Pourquoi M. Weber s’approche-t-il de la routine ordinaire ?
39 Notons, cependant, que M. Weber s’approche de la routine ordinaire lorsqu’il évoque la rationalisation – toujours utilitaire pour lui – des activités ; dans le quotidien, ce serait alors l’objectif d’efficacité et de gain de temps par les routines qui rendrait compte de cette rationalité.
Pourquoi les routines produisent-elles de la quotidienneté ?
On pourrait presque dire, à cet égard, que les routines produisent de la quotidienneté pour sauvegarder le vif du sujet au quotidien. Cette quotidienneté renvoie en partie à l’urbanisme fonctionnaliste mais aussi et surtout à la structuration institutionnelle de la vie quotidienne.
Quel est le poids des routines ?
43 Si les tendances présentées (et presque modélisées) dans le tableau ci-dessus sont générales, le poids des routines varie en fonction de la classe sociale, du sexe et de l’âge. La classe populaire se distingue des classes moyennes et dominantes par une vie plus domestique. Ce point mérite un court développement, tout comme la question du genre.
Pourquoi les routines sont-elles toujours des enchaînements réguliers ?
16 Si les routines sont toujours des enchaînements réguliers se manifestant comme techniques du corps, elles apparaissent donc comme le revers de ce que Simmel (1922 : 320) nomme « l’attitude romantique » caractérisée par un ici et maintenant se suffisant à lui-même dans une pure jouissance de l’instant.