La neige tombe en voletant. Ô pâquerettes ! Une à une. Toutes blanches dans la nuit brune ! Qui donc là-haut plume la lune ? Ô frais duvet !
On connaît des passages de ce poème un classique de la classe de neige. Les sapins. Les sapins en bonnets pointus. De longues robes revêtus.
La neige. Blanche neige. Gros flocons. Chauds manteaux. Et gros pompons ! Dans la neige. Il fait bon. Tout est beau. Et tout est rond. Les clochers.
Et la neige tombe. Deux petits moineaux sur une branche. Le premier dit : « Bonjour
Le lyrisme hivernal dans ce poème nous semble même prophétique lorsqu'on retrouve cité 75 ans plus tard
Janvier prend la neige pour châle ;. Février fait glisser nos pas ;. Mars de ses doigts de soleil pâle. Jette des grêlons aux lilas.
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas. Ils sont là tout tremblants
Sonne l'enfance couronnée. La neige nous sacre en haute mer. Plein songe
Dans la nuit de l'hiver. Galope un grand homme blanc. C'est un bonhomme de neige. Avec une pipe en bois. Un grand bonhomme de neige.
https://www.les-coccinelles.fr/lienpage1/poesies/neige1.pdf
La neige tombe en voletant Ô pâquerettes ! Une à une Toutes blanches dans la nuit brune ! Qui donc là-haut plume la lune ? Ô frais duvet !
Alfred de VIGNY (1797-1863) Poèmes antiques et modernes La neige Qu'il est doux qu'il est doux d'écouter des histoires Des histoires du temps passé
La neige au village Lente et calme en grand silence Elle descend se balance Et flotte confusément Se balance dans le vide
Poème l'hiver Tu dis neige et tu trouves des enfants qui jouent Tu dis hiver et déjà c'est les vacances Tu dis glace* et le vent est froid
Nuit de neige La grande plaine est blanche immobile et sans voix Pas un bruit pas un son ; toute vie est éteinte Mais on entend parfois
La neige nous met en rêve Sur de vastes plaines Sans traces ni couleur Veille mon cœur La neige nous met en selle Sur des coursiers d'écume
Résumé Le lyrisme hivernal évoqué par Émile Nelligan dans son poème « Soir d'hiver » s'appuie sur une opposition binaire au plan de la couleur souvent
Dans l'interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune On croirait voir vivre Et mourir
Dans la nuit de l'hiver Galope un grand homme blanc C'est un bonhomme de neige Avec une pipe en bois Un grand bonhomme de neige Poursuivi par le froid Il