Qu'est-ce que la crise de légitimité ?
» Cependant, actuellement, la crise de légitimité est aussi une crise de l’efficacité qui tient à la complexité de la gestion, aux normes relatives à la productivité et à l’aggravation des problèmes sociaux. Elle pose la question de la légitimité et de l’identité dans une activité à caractère relationnel, supposée échapper aux enjeux marchands.
Quels sont les effets de la perte de la légitimité ?
Cette perte de la légitimité prend aussi la forme de la désaffection des partis politiques, le déclin de la participation électorale et l’augmentation des poursuites à l’égard des représentants de l’État ou de l’État lui-même, etc. 35 G. Hermet, « Une crise de la démocratie démocratique ? », dans C. Gobin et B. Rihoux, op. cit., p. (...)
Quelle est la logique de la légitimité politique ?
Derrière cette critique, c’est la logique même de la légitimité politique moderne qui est atteinte, car on critique de plus en plus les principes de cette dernière, la représentativité (pour les acteurs politiques) et la culture rationnelle-légale (pour les commis de l’État qui ne sont pas élus) propre à sa structure bureaucratique.
Quelle est la différence entre la légitimité et la légalité ?
2 Ainsi, la légitimité, qui se veut fondatrice, est complexe, voire polémique : les uns la fondent uniquement par le droit alors que d’autres la pensent supérieure à la légalité et la définissent comme l’existence de normes symboliques partagées, permettant aux membres d’une société d’interagir.