Étude du poème « Ce cœur qui haïssait la guerre » de Robert Desnos. Biographie de l'auteur et contexte de l'oeuvre : voir fiche Histoire des Arts.
http://www.ac-grenoble.fr/college/olympedegouges/file/HDA/FichesOeuvres/HdA_CoeurHaissaitGuerre_Desnos.pdf
Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu'il bat pour le combat et la bataille ! Ce cœur qui ne battait qu'au rythme des marées à celui des saisons
Ce cœur qui haïssait la guerre… Robert Desnos. Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu'il bat pour le combat et la bataille ! Ce cœur qui ne battait qu'au
1 Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu'il bat pour le combat et la bataille ! mais pas dans la présentation qui vous a été donnée pour ce sujet ...
Ce coeur qui haïssait la guerre voilà qu'il bat pour le combat et la bataille ! Ce coeur qui ne battait qu'au rythme des marées à celui des saisons
Présentation de l'œuvre : « Ce cœur qui haïssait la guerre… » est l'un des poèmes écrits par Robert Desnos sous le pseudonyme de Pierre Andier
Robert Desnos « Ce cœur qui haïssait la guerre »
La mise en page - linéaire ou tabulaire - et la présentation de ces indications sont Extrait 3 : Robert Desnos « Ce cœur qui haïssait la guerre »
pédagogique qui a eu la vision nécessaire pour la mise en oeuvre de ce document. Introduction et initiation . ... Venez vite
Pourtant ce cœur haïssait la guerre et battait au rythme des saisons Mais un seul mot : Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères Et des millions de Français se préparent dans l’ombre à la besogne que l’aube proche leur imposera Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons
(« Ce cœur qui haïssait/qui ne battait ») ; par le vocabulaire de la violence (« combat » « bataille » « émeute » « Révolte » « mort » « un sang brûlant de salpêtre et de haine » L’indicatif présent (« bat » « se gonfle ») renvoyant au temps présent de la guerre s’oppose à l’imparfait
- Robert Desnos évoque son cas particulier : « ce coeur qui haïssait la guerre » est le sien Et ce cœur devient ensuite au dernier vers « ces cœurs qui haïssaient la guerre » Robert Desnos généralise donc son propre cas : tous les français sont comme lui ils souhaitent la liberté et malgré leur haine de la guerre ils ont
A – Un combat contre la guerre
A – L’argumentation du poète
Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu’il bat pour le combat et la bataille ! Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit, Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine.
Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées, du jour et de la nuit. Robert Desnos, 1943 (paru dans L’Honneur des poètes)
La structure du poème « Ce cœur qui haïssait la guerre » est originale en ce qu’elle suit une forme libre aux vers irréguliers. Cette forme irrégulière renforce l’expression des sentiments personnels du poète : l ‘irrégularité des vers fait entendre les battements du cœur rythmés par la colère.
- Imparfait : sens différent : vers 3, 17, 21 ; au sens de ponctuer la vie. S'intègre à ensemble des termes en rapport avec la nature, la paix, la vie. > > Met en relief deux situations antagonistes : participation au combat / Refus de la guerre ; difficilement conciliables. Le cœur est la métonymie de la situation du poète.