Quelle est l’origine des interjections françaises ?
« Presque toutes [les] interjections sont d’origine française. Il faut excepter cependant baste (de l’italien basta, 3e personne du singulier de l’indicatif présent de bastare, suffire), bravo (italien bravo , brave, adjectif adressé à la personne applaudie) et halte ! (de l’allemand halten, s’arrêter) » (Maurice Grevisse, 1969)
Comment utiliser l’interjection Ô ?
L’interjection ô, aussi appelée ô vocatif, peut servir à interpeller ou à invoquer. On ne met jamais de point d’exclamation après ô. Cependant, cette interjection commande la présence d’un point d’exclamation en fin de phrase : Ô désespoir! Ô combien j’espère vous revoir!
Qu'est-ce que l'interjection ?
L’interjection est un « mot invariable isolé qui traduit un sentiment, une émotion, un ordre » ( hélas, chut, oh ). L’interjection n’est pas toujours une onomatopée. À titre d’exemple, les mots suivants sont des interjections, mais pas des onomatopées, car ils n’imitent pas un bruit en particulier :
Pourquoi certaines personnes écrivent indistinctement les interjections ?
Beaucoup de personnes écrivent indistinctement les interjections ah ! et ha ! ô ! oh ! et ho ! eh ! et hé ! Cette diversité d’orthographe vient de la difficulté de représenter nettement par l’écriture le mouvement de l’organe dans l’espèce de cri inarticulé que nous arrache une émotion vive.