ‰tre miniature. Un soir, alors qu'il avait donnŽ une reprŽsentation d'Hamlet, jouant tous les r™les devant la famille et des amis, Ses parents le mirent au lit de force, effarŽs par une aussi prŽ- coce Žnergie crŽatrice. mm avec laquelle il s'essaie aux trucages et autres astuces de tournage puisŽs dans les revues spŽcialisŽes qu'il dŽvore. Peter Brook dŽtestait l'Žcole et son lot de mesquineries, bri- mades et mŽdisances plus ou moins teintŽes de xŽnophobie. Intelligent, curieux de la vie et foisonnant d'idŽes, il Žtait la tte de turc des dŽtenteurs du pouvoir au sens de la stricte hiŽ- rarchie de l'Žcole. Ses professeurs lui reprochaient son manque d'esprit de corps et son absence dÕesprit d'Žquipe. Lors de son entrŽe ˆ Westminster, il fut accueilli par un jeune garon arrogant et tyrannique dŽnommŽ Brown qui l'avait choisi pour en faire son domestique. Sa mauvaise volontŽ lui cependant gravŽes dans sa mŽmoire. Plus tard, son aversion pour la sociŽtŽ de classe et l'attitude nŽgative et mŽprisante qui est inculquŽe dans les Žcoles le pousseront, entre autres raisons, ˆ quitter la Grande-Bretagne.

LE RÉALISATEUR

Peter Brook, du cinéma en marge du théâtre 2

Peter Brook

l'envoient ˆ la GreshamÕs School de Norfolk, une Žcole non conformiste mais tout aussi morose aux yeux de Peter. Il a 16 ans quand il effectue un stage de quelques mois dans les studios de cinŽma de Merton Park, au sud de Londres. Il en profite pour sÕinitier ˆ la production de films. Ë 17 ans, il entre au Magdalen servir les anciens, comme par exemple leur apporter l'eau chaude nŽcessaire aux ablutions. Avant la fin de ses Žtudes, il

Docteur Faustde Marlowe.

mental, est une adaptation cinŽmatographique dÕun roman (1768) de lÕIrlandais Laurence Sterne (1713-1768). Ce film d'amateur, au sens de la modicitŽ du budget, raconte en une pasteur dans la France et lÕItalie du XVIII e s'Žtait inspirŽ du film de Sacha Guitry Le Roman d'un tricheur, dans lequel la voix off parle ˆ la place du personnage. Son torisation de passer ses examens, et ˆ la condition de renon- cer ˆ tout projet de cinŽma. En plus de ses foisonnantes activitŽs, Peter Brook fut critique

150 mots, pas un de plus, en raison de la raretŽ du papier en

1946. Cette expŽrience lui permit dÕaffiner son sens de lÕob-

servation sur le mouvement des corps et la chorŽgraphie dÕen- semble. Ë la fin de la guerre, Peter Brook a vingt ans, il ne sauf pendant les annŽes 1961 et 1962 au cours desquelles il se consacre essentiellement ˆ Sa Majesté des Mouches. NommŽ, alors quÕil nÕa que vingt-trois ans, directeur de la pro- duction du Royal Opera House de Covent Garden, il travaille en collaboration avec Paul Scofield, acteur appelŽ ˆ devenir lÕun des plus importants de sa gŽnŽration. Scofield dira de lui : Ç Comme moi, il démarrait un projet sans idées préconçues, sans stratégie, il laissait les impressions d'une pièce s'empa- rer de lui subrepticement. Il leur faisait confiance et les suivait jusqu'à ce qu'il en ait une idée claire.È SÕinterrogeant sur le pourquoi et le comment du thŽ‰tre, Brook

Žcrit, ˆ partir de son propre travail, des articles dans les revuesspŽcialisŽes. Il affine de plus en plus sa conception de la sim-

plicitŽ. Selon lui : Ç Il existe deux formes de simplicité, celle qui découle d'un esprit terne, sans imagination et la simplici- té authentique, autrement difficile à atteindre, qui n'advient que lorsque l'imagination s'est défaite d'un millier d'extrava- gances, les a épurées et réduites à une essence porteuse de sens et de beauté. 1

È Deux ouvrages contiennent le fruit de ses

recherches, L'Espace videet Points de suspension.

Une question de subjectivitŽÉ

En 1953, Peter Brook avait rŽalisŽ son premier long mŽtrage, L'Opéra des Gueux, scrupuleuse transposition dÕun opŽra- ballet Žponyme du librettiste John Gay mis en musique par John Christopher Pepusch (1728). Dans ce film qui ne res- confrontŽ ˆ la difficultŽ de faire co•ncider le rythme des mots et le flux des images. TournŽ en 1960, Moderato Cantabileest une adaptation du roman de Marguerite Duras, avec Jeanne Moreau et Jean-Paul Belmondo. Peter Brook rŽalisera ensuite Marat-Sade(1966), Tell me lies(1967), King Lear(1971),

Rencontre avec des hommes remarquables(1978), Le

Mahabharata(1988). Ë propos de Marat-Sade, Peter Brook dit : ÇJe crois que j'ai pu saisir une vue très subjective de l'action. Plus tard j'ai compris que la différence entre le film et le théâtre réside justement dans cette subjectivitéÈ (Points de sus- pension, p. 270). ne suis guère attaché à ce que je fais - mais il y a sept ou huit mises en scène théâtrales dont je sais qu'elles sont abouties, que je n'aurais pas pu développer plus avant. Je n'ai pas encore trouvé cela au cinéma. Il m'est difficile d'en analyser les rai- sons, je trouve que réaliser un film est immensément difficile, d'autant que la nature empirique du théâtre est d'une certaine manière une mauvaise école.È (Peter Brook - Une biographie,

M. Kustow

2 , p. 249). En revanche, Peter Brook peut tre pleinement satisfait de sa rŽpertoire des clichŽs du passŽ. Enfin, il a rŽvolutionnŽ le thŽ‰tre contemporain.

1) In coffret Ç Peter Brook È avec Ç La TragŽdie dÕHamlet È, 2 DVD, Arte Video.

2) Voir Ç Biblio-VidŽographie È, p. 18.

3

Moderato Cantabile Le MahabharataMarat-Sade

Nous sommes en 1961. Peter Brook, ‰gŽ de 36 ans, compte ˆ la prŽparation puis ˆ la rŽalisation du film Sa Majesté des

Mouches.

Son ami, le critique Kenneth Tynan lui avait conseillŽ de lire le roman Lord of the Flies (1954) de lÕŽcrivain anglais William Golding (cf. Ç Infos È p. 18) et dÕen faire un film. Peter Brook voit immŽdiatement que Golding avait choisi de parler de lÕhu- manitŽ, non pas de faon abstraite, mais ˆ travers lÕhistoire dÕenfants ordinaires et reconnaissables, vivant une situation peu commune mais plausible. Il pense pouvoir apporter quelque chose de plus ˆ lÕŽcriture de Golding : la possibilitŽ dÕŽtablir un lien supplŽmentaire avec le spectateur, par le fait de vrais enfants, avec de vrais visages, vivant de vraies expŽriences. Une question le fascine : comment combiner la rŽalitŽ visible dans lÕimage avec lÕinvisible contenu dans le roman, ce qui est dissimulŽ ou laissŽ ˆ la libre imagination du lecteur. Il est per- suadŽ quÕen portant le roman de Golding ˆ lÕŽcran, il trouve-

ra la rŽponse ou tout au moins des ŽlŽments de rŽponse.Peter Brook dŽcide dÕacheter les droits. HŽlas, les studios

Ealing en avaient dŽjˆ fait lÕacquisition pour 2 000 livres et commanditŽ une adaptation pour la tŽlŽvision. RenseignŽ parquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39